greg.hankins@cc.gatech.edu
eric@midix.frmug.org
Ce document est la traduction française du Linux Serial HOWTO. Il tente de décrire la configuration des modems et terminaux sous Linux, de donner quelques conseils, et enfin de résoudre les problèmes liés aux ports série. Il est destiné plus particulièrement aux plateformes Intel x86, même s'il doit être applicable à d'autres architectures.
Copyright (c) 1993 - 1997 Greg Hankins. Ce document peut être
redistribué sous les termes de la licence LDP disponible à
http://sunsite.unc.edu/LDP/COPYRIGHT.html
. Il ne
peut être modifié sans l'accord de son auteur.
La version originale la plus récente de ce document est
disponible à
ftp://sunsite.unc.edu/pub/Linux/docs/HOWTO/
ainsi
que sur les sites miroirs. D'autres formats (PostScript, DVI...)
existent dans le répertoire
other-formats
. Ce HOWTO est également consultable à
http://sunsite.unc.edu/LDP/HOWTO/Serial-HOWTO.html
et est posté mensuellement dans le forum de discussions
comp.os.linux.answers
.
La version française est disponible sur
http://www.freenix.fr/linux/HOWTO/Serial-HOWTO.html
,
et est postée tous les mois dans
fr.comp.os.linux.annonces
.
Merci de me faire parvenir par email à
greg.hankins@cc.gatech.edu
toutes questions,
commentaires et suggestions. Je suis extrêmement intéressé par
ce que vous pensez à propos de ce HOWTO, et par les éventuelles
améliorations. Faites-moi part de ce que vous ne comprenez pas
ou de ce qui nécessite des éclaircissements. Je répondrais à
tous les emails, même si ça peut me prendre une semaine ou plus.
Je reçois beaucoup de messages de root
ou de sites mal
configurés. Assurez-vous de m'envoyer un message électronique en
tant que personne réelle, ainsi que du bon fonctionnement de
votre système de messagerie. Si vous n'avez toujours pas de
réponse de ma part au bout de deux semaines, merci de m'envoyer
à nouveau votre message.
Je peux également être joint à :
Greg Hankins
College of Computing
801 Atlantic Drive
Atlanta, GA 30332-0280
par courrier postal, et à
http://www.cc.gatech.edu/staff/h/Greg.Hankins/
.
Merci d'inclure le numéro de version de ce HOWTO dans votre message. Ceci est la version 1.11.
Votre système peut varier par rapport aux exemples, et les solutions présentées dans ce HOWTO peuvent ne pas fonctionner.
Les matériels suivants fonctionnent correctement sous Linux.
Remarque : en raison de conflits d'adresses, vous ne pouvez pas utilisez simultanément COM4 et une carte vidéo IBM8514. Ceci est dû à un bogue de la carte IBM8514.
Même si les modems PnP fonctionnent sous Linux, je ne les recommande pas. Néanmoins, voici quelques conseils :
loadlin
.
http://www.redhat.com/linux-info/pnp
.
De manière générale, Linux supporte n'importe quelle carte équipée d'un UART 8250, 16450, 16550 ou 16550A (ou compatible), et n'importe quel modem émulant un de ces composants.
Remarque : les BB-1004 et BB-1008 ne supportent pas les signaux DCD et RI, et ne sont donc pas utilisables pour des modems répondeurs. Ils fonctionnent néanmoins très bien dans les autres cas.
info@comtrol.com
ou
http://www.comtrol.com
ftp://tsx-11.mit.edu/pub/linux/packages/comtrol
mhw@wittsend.atl.ga.us
sales@cyclades.com
ou
http://www.cyclades.com
ftp://ftp.cyclades.com/pub/cyclades
et inclus dans
le noyau Linux depuis la version 1.1.75
pccom8@signum.se
ftp://ftp.signum.se/pub/pccom8
sales@dgii.com
ou
http://www.dgii.com
ftp://ftp.dgii.com/drivers/linux
et inclus dans le
noyau Linux depuis la version 2.0
si@wimpol.demon.co.uk
fray@krypton.mankato.msus.edu
s'est gracieusement
porté volontaire pour rendre le gestionnaire de périphérique
disponible si vous en avez besoin. Néanmoins, Mark ne s'occupe
pas de la maintenance ni du support de ce gestionnaire.
sales@equinox.com
ou
http://www.equinox.com
ftp://ftp.equinox.com/library/sst
spot@gtek.com
ou
http://www.gtek.com
ftp://ftp.gtek.com/pub
arobinso@nyx.net
ou
http://www.nyx.net/~arobinso
http://www.nyx.net/~arobinso
et inclus dans
le noyau Linux depuis la version 2.1.15
info@maxpeed.com
ou
http://www.maxpeed.com
ftp://maxpeed.com/pub/ss
info@moxa.com.tw
ou
http://www.moxa.com.tw
ftp://ftp.moxa.com.tw/drivers/c218-320/linux
sales@sdlcomm.com
ou
http://www.sdlcomm.com
ftp://ftp.sdlcomm.com/pub/drivers
simonallen@cix.compulink.co.uk
ftp://sunsite.unc.edu/pub/Linux/kernel/patches/serial
sales@stallion.com
ou
http://www.stallion.com
ftp://ftp.stallion.com/drivers/ata5/Linux
et inclus
dans le noyau Linux depuis la version 1.3.27Un descriptif des produits Comtrol, Cyclades, Digi, et Stallion
est paru dans le numéro 14 de juin 1995 du Linux Journal.
Il est disponible à
http://www.ssc.com/lj/issue14
.
Les modems dits ``Winmodems'', par exemple l'USR Sportster Winmodem et l'IBM Aptiva MWAVE, ne sont pas supportés sous Linux. Ils utilisent des technologies propriétaires nécessitant des gestionnaires de périphériques spéciaux pour Windows. Les modems nécessitant des gestionnaires Rockwell RPI sont à éviter pour la même raison.
Les cartes série intelligentes nécessitant des gestionnaires non disponibles sous Linux, ne pourront pas fonctionner.
Un port d'E/S permet de recevoir des données depuis, et d'en envoyer à partir d'un ordinateur. Il existe plusieurs types de ports d'E/S, comme les ports série, les ports parallèles, les contrôleurs de disques durs, les cartes Ethernet, etc. Les modems et les terminaux dont nous allons traiter n'utilisent que des ports série. Chacun de ces ports possède une adresse d'E/S, et un vecteur d'interruption (IRQ). Les quatre ports série suivants correspondent à COM1 - COM4 :
ttyS0 (COM1) adresse 0x3f8 IRQ 4
ttyS1 (COM2) adresse 0x2f8 IRQ 3
ttyS2 (COM3) adresse 0x3e8 IRQ 4
ttyS3 (COM4) adresse 0x2e8 IRQ 3
Si aucun port série n'est détecté lors de l'amorçage de Linux,
assurez-vous que leur support a été sélectionné et compilé dans
le noyau. Dans ce document, je me réfère à COM1 pour ttyS0
,
COM2 pour ttyS1
, COM3 pour ttyS2
, et à COM4 pour
ttyS3
. Par défaut, ces ports ont des IRQ communes, et
vous ne pouvez pas les utiliser simultanément dans cette
configuration. Certaines de ces IRQ doivent être réassignées.
Reportez-vous à la section
Puis-je utiliser plus de deux ports série ?.
Sur certaines installations, deux périphériques supplémentaires
vont être créés : /dev/modem
pour le modem et
/dev/mouse
pour la souris. Ce sont des liens
symboliques sur le périphérique approprié (dans le répertoire
/dev
) que vous avez spécifié lors de l'installation.
Si vous possédez une souris de type bus PS/2,
/dev/mouse
pointera correctement sur le périphérique de
la souris bus.
Plusieurs discussions ont porté sur les avantages et
inconvénients de ces pseudo-périphériques /dev/mouse
et
/dev/modem
. Personnellement, je décourage
fortement l'utilisation de ces liens. En particulier, si
vous prévoyez d'employer plusieurs modems pour les connexions
entrantes sur /dev/modem
, des problèmes peuvent
apparaître à cause des fichiers de verrouillage (lock
files). Vous pouvez néanmoins les utiliser si vous le désirez,
mais assurez-vous qu'ils pointent bien sur les bons
périphériques. Cependant, si vous supprimez ces liens,
certaines applications (comme minicom
) peuvent ne plus
fonctionner sans reconfiguration.
/dev
/dev/ttyS0 majeur 4, mineur 64 /dev/cua0 majeur 5, mineur 64
/dev/ttyS1 majeur 4, mineur 65 /dev/cua1 majeur 5, mineur 65
/dev/ttyS2 majeur 4, mineur 66 /dev/cua2 majeur 5, mineur 66
/dev/ttyS3 majeur 4, mineur 67 /dev/cua3 majeur 5, mineur 67
Remarque : toutes les distributions doivent être livrées
avec ces périphériques déjà correctement configurés, ce que vous
pouvez vérifier en tapant les commandes :
linux% ls -l /dev/cua*
linux% ls -l /dev/ttyS*
/dev
Si un périphérique est absent, vous devez le créer avec la
commande mknod
. Par exemple, pour ttyS0
:
linux# mknod -m 666 /dev/cua0 c 5 64
linux# mknod -m 666 /dev/ttyS0 c 4 64
Le script MAKEDEV
, situé dans le répertoire /dev
,
peut être utilisé pour simplifier leur création. Par exemple,
pour ttyS0
:
linux# cd /dev
linux# ./MAKEDEV ttyS0
Cette commande crée les périphériques d'entrée et de sortie
correspondants, et positionne également les bonnes permissions.
Les périphériques utilisés par les cartes multiports sont
dépendants du type de carte que vous possédez. Ils sont listés
en détail dans le fichier rc.serial
fourni avec le
programme setserial
. Je recommande vivement de
récupérer la version la plus récente de setserial
si vous
devez utiliser une telle carte. Vous devrez alors sûrement créer
ces périphériques, soit avec la commande mknod
, soit avec
le script MAKEDEV
. Ils doivent être déclarés en ajoutant
64 au numéro du port. Par exemple, pour ttyS17
:
linux# mknod -m 666 /dev/cua17 c 5 81
linux# mknod -m 666 /dev/ttyS17 c 4 81
Car ``64 + 17 = 81''. En utilisant le script MAKEDEV
, il
suffit d'entrer :
linux# cd /dev
linux# ./MAKEDEV ttyS17
Remarque : le listing des ports COM5-COM8 pour les IO1812 est erroné dans le manuel SIIG. Les valeurs doivent être remplacées par COM5=0x250, COM6=0x258, COM7=0x260, et COM8=0x268.
Remarque : le registre d'état d'interruption (Interrupt Status Register) de la carte Digi PC/8 se trouve en 0x140.
Remarque : pour la carte AST Fourport, le fichier
rc.serial
doit spécifier le paramètre skip_test
.
Lisez les informations fournies avec le gestionnaire. Ces cartes utilisent des périphériques non-standards. Ces informations varient suivant le matériel.
getty
?
getty
est un programme qui gère la phase d'entrée en
session (login) sur un système Unix. Il est indispensable
si vous souhaitez vous loguer sur votre machine Linux avec un
modem. Il n'est par contre pas utile pour des communications
sortantes. Il existe trois versions couramment utilisées avec
Linux : getty_ps
, mgetty
et agetty
. Chacune
possède sa propre syntaxe. Aussi, assurez-vous d'utiliser celle
correspondant à votre version de getty
.
getty_ps
La plupart des distributions installent directement le paquetage
getty_ps
. Il contient deux programmes : getty
pour la console et les terminaux, et uugetty
pour les
modems. Je parlerai essentiellement de cette version, car c'est
celle que j'utilise.
mgetty
mgetty
est un getty
spécialisé pour l'utilisation avec
des modems. Par rapport aux autres versions, mgetty
gère
les fax, et détecte automatiquement les connexions PPP. La
documentation est excellente et suffisante. Veuillez vous y
reporter pour l'installation. Les informations les plus récentes
sur mgetty
peuvent être trouvées à
http://www.leo.org/~doering/mgetty/
.
agetty
agetty
est la troisième variante de getty
. C'est une
version simple complètement fonctionnelle, et plus
particulièrement destinée à l'utilisation des consoles
virtuelles et des terminaux plutôt que des modems.
setserial
?
setserial
est un programme autorisant la consultation et la
modification des différents attributs (adresse de port,
interruption, etc.) d'un périphérique série. Vous pouvez
déterminer le numéro de version installée en lançant
setserial
sans argument.
Lorsque votre système Linux démarre, seuls ttyS{0-3}
sont
configurés avec les IRQ positionnées par défault à 4 et 3. Si
vous possédez d'autres ports série sur d'autres cartes, ou si
ttyS{0-3}
utilisent des IRQ non standards, vous devez
lancer ce programme pour configurer ces ports. Consultez le
manuel pour une description complète des options.
Tout d'abord, assurez-vous d'avoir le bon câble. Votre modem requiert un câble droit, sans inversion de fils. Vous devriez pouvoir vous en procurer dans n'importe quel magasin d'informatique. Vérifiez également le genre des connecteurs. Pour un port à 25 broches, ce sera toujours un modèle mâle DB25, à ne pas confondre avec les ports parallèles à embase femelle DB25. Connectez votre modem sur un de vos ports série. Consultez si nécessaire le manuel de votre modem.
Pour un modem interne, aucun câble n'est nécessaire. De même, aucun port série n'est requis, car la carte modem en possède un interne. Vous devez seulement configurer votre modem pour qu'il utilise une interruption (IRQ) et une adresse d'E/S libres. Reportez-vous au manuel de votre modem, ainsi qu'à la section Puis-je utiliser plus de deux périphériques série ? si vous avez besoin d'aide pour choisir les interruptions et les adresses.
Sur certaines cartes mères, il peut être nécessaire de désactiver les ports série afin d'éviter les conflits avec le modem. Cette manipulation peut être effectuée avec des cavaliers ou les paramètres du BIOS. Consultez le manuel de votre carte mère.
Suite à un bogue des cartes vidéo IBM8514, les modems internes
ne peuvent pas fonctionner sur ttyS3
. Si Linux ne détecte
pas le modem sur ttyS3
, il suffit alors d'utiliser
setserial
pour que le modem fonctionne correctement. Un
modem interne ttyS{0-2}
ne devrait pas poser de problème de
détection. Linux n'effectue pas d'autoconfiguration du
ttyS3
à cause de ce bogue lié à la carte vidéo.
Avant de vous lancez dans le paramétrage assez complexe de SLIP
ou PPP, utilisez kermit
ou n'importe quel autre programme
de communication pour tester votre configuration. La version la
plus récente de kermit
peut être téléchargée depuis
http://www.columbia.edu/kermit/
. L'exemple suivant
suppose que votre modem est sur ttyS3
, et que sa
vitesse est fixée à 115200 bps :
linux# kermit
C-Kermit 6.0.192, 6 Sep 96, for Linux
Copyright (C) 1985, 1996,
Trustees of Columbia University in the City of New York.
Default file-transfer mode is BINARY
Type ? or HELP for help.
C-Kermit>set line /dev/ttyS3
C-Kermit>set carrier-watch off
C-Kermit>set speed 115200
/dev/ttyS3, 115200 bps
C-Kermit>c
Connecting to /dev/ttyS3, speed 115200.
The escape character is Ctrl-\ (ASCII 28, FS)
Type the escape character followed by C to get back,
or followed by ? to see other options.
ATE1Q0V1 ; vous tapez cette chaine puis la touche Entree
OK ; le modem doit repondre comme ca
Si votre modem répond aux commandes AT
, vous pouvez
supposer qu'il fonctionne correctement du côté Linux. Il ne
reste plus qu'à essayer d'appeler un autre modem :
ATDT7654321
où 7654321 est un numéro de téléphone. Utilisez ATDP à la place
de ATDT si vous n'êtes pas connecté à un central numérique.
Votre modem fonctionne si l'appel aboutit.
Pour revenir à l'invite kermit
, appuyez simultanément sur
les touches Ctrl et backslash, puis sur C :
Ctrl-\-C
(Retour a linux)
C-Kermit>quit
linux#
Il s'agissait juste d'un test de numérotation ``à la main''. La
méthode normale est de laisser kermit
numéroter à votre
place à l'aide de sa base de données interne de modems. Par
exemple, pour un modem US Robotics (USR) :
linux# kermit
C-Kermit 6.0.192, 6 Sep 1997, for Linux
Copyright (C) 1985, 1996,
Trustees of Columbia University in the City of New York.
Default file-transfer mode is BINARY
Type ? or HELP for help
C-Kermit>set modem type usr ; Selection du type de modem
C-Kermit>set line /dev/ttyS3 ; Choix du peripherique
C-Kermit>set speed 115200 ; Vitesse de communication
C-Kermit>dial 7654321 ; Numerotation
Number: 7654321
Device=/dev/ttyS3, modem=usr, speed=115200
Call completed.<BEEP>
Connecting to /dev/ttyS3, speed 115200
The escape character is Ctrl-\ (ASCII 28, FS).
Type the escape character followed by C to get back,
or followed by ? to see other options.
Welcome to ...
login:
Reportez-vous à la section Programmes de communication pour plus de liens.
Lorsque vous appelez avec votre modem, paramétrez la vitesse au
débit maximal supporté par votre modem. Les systèmes Linux avec
une version de la libc
supérieure à 5.x supportent des
vitesses jusqu'à 115200 bps. libc
est habituellement située
dans /lib
. Vérifiez dans ce répertoire la version que
vous avez. Si Linux ne reconnaît pas des vitesses de 57600 ou
115200 bps, vous devez alors utiliser le program setserial
pour passer votre port série à une vitesse supérieure.
Reportez-vous à la section
Comment configurer mes ports série à des vitesses supérieures ?.
Sélectionnez ensuite une vitesse de 38400 bps dans votre
programme de communications.
Pour appeler, vous pouvez configurer votre modem comme vous le
voulez. Si vous souhaitez l'utiliser pour des communications
entrantes, vous devez paramétrer votre modem à la même
vitesse que pour getty
. Ainsi, si vous voulez exécuter
getty
à 38400 bps, fixez également la vitesse à 38400 bps
lors du paramétrage du modem, pour éviter une incompatibilité de
vitesses avec l'ordinateur. En général, les réglages d'usine
avec correction d'erreurs et contrôle de flux matériel
correspondent au réglage optimal en mode appelant. Consultez le
manuel du modem pour obtenir ces réglages.
Je vous recommande vivement d'utiliser le contrôle de flux
matériel (RTS/CTS) si votre modem le supporte. Cette
fonctionalité est particulièrement importante lorsque la
compression de données est active. Premièrement, vous devez
autoriser le contrôle de flux RTS/CTS sur le port série. Le
mieux est de le faire au démarrage, par exemple dans
/etc/rc.d/rc.local
ou /etc/rc.d/rc.serial
.
Assurez-vous que ces fichiers sont bien exécutés par le fichier
principal rc.sysinit
. Ensuite, pour chacun des ports série
pour lesquels vous désirez activer le contrôle de flux matériel,
vous devez entrer la commande suivante :
stty crtscts < /dev/ttyS3
Vous devez également activer le contrôle de flux RTS/CTS sur le
modem. Consultez le manuel du modem, car le paramétrage varie
suivant les fabricants. N'oubliez pas de sauvegarder cette
configuration, si votre modem le permet.
getty_ps
?Faites déjà fonctionner correctement votre modem en mode appelant. Si vous n'avez pas encore lu la section Comment puis-je appeler avec mon modem ?, lisez-la maintenant ! Elle contient des informations importantes sur la configuration. Il n'est pas nécessaire de lire cette section si vous souhaitez juste appeler avec votre modem.
Encore une fois, le modem doit être spécialement configuré
(avec les commandes AT
) afin de pouvoir être utilisé aussi
bien en appelant qu'en appelé :
E1 echo local active en mode commande
Q0 envoie les codes de retour
V1 envoie les reponses sous la forme de donnees textuelles
S0=0 decrochage automatique desactive (uugetty s'en occupe avec l'option WAITFOR)
Si ces options ne sont pas sélectionnées, il se peut que la
chaîne d'initialisation définie dans le fichier de
configuration, ne fonctionne pas.
&C1 le signal DCD est haut seulement apres la connexion
&S0 DSR est toujours haut
un changement d'etat du DTR reinitialise le modem (dependant du fabricant - RTFM)
Ces réglages déterminent le comportement du modem au début et à
la fin d'un appel.
Si votre modem ne permet pas la sauvegarde d'un profil, ces paramètres peuvent être indiqués dans la chaîne d'initialisation du fichier de configuration. Certains modems sont pourvus de commutateurs DIP qui affectent les valeurs des registres. Assurez-vous également qu'ils sont correctement configurés.
J'ai débuté une compilation de configurations pour différents
modèles de modems. Pour l'instant, j'en ai seulement quelques
uns. Ne vous privez donc pas de m'envoyer vos paramétrages
opérationnels. Cette collection est récupérable à
ftp://ftp.cc.gatech.edu/pub/people/gregh/modem-configs
.
Remarque : pour que mon modem USR Courier V.34 se
réinitialise correctement à l'ouverture du signal DTR, je suis
obligé de forcer &D2
et S13=1
(le bit 0 du
registre S13 est mis à 1). On m'a confirmé que ça fonctionnait
aussi sur les modems USR Sportster V.34.
Remarque : certains modems Supra traitent le signal DCD
différement. Dans ce cas, essayez avec &C0
et non
&C1
. &D2
doit également être positionné afin
de gérer correctement le DTR.
getty_ps
Récupérez la dernière version à partir de
sunsite.unc.edu:/pub/Linux/system/serial
. Les
versions 2.0.7j et ultérieures sont indispensables pour les
hauts débits (57600 and 115200 bps). Vous devez aussi avoir la
libc 5.x ou supérieure.
Par défaut, getty_ps
est conforme au FSSTND Linux (File
System Standard - norme de système de fichiers), ce qui
implique que les binaires résident dans /sbin
, et les
fichiers verrous (lock files) dans /var/lock
.
Assurez-vous donc que le répertoire /var/lock
existe
bien.
Si vous ne souhaitez pas la conformité FSSTND, les binaires
seront stockés dans /etc
, les fichiers de
configuration dans /etc/default/{uu}getty.ttyS
N,
et les fichiers verrous dans /usr/spool/uucp
. Je
recommande cette méthode en cas d'utilisation conjointe avec
UUCP afin que les fichiers verrous soient bien partagés entre
getty_ps
et UUCP.
getty_ps
peut aussi utiliser syslogd
pour enregistrer
les messages. Reportez-vous aux pages de manuel syslogd(1)
et syslog.conf(5)
pour configurer syslogd
, s'il ne
tourne pas déjà. Les messages sont enregistrés avec la priorité
LOG_AUTH, les erreurs avec LOG_ERR, et les informations de
débogage avec LOG_DEBUG. Si vous ne souhaitez pas utiliser
syslogd
, éditez tune.h
dans le répertoire des fichiers
source de getty_ps
pour enregistrer les messages dans un
fichier, /var/adm/getty.log
par défaut.
Vous devez donc décider si vous voulez la conformité FSSTND, les
possibilités offertes par syslog, ou une combinaison des deux.
Modifiez en conséquence les fichiers Makefile
, tune.h
et config.h
. Il ne reste plus qu'à compiler et installer le
paquetage, en suivant les instructions fournies.
À partir de maintenant, toutes les références à getty
concerneront getty_ps
, et celles à uugetty
le
programme uugetty
fourni avec le paquetage getty_ps
.
Ces instructions ne sont pas applicables à mgetty
ou
agetty
.
uugetty
uugetty
, qui assure d'importantes vérifications sur les
fichiers verrous, sera utilisé pour se connecter sur votre
modem. Mettez à jour /etc/gettydefs
pour inclure les
différentes entrées pour les modems, si elles ne sont pas déjà
présentes (remarquez que ces entrées sont rebouclées sur
elles-mêmes et autorisent donc différentes vitesses - une ligne
vide est nécessaire entre deux entrées) :
# Entrees modem
115200# B115200 CS8 # B115200 SANE -ISTRIP HUPCL #@S @L @B login: #57600
57600# B57600 CS8 # B57600 SANE -ISTRIP HUPCL #@S @L @B login: #38400
38400# B38400 CS8 # B38400 SANE -ISTRIP HUPCL #@S @L @B login: #19200
19200# B19200 CS8 # B19200 SANE -ISTRIP HUPCL #@S @L @B login: #9600
9600# B9600 CS8 # B9600 SANE -ISTRIP HUPCL #@S @L @B login: #2400
2400# B2400 CS8 # B2400 SANE -ISTRIP HUPCL #@S @L @B login: #115200
Si votre modem permet des vitesses de 9600 bps ou plus avec
compression de données, vous pouvez fixer une vitesse constante
pour le port série et laisser le modem choisir la vitesse de
connexion. Le fichier /etc/gettydefs
se simplifie et ne
nécessite plus qu'une seule ligne pour le modem, par
exemple :
# vitesse fixe 115200
F115200# B115200 CS8 # B115200 SANE -ISTRIP HUPCL #@S @L @B login: #F115200
Si le contrôle de flux RTS/CTS est activé sur votre modem, le
drapeau CRTSCTS
peut être ajouté dans les entrées :
# vitesse fixe 115200 avec controle de flux materiel
F115200# B115200 CS8 CRTSCTS # B115200 SANE -ISTRIP HUPCL CRTSCTS #@S @L @B login: #F115200
Si vous le désirez, uugetty
peut imprimer quelques
informations sur le système dans la bannière de login. Dans mes
exemples, j'ai fait figurer le nom du système, le port série,
ainsi que la vitesse courante en bps. D'autres champs sont
disponibles :
@B La vitesse courante en bps (evaluee lorsque le @B est affiche).
@D La date courante (MM/DD/YY).
@L Le port serie auquel getty est attache.
@S Le nom du systeme.
@T L'heure courante (HH:MM:SS / 24-heures).
@U Le nombre d'utilisateurs actuellement connectes. Il s'agit du
nombre d'entrees dans le fichier /etc/utmp qui possedent un
champ ut_name non nul.
@V La valeur de VERSION, telle qu'elle est definie dans le fichier
des valeurs par defaut.
Pour afficher un simple '@', utilisez soit '\@', soit '@@'.
Ensuite, assurez-vous de connaître un périphérique d'entrée et
de sortie pour le port série dédié au modem. Si votre modem est
attaché à ttyS3
, aucun périphérique correct n'existe et
vous devez donc le créer (voir la section
Créer les périphériques dans <TT>/dev</TT>). Si vous
souhaitez pouvoir appeler avec votre modem alors que
uugetty
est en attente de connexion sur le même port,
utilisez le périphérique /dev/cua
N à la place de
/dev/ttyS
N.
Une fois que vous avez terminé l'édition de
/etc/gettydefs
, vous pouvez en vérifier la syntaxe
par :
linux# getty -c /etc/gettydefs
uugetty
De nombreuses options peuvent être configurées dans des fichiers
séparés pour chacun des ports présents. Le fichier
/etc/conf.uugetty
sert à toutes les instances de
uugetty
, alors que /etc/conf.uugetty.ttyS
N
est spécifique à un seul port. Des exemples de fichiers de
configuration sont disponibles parmi les fichiers sources de
getty_ps
livrés avec la plupart des distributions Linux.
Ces exemples ne sont pas repris dans ce document pour des
problèmes d'espace. Notez que pour les versions anciennes de
getty
(avant la 2.0.7e), ou si vous n'utilisez pas la
conformité FSSTND, le fichier par défaut réside dans
/etc/default/uugetty.ttyS
N. Mon fichier
/etc/conf.uugetty.ttyS3
ressemble à :
# exemple de fichier de configuration uugetty pour un modem compatible
# Hayes en mode appele
#
# fichier verrou alternatif... s'il existe, uugetty est relance afin de
# reinitialiser le modem
ALTLOCK=cua3
ALTLINE=cua3
# port serie a initialiser
INITLINE=cua3
# delai de liberation de la ligne en cas d'inactivite...
TIMEOUT=60
# chaine d'initialisation du modem...
# format : <expect> <send> ... (protocole de connexion)
INIT="" AT\r OK\r\n
WAITFOR=RING
CONNECT="" ATA\r CONNECT\s\A
# delai d'attente avant l'envoi de la banniere
DELAY=1
#DEBUG=010
Ajoutez la ligne suivante dans /etc/inittab
, afin que
uugetty
soit automatiquement lancé sur le port série (en
adaptant pour votre configuration la localisation du fichier de
configuration, le port, la vitesse, et le type de terminal par
défaut) :
S3:456:respawn:/sbin/uugetty -d /etc/default/uugetty.ttyS3 ttyS3 F115200 vt100
Redémarrez init
:
linux# init q
La vitesse maximale supportée par le modem a été sélectionnée
dans /etc/inittab
.
À partir de maintenant, Linux est en attente de connexions sur le port série. Appelez depuis une autre machine et loguez-vous sur votre système Linux.
uugetty
possède de nombreuses autres options, décrites en
détail dans la page de manuel getty(1m)
. Entre autres
choses, on peut y trouver des fonctionnalités de programmation
horaire (scheduling), et de rappel (ringback).
Ces instructions permettent aussi bien de connecter des terminaux que d'autres ordinateurs sur le port série de votre machine Linux.
Assurez-vous de posséder le bon type de câble. Un câble null modem acheté dans n'importe quel magasin informatique fera l'affaire, mais il doit s'agir effectivement d'un câble null modem ! De nombreux magasins d'informatique les vendent comme des câbles pour imprimante série. Vérifiez que vous utilisez bien le port série (embase mâle DB25 ou DB9), et non le port parallèle (embase femelle DB25 ou Centronics).
Pour un connecteur DB25, il faut au minimum :
DB25 male du PC DB25 du terminal TxD Donnees emises 2 --> 3 RxD Donnees recues RxD Donnees recues 3 <-- 2 TxD Donnees emises SG Masse du signal 7 --- 7 SG Masse du signal
Si vous voulez profiter du contrôle de flux matériel, la connexion null modem doit être intégralement câblée :
DB25 male du PC DB25 du terminal TxD Donnees emises 2 --> 3 RxD Donnees recues RxD Donnees recues 3 <-- 2 TxD Donnees emises RTS Demande pour emettre 4 --> 5 CTS Pret a emettre CTS Pret a emettre 5 <-- 4 RTS Demande pour emettre DSR Poste de donnees pret 6 | DCD Detection de porteuse 8 <-- 20 DTR Terminal de donnees pret SG Masse du signal 7 --- 7 SG Masse du signal 6 DSR Poste de donnees pret | DTR Terminal pret 20 --> 8 DCD Detection de porteuse
Si vous avez un connecteur DB9, vous pouvez essayer :
DB9 du PC DB25 du terminal RxD Donnees recues 2 <-- 2 TxD Donnees emises TxD Donnees emises 3 --> 3 RxD Donnees recues SG Masse du signal 5 --- 7 SG Masse du signal
Pour un câble complet DB9-DB25, on obtient :
DB9 du PC DB25 du terminal RxD Donnees recues 2 <-- 2 TxD Donnees emises TxD Donnees emises 3 --> 3 RxD Donnees recues 6 DSR Poste de donnees pret | DTR Terminal pret 4 --> 8 DCD Detection de porteuse SG Masse du signal 5 --- 7 SG Masse du signal DCD Detection de porteuse 1 | DSR Poste de donnees pret 6 <-- 20 DTR Terminal de donnees pret RTS Demande pour emettre 7 --> 5 CTS Pret a emettre CTS Pret a emettre 8 <-- 4 RTS Demande pour emettre (RI Indicateur sonnerie 9 pas necessaire)(Eh oui, les broches 2 et 3 ont effectivement la signification opposée entre les connecteurs DB9 et DB25 !)
Ceux qui ne possèdent pas de câble null modem complet devront user d'une astuce afin que le PC reçoive (de lui-même) les acquittements qu'il demande avec le contrôle de flux matériel : sur le connecteur côté PC, rebouclez ensemble RTS et CTS, ainsi que DSR, DCD et DTR.
Maintenant que avez le bon type de câble, il vous reste à connecter votre terminal sur votre ordinateur. Si possible, demandez au terminal d'ignorer les signaux de contrôle pour modems, et essayez de le paramétrer avec une vitesse de 9600 bps, 8 bits de données, 1 bit de stop, et pas de parité.
getty
Si elles ne sont pas déjà présentes, ajoutez dans
/etc/gettydefs
les entrées destinées à getty
pour
votre terminal,
# Entree de terminal simple a 38400 bps
DT38400# B38400 CS8 CLOCAL # B38400 SANE -ISTRIP CLOCAL #@S @L login: #DT38400
# Entree de terminal simple a 19200 bps
DT19200# B19200 CS8 CLOCAL # B19200 SANE -ISTRIP CLOCAL #@S @L login: #DT19200
# Entree de terminal simple a 9600 bps
DT9600# B9600 CS8 CLOCAL # B9600 SANE -ISTRIP CLOCAL #@S @L login: #DT9600
Si vous le désirez, getty
peut imprimer quelques
informations sur le système dans la bannière de login. Dans mes
exemples, j'ai fait figurer le nom du système ainsi que le port
série. D'autres variables sont disponibles :
@B La vitesse courante en bps (evaluee lorsque le @B est affiche).
@D La date courante (MM/DD/YY).
@L Le port serie auquel getty est attache.
@S Le nom du systeme.
@T L'heure courante (HH:MM:SS / 24-heures).
@U Le nombre d'utilisateurs actuellement connectes. Il s'agit du
nombre d'entrees dans le fichier /etc/utmp qui possedent un
champ ut_name non nul.
@V La valeur de VERSION, telle qu'elle est definie dans le fichier
des valeurs par defaut.
Pour afficher un simple '@', utilisez soit '\@', soit '@@'.
Une fois l'édition de /etc/gettydefs
terminée, vous
pouvez en vérifier la syntaxe par :
linux# getty -c /etc/gettydefs
Assurez-vous qu'il n'existe pas déjà de fichier de configuration
getty
ou uugetty
pour le port série auquel vous avez
attaché votre terminal
(/etc/default/{uu}getty.ttyS
N ou
/etc/conf.{uu}getty.ttyS
N), car il risque
probablement d'interférer avec l'instance de getty
du
terminal. Supprimez le fichier s'il existe.
Éditez la ligne suivante dans /etc/inittab
, afin que
getty
soit lancé sur le port série (en adaptant pour votre
configuration le port, la vitesse, et le type de terminal par
défaut) :
S1:456:respawn:/sbin/getty ttyS1 DT9600 vt100
Redémarrez init
:
linux# init q
Vous devez maintenant voir apparaître une invite de session sur
le terminal. Il peut néanmoins être nécessaire de taper sur la
touche Entrée
pour avertir le terminal.
Nombreux sont ceux qui se servent d'autres PC comme des
terminaux rattachés à des systèmes Linux. Par exemple, des vieux
PC 8088 ou 80286 sont parfaits pour cet usage. Vous avez juste
besoin d'une disquette de démarrage DOS et d'un programme de
communications pour faire tourner votre terminal-PC. kermit
fonctionne très bien dans cette configuration. Des versions
compilées de kermit
pour n'importe quel système
d'exploitation sont disponibles sur
http://www.columbia.edu/kermit/
. D'autres
programmes populaires de communications sous DOS, comme
telix
ou procomm
remplissent également très bien cette
fonction. Soyez juste sûr de fournir des informations correctes
lors du paramétrage des communications de votre terminal-PC.
Il n'est pas nécessaire que vous lisiez cette section, à moins que vous utilisiez au moins trois ports série... (mais pas sur une carte multiports).
N'importe quel port série libre est utilisable. La seule limitation réside dans le nombre d'interruptions (IRQ) et d'adresses de port d'entrée/sortie à utiliser. Cette limitation n'est pas spécifique à Linux, mais est due au bus du PC. Chaque périphérique série (port série, modem interne, carte série) doit posséder ses propres interruption et adresse.
Les cartes série multiports sont spécialement conçues pour partager la même interruption sur tous les ports qu'elles possèdent. Linux communique avec elles en sélectionnant une adresse d'entrée/sortie différente pour chaque port de ces cartes.
Par défaut sur un PC, l'IRQ 4 est partagée entre ttyS0
et
ttyS2
, et l'IRQ 3 entre ttyS1
et ttyS3
. Les
interruptions en cours d'utilisation sont regroupées dans
/proc/interrupts
. Pour se servir de plus de deux ports
série, leur interruption doit être réassignée, par exemple en
choisissant celle d'un port parallèle. En effet, les IRQ 5 et
7 sont sur un PC normalement attribuées aux ports parallèles,
mais peu de personnes en possèdent deux. Vous pouvez donc
réassigner une de ces interruptions à un port série, et
continuer à utiliser joyeusement votre port parallèle !
Cette manipulation requiert le programme setserial
. De
plus, il vous faudra ajuster certains cavaliers sur vos cartes
(à vérifier sur les manuels des cartes) pour fixer les IRQ.
Vous devez vous arranger pour avoir une IRQ unique pour chacun
des ports série. Voici comment je configure les miens dans
/etc/rc.d/rc.local
(cette initialisation doit avoir
lieu lors du démarrage) :
/sbin/setserial /dev/ttyS0 irq 3 # ma souris
/sbin/setserial /dev/ttyS1 irq 4 # mon terminal Wyse
/sbin/setserial /dev/ttyS2 irq 5 # mon modem Zoom
/sbin/setserial /dev/ttyS3 irq 9 # mon modem USR
Assignations standards des IRQ :
IRQ 0 Base de temps 0 IRQ 1 Clavier IRQ 2 Cascade pour le deuxieme controleur d'IRQ IRQ 3 Port serie 2 IRQ 4 Port serie 1 IRQ 5 Port parallele 2 IRQ 6 Disquette IRQ 7 Port parallele 1 IRQ 8 Horloge temps-reel (RTC) IRQ 9 Redirige vers l'IRQ2 IRQ 10 Non assignee IRQ 11 Non assignee IRQ 12 Non assignee IRQ 13 Coprocesseur mathematique IRQ 14 Controleur de disques durs 1 IRQ 15 Controleur de disques durs 2
Il n'existe pas vraiment de Bonne Technique pour choisir les interruptions. Il faut juste s'assurer qu'elles ne sont pas déjà utilisées par la carte mère, ou une autre carte. 2, 3, 4, 5, ou 7 est généralement un bon choix. ``Non assignée'' signifie que rien de standard n'utilise cette IRQ. Notez également que l'IRQ2 et l'IRQ9 sont identiques : vous pouvez donc spécifier aussi bien 2 que 9, le gestionnaire de périphériques est très compréhensif. Si vous possédez une carte série avec un connecteur de bus 16 bits, vous pouvez également utiliser l'IRQ 10, 11, 12 ou 15.
N'utilisez pas les IRQ 0, 1, 6, 8, 13 et 14 ! Elles sont
réservées par la carte mère. Une fois le paramétrage effectué,
vérifiez l'absence de conflit avec /proc/interrupts
.
Vous devez ensuite fixer les adresses des ports. Vérifiez le manuel pour la position des cavaliers. Comme pour les interruptions, chaque périphérique série doit posséder sa propre adresse. Par défaut, les ports sont paramétrés de la manière suivante :
ttyS0 adresse 0x3f8
ttyS1 adresse 0x2f8
ttyS2 adresse 0x3e8
ttyS3 adresse 0x2e8
Choisissez les adresses à affecter à chaque port série, et
positionnez les cavaliers sur la carte en conséquence. Ainsi,
j'ai mon modem sur ttyS3
, ma souris sur ttyS0
,
et mon terminal sur ttyS2
.
Au prochain démarrage, Linux devrait voir vos ports séries aux
adresses que vous avez sélectionnées. Par contre, les IRQ vues
par Linux peuvent ne pas correspondre avec celles que vous avez
configurées. Ne vous inquiétez pas : Linux ne sait pas
détecter les IRQ au démarrage, car c'est assez aléatoire et le
résultat peut être faux. Utilisez setserial
pour spécifier
à Linux quelles interruptions sont associées aux ports, puis
vérifiez après redémarrage de Linux les adresses des ports
d'entrée/sortie avec /proc/ioports
.
Cette section a pour but de vous aider à déterminer la vitesse
du modem à utiliser avec un programme de communications ou
getty
.
spd_hi
de
setserial
.
Pour les modems 28800 ou 33600 bps (V.FC ou V.34), utiliser
l'option spd_vhi
(4 * 28800 = 115200).
Enfin, fixez la vitesse à 38400 bps dans votre programme de
communications ou /etc/inittab
. Vous êtes maintenant en
grande vitesse ! Assurez-vous de posséder des UART 16550A.
Il existe des vitesses nommées 57600 et 115200 dans les versions
de libc
supérieures ou égales à 5.x (à vérifier dans le
répertoire /lib
). Dans ce cas, vous pouvez les
sélectionner directement (sans passer par setserial
) si vos
applications ont été compilées de manière à en tirer avantage.
Il existe tellement de distributions Linux, que le mieux à faire
est d'essayer directement ces vitesses si votre distribution est
assez récente.
Avant de fixer la configuration de setserial
dans
/etc/rc.d/rc.serial
ou /etc/rc.d/rc.local
afin
qu'elle soit prise en compte au démarrage, il est préférable de
l'essayer manuellement. Par exemple, pour fixer ttyS3
à
115200 bps, mon fichier /etc/rc.d/rc.local
contient :
/sbin/setserial /dev/ttyS3 spd_vhi
Assurez-vous que le chemin d'accès à setserial
est valide,
de même que le nom du périphérique. Le paramétrage d'un port
série peut être vérifié par :
setserial -a /dev/ttyS3
Voici une liste de logiciels de communications que vous pouvez télécharger par FTP, s'ils ne sont pas fournis dans votre distribution :
ecu
- un programme de communicationsminicom
- un programme de communications du genre de
telix
pcomm
- un programme de communications du genre de
procomm
avec protocole zmodemseyon
- un programme de communications sous X11xc
- paquetage de communications xcommterm
et SLiRP
qui offrent des fonctionnalités TCP/IP à partir d'un compte
shell. screen
est un autre programme multi-sessions qui se
comporte comme les consoles virtuelles.callback
est un programme permettant à votre modem de
se faire rappeler.mgetty+fax
gère le mode FAX, et offre un getty
alternatif.ZyXEL
est un programme de contrôle pour les modems
ZyXEL U-1496. Il gère les appels entrants et sortants, la
sécurité pour le rappel automatique, le mode FAX, et possède des
fonctions de messagerie vocale.
ftp://sunsite.unc.edu/pub/Linux/system/network/serial
.
ftp://sunsite.unc.edu/pub/Linux/system/serial
et
ftp://sunsite.unc.edu/pub/Linux/apps/serialcomm
ou
sur l'un des nombreux sites miroirs.Je vous présente ici quelques astuces que vous pourrez trouver utiles...
kermit
et zmodem
Pour utiliser le protocole zmodem avec kermit
, ajoutez les
lignes suivantes dans votre .kermrc
:
define rz !rz < /dev/ttyS3 > /dev/ttyS3
define sz !sz \%0 > /dev/ttyS3 < /dev/ttyS3
Soyez sûr de positionner le port série auquel votre modem est
rattaché. Il suffit alors de taper rz
ou sz
<filename>
à l'invite de commandes de kermit
.
Pour sélectionner automagiquement le type de terminal au début
d'une session, ajoutez-le dans l'entrée correspondante de
/etc/inittab
. Par exemple, avec un terminal VT100 sur
ttyS1
, j'ajouterais ``vt100'' en paramètre de la commande
getty
:
S1:456:respawn:/sbin/getty ttyS1 DT9600 vt100
Vous pouvez également utiliser tset
pour positionner les
caractéristiques du terminal à l'entrée en session,
indépendamment des valeurs par défaut.
ls
en couleurs sur les connexions série
Si l'émulation de votre terminal ne supporte pas correctement
l'option couleur de ls
, désactivez-la. Certaines
installations l'utilisent par défaut (ls --color
ou ls
--colour
). Vérifiez les alias sur ls
dans
/etc/profile
et /etc/csh.cshrc
. Vous pouvez
également créer un nouvel alias de ls
sur ls
--no-color
, si vous ne souhaitez pas modifier les valeurs par
défaut.
Il existe pour cela un programme appelé vtprint
, disponible
sur
ftp://ftp.sdsu.edu/pub/vtprint
, et sur
http://www.sdsu.edu/~garrett
.
Un deuxième programme est xprt
. Il peut être téléchargé
depuis
ftp://sunsite.unc.edu/pub/Linux/system/printing
.
Effectivement, Linux peut détecter et paramétrer les périphériques série automatiquement au démarrage en ajoutant par exemple la ligne :
/sbin/setserial /dev/ttyS3 auto_irq skip_test autoconfig
dans votre fichier /etc/rc.d/rc.local
ou
/etc/rc.d/rc.serial
. Répétez la manipulation pour
chacun des ports série qui doit être configuré automatiquement.
Soyez juste sûr de fournir un nom de périphérique existant sur
votre machine.
Référez-vous au fichier rc.serial
fourni avec
setserial
pour les adresses et les IRQ de ces cartes.
Beaucoup de paramètres y sont détaillés concernant les cartes
multiports, y compris les adresses et les noms des périphériques
à utiliser.
Un article dans le numéro 36 du Linux Journal
(
http://www.ssc.com/lj/issue36/index.html
) explique
comment utiliser un terminal comme une console. Malheureusement,
l'adresse électronique de l'auteur ne semble pas correcte car
les messages reviennent. J'espère que cet article figurera
bientôt sur le site WEB du Linux Journal à l'URL mentionnée
ci-dessus. (NdT : cet article est maintenant
disponible en ligne à
http://www.ssc.com/lj/issue36/console.html
)
Si vous jugez le débit de vos ports série lent, ou si des
erreurs d'écrasement de caractères à la réception (overrun
errors) se produisent sur un système muni de disques durs
(E)IDE, utilisez hdparm
pour modifier certains des
paramètres de ces disques, notamment le démasquage des autres
IRQ pendant les interruptions disque. Cette manipulation
augmentera le taux de réponse et aidera à supprimer les
écrasements de caractères. Lisez bien les pages de manuel, car
certaines combinaisons sont plus ou moins bien supportées
suivant les disques et les contrôleurs utilisés, et peuvent
provoquer une corruption du système de fichiers.
Regardez également l'utilitaire irqtune
qui permet de
modifier la priorité de l'IRQ d'un périphérique, par exemple
celle du port série lié au modem. La FAQ d'irqtune
est
disponible sur
http://www.best.com/~cae/irqtune
.
Cette section n'est absolument pas nécessaire à la compréhension des ports série sous Linux, mais peut néanmoins vous apporter quelques éclaircissements sur Unix et le monde des télécommunications.
Un fichier verrou est simplement un fichier qui indique qu'un
périphérique particulier est en cours d'utilisation. Ils sont
regroupés dans /usr/spool/uucp
ou /var/lock
.
Sous Linux, ils se nomment LCK..
nom où nom est
soit un nom de périphérique, soit un nom de site UUCP. Certains
processus créent de tels fichiers pour s'assurer l'accès
exclusif aux périphériques. Par exemple, si vous appelez avec
votre modem, un fichier verrou va être créé pour avertir les
autres processus que le modem est déjà en cours d'utilisation.
Les verrous contiennent principalement le PID du processus qui
s'est attribué le périphérique. La plupart des programmes
regardent dans un premier temps si un fichier verrou existe,
puis s'il est toujours valide en recherchant dans la table des
processus le programme qui a verrouillé le périphérique. Si le
fichier verrou est toujours valide, alors le nouveau programme
doit s'arrêter. Dans le cas contraire, certains programmes
suppriment le fichier verrou périmé, et utilisent le
périphérique en créant leur propre verrou à l'intérieur du
processus. D'autres programmes s'arrêtent tout simplement et
préviennent l'utilisateur que le périphérique est déjà utilisé.
``baud'' et ``bps'' font certainement partie des termes les plus mal utilisés dans le monde de l'informatique et des télécommunications. Ils sont souvent considérés à tort comme équivalents, alors qu'ils ne le sont pas !
Le baud représente la fréquence de (dé)modulation d'un signal, par exemple celui envoyé ou reçu par un modem (modulateur-démodulateur), c'est-à-dire le nombre de fois où il change par seconde. Par exemple, 1200 bauds implique que le signal change d'état toutes les 833 microsecondes. Les fréquences de (dé)modulation les plus courantes pour un modem sont 50, 75, 110, 300, 600, 1200, et 2400 bauds. La plupart des modems hautes vitesses fonctionnent à 2400 bauds. Les fréquences plus élevées sont plus difficiles à atteindre. Cette limitation est principalement due aux basses performances des lignes téléphoniques dédiées essentiellement au transport de la voix. Plusieurs bits sont alors encodés par baud, ce qui permet d'obtenir des taux de transfert en bits plus élevés qu'en bauds. L'étymologie du mot ``baud'' vient de l'inventeur de l'imprimante télégraphique asynchrone, Émile Baudot.
Le taux de transfert en bps représente le nombre de bits transmis en une seconde. Les vitesses en bps les plus courantes sont 50, 75, 110, 300, 1200, 2400, 9600, ... 115200. Les modems avec compression V.42bis (rapport maximal de 4 à 1) activée sont capables théroriquement d'atteindre des vitesses de 115200 bps. C'est l'usage mauvais le plus courant du terme ``baud''.
Donc, si les modems hautes vitesses fonctionnent à 2400 bauds, comment peuvent-ils émettre à 14400 bps ? En fait, les modems atteignent des taux de transfert en bps supérieurs à la fréquence de modulation, en codant plusieurs bits dans un seul changement d'amplitude ou de phase du signal. Ainsi, quand 2 bits ou plus sont codés par baud, la vitesse en bps dépasse la fréquence en bauds. Quand votre modem se connecte à 14400 bps, il envoie effectivement 6 bits à chaque changement de phase, à 2400 bauds.
Cette confusion entre bauds et bps date du temps où les taux de transfert étaient faibles, et où la vitesse en bps égalait la fréquence de modulation en bauds. Par exemple, un modem à 300 bps fonctionne à une fréquence de 300 bauds. Les deux valeurs ont commencé à diverger avec l'apparition des modems hautes vitesses.
Les UART (Universal Asyncronous Receiver Transmitter - Émetteur Récepteur Universel Asynchrone) sont des circuits électroniques équipant les cartes série des PC. Ils servent à transformer les données en bits, à les envoyer sur la ligne série, puis à reconstruire ces données à l'autre bout. Ils travaillent sur des octets, qui correspondent justement à la taille des caractères ASCII.
Supposons qu'un terminal est connecté à votre PC. Quand vous tapez un caractère, le terminal l'envoie à un émetteur (qui est aussi un UART). L'émetteur envoie alors cet octet sur la ligne série, bit par bit, et à une vitesse spécifique. Du côté PC, l'UART réceptionne ces bits, reconstruit l'octet, et enfin le place dans une zone mémoire.
Il existe essentiellement deux types d'UART : les simples (8250 et 16450), et ceux dotés de FIFO (16550A). Pour comprendre les différences qui existent entre ces circuits, il faut examiner ce qui se passe quand un UART envoie ou reçoit un octet.
L'UART lui-même ne fait rien avec les données ; il s'occupe juste de les émettre ou les réceptionner. Le CPU reçoit une interruption du périphérique série chaque fois qu'un octet part ou arrive. Le CPU déplace alors l'octet reçu du périphérique série vers une zone mémoire, ou alors il redonne à l'UART un nouvel octet à transmettre. Les UART 8250 et 16450 ne possèdent qu'une zone tampon d'un octet, ce qui signifie que le CPU est interrompu à chaque caractère. Ça fonctionne aux vitesses faibles, mais pour des vitesses élevées, le CPU est tellement occupé par l'UART, qu'il n'a plus assez de temps pour les autres tâches. Dans certains cas, le CPU ne peut pas répondre à l'interruption assez vite, et les caractères sont alors écrasés (overrun error).
Les UART 16550 sont alors utiles car ils sont équipés de tampons FIFO de 16 octets, c'est-à-dire qu'ils peuvent émettre ou recevoir jusqu'à 16 octets avant d'interrompre le CPU. Bien que ce seuil d'interruption soit rarement fixé à 16, ça représente quand même un avantage significatif par rapport aux UART dotés d'un tampon d'un seul octet. Le CPU est alors interrompu moins souvent et peut consacrer plus de temps aux autres tâches. Les données ne sont donc plus perdues. (Il existe également un UART 16550, considéré comme un 16450 car il est défectueux.)
En général, les 8250 et 16450 peuvent suffire pour des vitesses n'excédant pas 38400 bps. À des vitesses supérieures, vous pouvez voir apparaître des pertes de caractères. D'autres systèmes d'exploitation pour PC, comme DOS (définition approximative dans ce cas), qui ne sont pas multitâches, peuvent à la rigueur mieux se débrouiller avec des 8250 ou des 16450. C'est pour cela que certaines personnes ne constatent aucune perte de données, jusqu'au moment où elles passent à Linux.
Les cartes multiports intelligentes utilisent des DSP (Digital Signal Processors - processeurs de signaux digitaux) pour assurer des fonctions supplémentaires de contrôle et de mises en mémoire tampon, ce qui permet de décharger encore plus le CPU. Par exemple, les cartes Cyclades Cyclom et Stallion EasyIO possèdent un UART RISC Cirrus Logic CD1400. La plupart des autres cartes sont dotées de CPU 80186, voire de CPU RISC spécifiques, pour assurer les entrées/sorties série.
Gardez à l'esprit que ces UART ne sont pas mauvais, mais qu'ils ne suffisent pas pour des vitesses élevées. Vous ne devriez pas rencontrer de problème en connectant un terminal ou une souris sur de tels UART. Par contre, les 16550A sont définitivement un must pour les modems hautes vitesses.
Les cartes à base d'UART 16550A sont à peine plus chères que celles à base de 16450. De même, il est possible de remplacer les UART 16450 existants sur une carte par des 16550A. Ces circuits sont compatibles broche à broche. Certaines cartes sont même équipées à cet effet d'UART montés sur support. Sinon, il faudra souder. Remarquez que vous vous éviterez sûrement pas mal de soucis en achetant directement une nouvelle carte.
Assurez-vous d'utiliser une syntaxe correcte pour votre version
de init
. En effet, chaque programme init
ou presque a
une syntaxe spécifique pour son fichier de configuration
/etc/inittab
. De même, vérifiez les paramètres que vous
passez à votre getty
.
Ce problème peut survenir quand les signaux DCD ou DTR ne sont
pas positionnés correctement. DCD doit être levé seulement lors
d'une connexion (ie quelqu'un est déjà connecté), et non
pas quand getty
scrute le port. Assurez-vous donc que le
modem est configuré pour lever le signal DCD seulement en
connexion. DTR doit être positionné dès qu'un processus utilise
ou scrute la ligne, par exemple getty
, kermit
, ou
n'importe quel autre programme de communications.
Une autre cause possible est que l'IRQ assignée au port série est déjà prise par un autre périphérique. En effet, lors de son initialisation, chaque périphérique demande l'autorisation à Linux d'utiliser l'IRQ sélectionnée. Linux garde une trace de l'affectation des interruptions, et si une IRQ est en cours d'utilisation, votre périphérique ne pourra pas s'initialiser. Celui-ci n'a aucun moyen de vous prévenir, excepté par le message ``device-busy'' lorsque vous tentez de l'utilisez. Vérifiez alors les interruptions de toutes vos cartes (série, ethernet, SCSI, etc.) et les conflits éventuels.
Assurez-vous que votre modem est correctement configuré.
Examinez particulièrement les registres E
et Q
. Ce
problème peut apparaître lorque getty
discute avec le
modem.
Vérifiez également les paramètres que vous passez à getty
dans /etc/inittab
. Une syntaxe ou un nom de
périphérique erroné peut causer de sérieux problèmes.
La syntaxe de /etc/gettydefs
peut être vérifiée par la
commande suivante :
linux# getty -c /etc/gettydefs
Ce problème arrive quelquefois lors de l'échec de
l'initialisation de uugetty
. Reportez-vous à la section
getty ou uugetty ne fonctionne toujours pas.
La cause la plus probable est un conflit d'IRQ. Assurez-vous
qu'aucune IRQ n'est partagée. Vérifiez les cavaliers sur les
différentes cartes (série, ethernet, SCSI, etc.) ainsi que les
paramètres passés à setserial
pour tous les périphériques
série. Les conflits peuvent être localisés avec
/proc/ioports
et /proc/interrupts
.
uugetty
ne se relance plus automatiquement
Cela peut se produire si le modem n'est pas réinitialisé lorque
le signal DTR retombe. J'ai vu les LED RD et SD devenir folles
quand ça m'est arrivé. Il faut alors réinitialiser le modem. La
plupart des modems compatibles Hayes ont besoin de la commande
&D3
, mais sur mon USR Courier, je dois positionner
&D2
et S13=1
. Vérifiez dans la documentation de
votre modem.
getty
, vous devez faire figurer
CLOCAL
dans l'entrée correspondante de
/etc/gettydefs
, et utiliser un câble null-modem
complet. L'option CLOCAL
indique à Linux d'ignorer les
signaux de contrôle spécifiques aux modems :
# Entree de terminal simple a 38400 bps
DT38400# B38400 CS8 CLOCAL # B38400 SANE -ISTRIP CLOCAL #@S @L login: #DT38400
# Entree de terminal simple a 19200 bps
DT19200# B19200 CS8 CLOCAL # B19200 SANE -ISTRIP CLOCAL #@S @L login: #DT19200
# Entree de terminal simple a 9600 bps
DT9600# B9600 CS8 CLOCAL # B9600 SANE -ISTRIP CLOCAL #@S @L login: #DT9600
Ensuite, tuez (kill
) le processus getty
afin
qu'une nouvelle instance soit lancée avec les entrées mises à
jour.
agetty
, ajoutez l'option -L
à
la ligne correspondante de /etc/inittab
, pour indiquer
que vous désirez ignorer les signaux de contrôle spécifiques aux
modems. Redémarrez init
en tapant init q
. L'entrée
doit ressembler à :
s1:345:respawn:/sbin/agetty -L 9600 ttyS1 vt100
Si vous essayez de faire fonctionner votre modem à plus de 38400 bps, vous devez obligatoirement passer en UART 16550A. Reportez-vous à la section Qu'est-ce que les UART ?.
Effectivement, Linux ne cherche pas à détecter les IRQ au démarrage, mais seulement les ports série. Il suppose que vous utilisez les interruptions par défaut, car leur détection est hasardeuse et peut se révéler inexacte.
Ainsi, même si j'ai forcé ttyS2
à l'IRQ 5, je vois
toujours :
Jan 23 22:25:28 misfits vmunix: tty02 at 0x03e8 (irq = 4) is a 16550A
quand Linux se lance. Il faut alors utiliser setserial
pour
indiquer les IRQ à Linux. Après le démarrage, vous pouvez
vérifier le paramétrage effectif dans le fichier
/proc/interrupts
.
rz
et/ou sz
ne fonctionne pas quand j'appelle mon système Linux avec un modem
Si Linux recherche le périphérique /dev/modem
quand
vous tentez de transférer des fichiers, regardez les alias
définis dans /etc/profile
et /etc/csh.cshrc
.
Ils peuvent être nombreux suivant les distributions (notamment
Slackware) et redéfinir les programmes zmodem. Enlevez ces
alias, ou corrigez-les.
Ce phénomène se produit sur les consoles virtuelles, et parfois
sur les lignes série, quand elles reçoivent des données
binaires. Il faut alors taper echo ^v^[c
,
c'est-à-dire :
linux% echo <ctrl>v<esc>c
getty
ou uugetty
ne fonctionne toujours pas
getty_ps
fournit une option DEBUG
que l'on peut
spécifier dans le fichier de configuration
/etc/conf.{uu}getty.ttyS
N. Éditez-le pour ajouter
la ligne DEBUG=
NNN où NNN est une combinaison de
valeurs octales définissant les informations que vous voulez
obtenir :
D_OPT 001 configuration des options
D_DEF 002 traitement du fichier des valeurs par defaut
D_UTMP 004 traitement de utmp/wtmp
D_INIT 010 initialisation de la ligne (INIT)
D_GTAB 020 traitement du fichier gettytab
D_RUN 040 autres diagnostics lors de l'execution
D_RB 100 traitement du mode de rappel (ringback)
D_LOCK 200 traitement des fichiers verrou pour uugetty
D_SCH 400 traitement de la programmation horaire (schedule)
D_ALL 777 tout
Positionner DEBUG=010
est un bon point de départ.
Si syslogd
tourne, ces informations apparaîtront dans les
fichiers log. Dans le cas contraire, elles seront enregistrées
dans /tmp/getty:ttyS
N pour getty
, dans
/tmp/uugetty:ttyS
N pour uugetty
, et dans
/var/adm/getty.log
. Consultez ces fichiers pour
déterminer ce qui se passe. Vous devrez très probablement
ajuster certains paramètres dans le fichier de configuration, et
reconfigurer votre modem.
Vous pouvez également essayer mgetty
: certaines
personnes ont plus de chance avec...
agetty(8)
, getty(1m)
,
gettydefs(5)
, init(1)
, login(1)
, mgetty(8)
,
setserial(8)
term
comp.os.linux.answers
FAQ, How-To, README, etc. a propos de Linux.
comp.os.linux.hardware
compatibilite materielle avec le systeme d'exploitation Linux.
comp.os.linux.networking
reseaux et communications sous Linux.
comp.os.linux.setup
installation et administration systeme sous Linux.
fr.comp.os.linux
forum de discussion sur Linux en francais
majordomo@vger.rutgers.edu
, avec ``subscribe
linux-serial
'' dans le corps du message. La commande ``help
''
dans le corps du message vous permet de recevoir une message d'aide sur
les commandes supportées. Ce serveur gère également d'autres listes
consacrées à Linux ; pour les connaître, envoyez la commande
``lists
''.
http://www.cyclades.com
.
Il ne m'aurait pas été possible de rédiger ce HOWTO tout seul.
Même si j'en ai écrit la plus grande partie, j'ai dû reprendre
pas mal d'articles existants. Merci à tous ceux qui ont
contribué à ce document, ou qui l'ont commenté. La liste de ces
personnes est maintenant trop longue pour figurer ici (plus
d'une centaine). J'adresse plus particulièrement mes
remerciements à Ted T'so pour toutes ses réponses sur les
périphériques série, à Kris Gleason pour la maintenance de
getty_ps
, et à Gert Döring pour mgetty
.
Note du traducteur : un grand merci à Olivier Tharan et Florian Salamin pour la relecture, ainsi qu'à Eric Dumas pour la gestion des traductions françaises et à Sébastien Blondeel pour la mise en place d'un système centralisé des relectures.
FIN DU LINUX HOWTO POUR LES PORTS SÉRIE