Le Printing-HOWTO devrait contenir tout ce dont vous avez besoin pour mettre en place les services d'impression sur votre système Linux. Comme vous vous en doutez peut-être, ceci est un tantinet plus compliqué que le ``simple'' clic du monde Microsoft et Apple, mais en contre-partie, c'est beaucoup plus souple et certainement plus facile à administrer pour les grands réseaux.
Ce document est organisé de façon à ce que la lecture de la première moitié suffise à la mise en place d'un système qui ``tourne''. Les choses plus obscures voire particulières sont concentrées dans la deuxième moitié. Vous pouvez vous référer à la table des matière pour les détails.
Depuis la version 3.x, ce document a été complètement
réécrit et un certain nombre d'informations ont
été retirées. La principale raison est que l'ancien
document faisait une soixantaine de pages et contenait pas mal de parties
redondantes voire inutiles. Ainsi fait, la sanction est tombée:
vous trouverez ici un document sensiblement plus concis. S'il manque une
information qui vous semble importante, nous vous encourageons soit
à parcourir l'ancien HOWTO, soit à nous envoyer un courrier
nous proposant d'ajouter ladite information. L'adresse du site de G.
Taylor est http://www.picante.com/~gtaylor/pht/
.
En vous souhaitant comme à l'accoutumée, moulte satisfaction dans vos recherches et pleine réussite dans la configuration de votre imprimante (Note : Désolé : ça vouloir dire nous espérer toi réussir configurer imprimante :-)).
Les HOWTOs français peuvent être trouvés en France, notamment sur les sites
ftp.lip6.fr (/pub/linux/french/docs/HOWTO)
ftp.univ-angers.fr (/pub/linux/french/docs/HOWTO)
Ce document est le troisième du nom, c'est à dire la troisième version complètement revue (en espérant que sa structure se stabilise un peu). L'histoire du PHT peut etre brièvement décrite ainsi :
J'ai commencé à écrire le premier HOWTO en réponse à un nombre assez conséquent de questions qui avaient été posées dans comp.os.linux. C'était en fait une FAQ que j'avais nommée HOWTO. Cette version était disponible uniquement en ASCII.
Le PHT a ensuite été regroupé avec la FAQ de LPD écrite par Brian McCauley <B.A.McCauley@bham.ac.uk>, nous avons continué ce document de concert pendant à peu près deux ans. Nous avons alors ajouté à notre document les travaux de Karl Auer <Karl.Auer@anu.edu.au>. Cette version du PHT était disponible en TeXInfo, PostScript, HTML, ASCII et Info.
Après avoir un peu laissé le PHT vieillir pendant une bonne année, sans avoir pu trouver quelqu'un souhaitant le maintenir, j'ai décidé de le réécrire. Cette version est conforme au ``standard'' Linuxdoc-SGML.
Ce document est sous Copyright (C) 1996 par Grant Taylor. Vous pouvez le copier et le distribuer tel quel comme vous le souhaitez. Par contre aucune modification ne peut être faite sans le consentement de l'auteur sauf si vous supprimez du document toute marque qui lui fait référence, ainsi qu'au traducteur et à toutes les personnes citées (y compris les adresses de courrier électronique) et que vous le diffusez en votre nom. L'auteur (et le traducteur) ne sauraient être tenus responsables de propos qui ne sont pas les leurs.
Le coordinateur des HOWTOs est actuellement Greg Hankins <gregh@sunsite.unc.edu>. Veuillez quand meme ne pas encombrer sa boite aux lettres de questions sauf de la plus haute importance. En France, le coordinateur est Eric Dumas <dumas@freenix.fr, dumas@Linux.EU.Org>.
Je me permets de consacrer un petit chapitre au B.A.BA de l'impression sous UNIX et donc sous Linux. Les gourous trouveront ce chapitre inutile et je les invite à passer au suivant. Les débutants trouveront l'information suffisante, je l'espère, pour comprendre comment les données sont véhiculées vers leur chère imprimante.
La façon la plus simple d'imprimer sous Unix (et donc Linux) est d'envoyer les données directement au pilote de l'imprimante.
ls >/dev/lp0
Cette méthode a néanmoins un gros inconvénient : elle ne tire pas parti des caractéristiques multi-tâches du système d'exploitation. En effet vous devrez attendre que le tampon de l'imprimante ait absorbé toutes les données pour pouvoir continuer à travailler.
Une meilleure méthode consiste à utiliser un spool d'impression, dont le rôle est de collecter les données temporairement dans des fichiers afin de les envoyer, en tâche de fond, à l'imprimante. Lorsque plusieurs fichiers sont soumis, ils seront imprimés dans l'ordre de soumission (premier entré, premier sorti). La zone de spool est donc bien une file. On dit que les travaux sont dans la file d'impression. Cette méthode met en jeu deux acteurs : le client (lpr) permet à tout utilisateur de soumettre des travaux d'impression. Le serveur quant à lui (lpd) les prend en charge en tâche de fond. Il récupère les données dans le spool ainsi que des informations qui lui sont nécessaires pour l'impression proprement dite.
Nous verrons dans un chapître un peu plus loin comment tout cela interagit. Arrêtons-nous là pour le moment et penchons-nous déjà sur le plus important: les périphériques du système.
Si le démon d'impression de votre machine est correctement configuré, vous pouvez lire le Printing-Usage HOWTO
<http://www.loria.fr/services/linux/HOWTOFRENCH/Printing-Usage-HOWTO/Printing-Usage-HOWTO.html
qui traite plus particulièrement de la commande lpr
et de
la manipulation des files d'impression.
Si, par contre, vous venez d'installez un nouveau système (un qui marche, quoi...) vous souhaitez certainement configurer les services d'impression. Restez sur cette chaîne :-) ne zappez pas et allons-y.
Les imprimantes sont souvent rattachées (surtout les imprimantes
personnelles) au port parallèle. Elles sont gérées par
les périphériques de type /dev/lp?
.
Si vous disposez d'une imprimante série, vous utiliserez bien
sûr /dev/ttyS?
(ou /dev/ttys?
), et non pas
/dev/lp?
ni /dev/cua?
. Le majeur de /dev/ttyS?
est 4, celui de /dev/cua?
est 5.
Si vous utilisez une imprimante parallèle, vous devez disposer d'un
noyau Linux compilé avec les gestionnaires de
périphériques d'impression lp
. Verifiez-le à
l'aide de la commande
cat /proc/devices
qui doit vous montrer un ou plusieurs périphériques lp. De
plus le répertoire /dev
doit comporter la liste des
périphériques /dev/lp0
, /dev/lp1
, ...
Sur un système de type XT, LPT1:
correspond à
/dev/lp0
(majeur 6, mineur 0), alors que sur un AT, LPT1:
correspond à /dev/lp1
(majeur 6, mineur 1).
Nom Majeur Mineur Port
lp0 6 0 0x3bc
lp1 6 1 0x378
lp2 6 2 0x278
Le port parallèle peut être géré par le pilote du noyau de deux manières. D'une part par polling (scrutation), d'autre part par interruption. La méthode de gestion par interruption est en théorie plus efficace, puisque le gestionnaire n'est sollicité par une interruption qu'au moment où un travail est à effectuer. En pratique, il semble que ce soit dépendant de la machine. Dans beaucoup de cas, il n'y a pas tant de différence que cela.
Un certain nombre d'utilisateurs se sont plaints que leur port parallèle bidirectionnel n'était pas détecté lorsqu'ils utilisent un vieux cable unidirectionnel. Vérifiez que le vôtre est récent.
Vous ne pourrez pas utiliser les pilotes plip
et lp
en même
temps. Vous pouvez cependant charger l'un ou l'autre soit manuellement,
soit par kerneld
version 2.x (et noyaux au moins 1.3.x). En
configurant les interruptions avec attention, vous pourrez
théoriquement utilisez plip sur un port et lp sur l'autre.
Quelqu'un l'a fait en modifiant les pilotes... J'attends avec impatience
que quelqu'un me dise comment faire à partir d'une simple et
ingénieuse commande.
Un petit utilitaire appelé tunelp
vous permet, sous le compte
super-utilisateur, de régler les interruptions d'un
périphérique lp
, le mode de fonctionnement du pilote, la
fréquence de scrutation, et plein d'autres options...
Avec LILO et LOADLIN, vous pouvez configurer les adresses et interruptions utilisés par le pilote.
Syntaxe: lp=port0[,irq0[,port1[,irq1[,port2[,irq2]]]]]
Par exemple: lp=0x378,0 ou lp=0x278,5,0x378,7 **
(**) le port lp0
en 0x3bc
n'est plus utilisé sur les PC
récents.
Si cette caractéristique est utilisée, vous devez
spécifier tous les ports que vous souhaitez utiliser, il n'y a pas
de valeurs par défaut. Vous pouvez invalider un pilote en indiquant
lp=0
.
Lorsque le pilote est chargé en tant que module (version noyau 2 et
1.3.x), il est également possible de spécifier les lignes
d'interruption utilisées soit dans le fichier
/etc/conf.modules
, soit sur la ligne de commande de insmod en
utilisant la même syntaxe. Les paramètres sont
io=port0,port1,port2
et irq=irq0,irq1,irq2
. Lisez les
mages de manuel de insmod
pour plus d'information.
Le code source du pilote de port parallèle se trouve dans
/usr/src/linux/drivers/char/lp.c
.
Depuis le noyau 2.1.33 (il existe un patch pour la version 2.0.30), le
périphérique lp est simplement un client du nouveau
périphérique parport
. L'ajout de ce parport
corrige un certain nombre de problèmes dont était
affublé lp
- il peut partager le port avec d'autres pilotes, il
met dynamiquement en relation les ports parallèles disponibles avec
les numéros de périphériques plutôt que de
forcer une correspondance statique entre addresse d'entré/sortie et
numéro de port, ...
Une prochaine version de ce document devrait couvrir le parport
lorsque j'en aurai utilisé un, mais en attendant, vous pouvez lire
le fichier Documentation/parport.txt
dans les sources du noyau, ou
aller sur le site parport à http://www.cyberelk.demon.co.uk/parport.html
Les périphériques série utilisables sont
appelés /dev/ttyS?
(les périphériques
/dev/cua?
sont aussi série mais pas utilisables dans ce
domaine). L'utilitaire stty
permet de visualiser ou de modifier les
caractértiques d'un port donné. setserial
permet de
controler et configurer les IRQ et adresses d'entrée/sortie si
besoin est. Référez-vous au Serial-HOWTO pour de plus
amples renseignements.
Si vous utilisez une imprimante série lente avec le contrôle de flux, vous constaterez peut-être que certaines impressions sont tronquées. Ceci est certainement dû au port série dont le comportement par défaut est de purger son tampon des caractères non transmis dans les 30 secondes après sa fermeture. Une imprimante trop lente n'aura pas le temps de le vider. Le tampon peut contenir 4096 caractères.
Si la commande cat file > /dev/ttyS2
produit une sortie correcte
pour les fichiers courts et tronquée pour les longs fichiers, vous
êtes peut-être dans ce cas.
Le délai de 30 secondes peut être ajusté à
l'aide du paramètre ``closing_wait'' (attente fermeture) de la
commande setserial
(version 2.12 et ultérieure).
Notez que les ports série sont généralement
configurés au démarrage de la machine grace à un appel
à setserial
dans le fichier /etc/rc.d/rc.serial
.
Vous pouvez rajouter toute option nécessaire dans ce fichier.
Le noyau Linux supporte quasiment toutes les imprimantes que vous pouvez physiquement connecter au port série ou parallèle. Il y a néanmoins des petites choses à savoir, notamment certaines imprimantes à éviter bien qu'elles puissent (électriquement parlant) communiquer avec Linux. En premier lieu, il existe toute une génération d'imprimantes incompatibles s'appuyant sur le ``Windows Printing System'' et qui répondent au label ``pour Windows''. Ces imprimantes ne fonctionnent pas avec Linux. Elles font travailler l'unité centrale pour des tâches normalement laissées au microprocesseur de l'imprimante. Malheureusement ces tâches ne peuvent etre effectuées que par le pilote du constructeur qui ne tourne que sous Windows. Conclusion n'achetez pas ce genre d'imprimante pour Linux.
Evidemment, sous Linux, comme d'ailleurs sous tout autre système, le meilleur choix est d'avoir une imprimante PostScript. Presquer tous les logiciels Unix produisent du PostScript et bien évidemment le mieux est d'avoir une imprimante qui le comprend. Cela simplifie. Malheureusement PostScript n'est pratiquement pas disponible en dehors du domaine des imprimantes laser. Et c'est cher. Rassurez-vous, vous pouvez utiliser toute autre imprimante.
Si vous ne comptez pas avoir de PostScript à imprimer, vous pouvez connecter une simple imprimante matricielle retrouvée dans votre grenier. Sinon, comme nous le verrons, il faudra passer par un logiciel d'interprétation du PostScript (le plus célèbre est le logiciel gratuit GhostScript de Alladin software). Utilisez alors une imprimante reconnue par ce logiciel.
Voir http://www.cs.wisc.edu/~ghost/printer.html
pour des
informations mises à jour selon les versions disponibles et les
pilotes en test.
Les imprimantes supportées sont:
Canon BubbleJet BJ10e
Canon BubbleJet BJ200
Canon BubbleJet BJC-210 (4.01) N/B seulement
Canon BubbleJet BJC-240 (3.33, 4.03) N/B seulement
Canon BubbleJet BJC-600
Canon BubbleJet BJC-610 (3.53) 360dpi seulement, N/B & couleur. Voir correctif bjc610.
Canon BubbleJet BJC-4000
Canon BubbleJet BJC-4100 (4.01) pas couleur.
Canon MultiPASS C2500
Canon BJC-240 (5.01)
Canon BJC-70 (5.01)
Canon BubbleJet BJC-800
HP DeskJet (3.33)
HP DeskJet Plus (3.33)
HP DeskJet 500 (3.53)
HP DeskJet Portable (4.01)
HP DeskJet 400 (3.33, 4.03) N/B teste seulement.
HP DeskJet 500C (3.53)
HP DeskJet 540C (3.53)
HP DeskJet 690C (4.03) 1bit/pixel et 32bit/pixel
HP DeskJet 693C (4.03)
HP DeskJet 550C (3.53)
HP DeskJet 560C (3.53)
HP DeskJet 600 (3.53) N/B teste seulement (1bit/pixel or 32bit/pixel)
HP DeskJet 660C (3.53)
HP DeskJet 682C (4.01) Utiliser gamma=0.3
HP DeskJet 683C (3.33, 4.03)
HP DeskJet 693C (4.03) 24bit/pixel
HP DeskJet 850 (3.53) 300dpi
HP DeskJet 870Cse (4.03) (16 ou 32 bits/pixel)
HP DeskJet 850
HP DeskJet 870Cse (4.03)
HP DeskJet 870Cxi (4.03)
HP DeskJet 680 (5.01)
HP DeskJet 500C (3.53)
HP DeskJet 500C (3.53)
HP DeskJet 510 (3.53)
HP DeskJet 520 (3.53)
HP DeskJet 540C (3.53)
HP DeskJet 693C (4.03)
HP DeskJet 600 (3.53)
HP DeskJet 600 (3.53) marges incorrectes
HP DeskJet 870Cse (4.03)
HP LaserJet 5 (4.01) 300dpi ou 600dpi
HP LaserJet 5L (4.03) 300dpi ou 600dpi Marges incorrectes dans GS 3.33. Correct dans GS 4.03.
Oki OL410ex LED printer (4.03) 300dpi ou 600dpi
HP PaintJet XL300
HP DeskJet 600 (3.53) 300dpi OK, 600 dpi tres lent
HP DeskJet 1200C (3.53)
HP DeskJet 1600C (4.03) 24bit/pixel. -dShingling=2 -dDepletion=1 -dPrintQuality=1
Ricoh 4081 laser printer (3.53)
Ricoh 6000 laser printer (3.53)
Epson Stylus Color (3.53)
Epson Stylus Color II (3.53) -r360 -dMicroweave voir devices.txt et GS stcolor FAQ
Epson Stylus 500 (4.03) -r360 or -r720, -dMicroweave voir les notes
d'Alan Williams sur GS. (Ne marche pas avec 3.33.)
Epson Stylus 800 (3.53) -sModel=st800
Jusque récemment, le choix sous Linux était simple puisque
tout le monde disposait du seul démon lpd sorti tout droit et
presque tel quel du code BSD Net-2. Aujourd'hui la plupart des
fournisseurs proposent ce logiciel. Mais les choses sont en train de
changer. Les systèmes SVR4 tels que Sun Solaris sont fournis avec
un paquetage logiciel d'impression centré sur lpsched
. D'autre
part, sous Linux, quelques fournisseurs proposent LPRng
, une
implémentation beaucoup plus récente et disponible
gratuitement. LPRng
est très facilement administrable
notamment sur des plate-formes importantes et contient du code plus robuste
(moins farfelu??) que lpd
.
A l'heure actuelle malgré toutes ces nouveautés, lpd
est
certainement ce qui convient le mieux à la plupart des utilisateurs.
Même si ce n'est pas le fin du fin, il tourne bien une fois
configuré et, chose importante, il est très bien
documenté dans les livres sur Unix.
Pour plus d'information sur LPRng
, allez voir sur
http://ltpwww.gsfc.nasa.gov/ltpcf/about/unix/Depotdoc/LPRng/
.
Nous considérons ici que vous utilisez la suite logicielle lpd
que nous décrirons d'ailleurs. Elle est la plus répandue et
fonctionne très bien.
L'impression locale permet aux utilisateurs d'envoyer des travaux d'impression à l'imprimante directement rattachée à leur machine.
L'impression distante, par contre, permet de soumettre des travaux d'impression depuis une machine, à une autre machine sur le réseau, sur laquelle est connectée une imprimante.
Nous supposons que vous savez éditer un fichier texte sous Linux et
que vous avez une bonne compréhension des notions de droits
d'accès et de propriété (chmod
, chown
).
Nous supposons également que votre système Linux fonctionne correctement. En particulier, si vous souhaitez faire de l'impression distante, que votre réseau fonctionne déjà.
Consultez à ce propos les nombreuses documentations disponibles sur
le sujet (comme on dit: RTFM, ce qui en bon francais veut dire LLBD
:-)
).
Le système d'impression Unix comprend (au moins) 5 programmes. Ils doivent se trouver à l'endroit décrit (c'est le mieux) ou dans un répertoire accessible (avec la variable PATH), appartenir à root (groupe lp), et avoir les permissions suivantes :
-r-sr-sr-x root lp /usr/bin/lpr
-r-sr-sr-x root lp /usr/bin/lpq
-r-sr-sr-x root lp /usr/bin/lprm
-r-xr-sr-x root lp /usr/sbin/lpc
-rwxr--r-- root lp /usr/sbin/lpd
Les quatre premiers sont utilisés pour soumettre, visualiser, annuler, contrôler les travaux d'impression. Le dernier est le démon.
Il existe bien entendu des pages de manuel en ligne pour ces commandes que
vous pourrez consulter pour plus d'information. Le point important
à noter est que les commandes lpr
, lpq
,
lpc
et lprm
opèrent sur une imprimante par
défaut nommée lp
. La variable d'environnement
PRINTER
peut contenir le nom de l'imprimante que vous avez
choisie. La spécification du nom d'une imprimante sur la ligne de
commande surchargera ces définitions (les imprimantes de l'exemple
sont hors-ligne):
# echo $PRINTER
(vide)
#
# lpq
waiting for lp to become ready (offline ?)
...
# export PRINTER=mon_imprimante
# lpq
waiting for mon_imprimante to become ready (offline ?)
...
# lpq -Plpr0
waiting for lpr0 to become ready (offline ?)
...
Voici ci-dessous les interactions client - démon
_________
+/BlaBla /+
//________//|
/ / +
+----------------+ +----------+ /
| LPR | |= oo |/
+----------------+ +----------+
| Imprimante
| ^
V |
+----------------+ +------------------+
| LPD |------>------>----| LPD |
+----------------+ +------------------+
Soumission d'un requete d'impression
+----------------+
| LPQ |
+----------------+
\
\_______>______
\
+----------------+ \+------------------+
| LPD | | LPD |
+----------------+ +------------------+
Soumission d'une demande d'information
Lorsque le système démarre, lpd
est
chargé. Il lit le fichier /etc/printcap
(dont vous
trouverez une explication plus loin) qui décrit les imprimantes
connues.
Lorsqu'un programme client soumet un travail d'impression, il génère deux fichiers qu'il écrit dans le spool:
La commande lpr
soumet un travail d'impression. Elle se charge de
mettre les données à imprimer dans un fichier dans le spool
d'impression. Ces données peuvent provenir soit d'un fichier (les
données sont dupliquées et toute modification
ultérieure du fichier d'origine n'affectera pas l'impression), soit
de l'entrée standard (stdin). Le démon est averti de
l'existence d'un nouveau fichier et envoie, dès que possible, les
données vers l'imprimante physique (ou la machine distante).
La taille du spool est bien entendu limitée à la place
disponible sur votre disque dans /usr/spool/
ou à la taille limite
spécifiée dans le fichier de configuration printcap
. Vous pouvez
néanmoins imprimer un gros fichier en demandant à lpr
de
ne pas dupliquer le fichier. Le démon d'impression ira alors
chercher le fichier que vous indiquez dans la ligne de commande et non plus
dans le spool.
La commande lpq
affiche le contenu du spool, pour une imprimante
donnée. Une des informations importantes fournies est le
numéro du travail (job). C'est lui qui pourra servir à
annuler un des travaux soumis, y compris celui en cours d'impression.
Parmi tous les travaux soumis, l'indication ``active'' indique le travail
en cours d'impression (ou que lpd
essaie d'envoyer à
l'impression).
La commande lprm
enlève un travail de la file (et donc le
fichier du spool). Vous pouvez soit spécifier un numéro de
job, soit un tiret permettant de supprimer tous les travaux vous
appartenant. Si vous êtes root, tous les travaux sont
supprimés. Pour supprimer les travaux d'un utilisateur,
spécifiez son nom.
# lprm 1
dfA001Aa00484 dequeued
cfA001Aa00484 dequeued
#
Le premier fichier contient les données à imprimer. Il a
été créé par lpr
. Le deuxième
contient des informations que le démon utilise pour savoir que faire
des données (impression locale, distante, ...) Consultez le manuel
en ligne : lpd(8)
.
La commande lpc
permet de contrôler les travaux en cours
ainsi que l'imprimante, et certains aspects de son utilisation. En
particulier, vous pouvez démarrer ou stopper la sortie des travaux
du spool pour l'impression, valider ou invalider une imprimante, et
même modifier l'ordre d'impression des fichiers. Les commandes
suivantes permettent d'invalider l'impression sur mon_imprimante
, de
valider le spool sur ton_imprimante
, et de faire passer le job 37
en début de file:
lpc down mon_imprimante
lpc enable ton_imprimante
lpc topq 37
lpc
peut fonctionner en interactif si aucun paramètre ne
lui est passé. Vous pouvez lire les pages du manuel en ligne pour
obtenir des instructions complètes. A noter que certaines actions de
lpc
sont réservées au super-utilisateur (root).
Le répertoire le plus important est le répertoire de spool,
dans lequel les données vont être stockées avant
d'être imprimées. Typiquement, un système sera
configuré pour avoir un répertoire de spool par
imprimante. Cela rend la gestion plus facile. Sur mon système, par
exemple, le répertoire /usr/spool/lp
est le
répertoire principal. Sous ce répertoire, on y trouve le
sous-répertoire lpr0
, correspondant à la
déclaration que j'ai faite dans /etc/printcap
pour le
répertoire de spool de mon imprimante.
NDT: Ce qui va suivre décrit une façon de faire pour donner les bons droits d'accès aux répertoires de spool. Différentes méthodes sont possibles, sachant que, comme sous Un*x, beaucoup de choses sont possibles dans ce domaine, il convient de faire attention de ne pas offrir de failles à la sécurité de l'ensemble.
Le répertoire de spool doit appartenir à root
, et au
groupe lp
, avec les droits de lecture/d'écriture pour
utilisateur et groupe, et lecture seule pour le reste du monde.
chmod ug=rwx,o=rx lpr0
chgrp lp lpr0
drwxrwxr-x 2 root lp 1024 Feb 11 10:51 lpr0/
Un autre répertoire doit également être présent
: /usr/spool/lpd
avec les mêmes droits. Vous aurez plus
d'informations plus avant dans ce document.
En dehors des programmes que nous avons déjà
évoqués précédemment, quatre fichiers doivent
se trouver dans chaque répertoire de spool. Avec les versions
récentes des gestionnaires d'impression, vous n'avez pas à
vous soucier de ces fichiers. Ils sont créés automatiquement
s'ils n'existent pas : .seq
, errs
, lock
et
status
. Ces fichiers doivent avoir les droits
-rw-rw-r--
. Le fichier .seq
contient un compteur pour
l'affectation des numéros de jobs. Le fichier status
contient
le message devant être émis par la commande lpc
stat
. Le fichier lock
est utilisé par le démon
pour qu'il n'imprime qu'un fichier à la fois. Le fichier errs
contient les erreurs survenues sur l'imprimante.
Le fichier errs
n'est pas obligatoire. De plus, il peut s'appeler
comme vous le souhaitez, pourvu que son nom soit déclaré dans
le fichier /etc/printcap
que nous décrirons dans la suite.
La configuration minimale pour un système d'impression permet de mettre des fichiers en file d'impression puis de les imprimer. Il ne prête aucune attention au fait que votre imprimante puisse les imprimer (les comprendre même) et ne vous permettra pas d'imprimer des choses extraordinaires. Néanmoins, c'est un premier pas.
/etc/printcap
Le fichier /etc/printcap
décrit toutes les imprimantes que
votre système doit connaître. Il peut être
modifié avec votre éditeur préféré, doit
appartenir à root et avoir les droits suivants:
-rw-r--r-- 1 root system 164 Oct 25 21:23 /etc/printcap
Le contenu du fichier semble assez incompréhensible à
première vue. Il respecte effectivement une syntaxe
particulière et malgré les apparences, assez simple lorsque
l'on connaît ! Il n'y a pas toujours de manuels concernant ce
fichier, et cela complique un peu les choses. Un petit conseil en passant
: essayez, dans la mesure du possible de rendre votre fichier le plus
lisible possible, avec des commentaires. Vous pouvez consulter les pages
du manuel en ligne concernant printcap(5)
(ou empressez-vous de
les récupérer si vous ne les avez pas). Plus loin sont
décrits les paramètres importants.
Une entrée de printcap
décrit une imprimante,
c'est-à-dire une correspondance nom logique - imprimante physique,
puis décrit la façon de transmettre les données. Par
exemple, une entrée va décrire le périphérique
physique à utiliser, le répertoire de spool, les traitements
à effectuer sur les données avant impression, ou encore le
répertoire dans lequel seront notifiées les erreurs. Vous
pouvez aussi limiter la quantité de données pour un job, ou
même limiter l'accès d'une imprimante à une classe
d'utilisateurs. Vous trouverez dans la partie suivante la description des
champs.
Il est tout à fait possible d'avoir plusieurs entrées décrivant différentes façons d'envoyer des données à une même imprimante physique. Par exemple, une imprimante physique peut supporter les formats HP LaserJet et PostScript, en fonction de la séquence de caractères envoyée au début d'un travail. Vous définirez donc deux entrées, l'une permettant de traiter le format HP, l'autre le format PostScript. Les programmes générant des données ``HP'' les enverront à l'imprimante HP, ceux générant des données PostScript les enverront à l'imprimante PostScript. Toutes les deux représentent la même imprimante physique.
Les programmes qui modifient les données avant de les envoyer à l'imprimante physique sont des filtres.
Exemple d'entrée d'un fichier /etc/printcap
:
# LOCAL djet500
lp|dj|deskjet:\
:sd=/var/spool/lpd/dj:\
:mx#0:\
:lp=/dev/lp0:\
:sh:
Ceci définit une imprimante dont les noms sont lp
(par
défaut), dj
et deskjet
. Les deux derniers sont
des alias de la même imprimante. La file (on dit très souvent
le spool, même en français...) de cette imprimante de trouve
dans le répertoire /var/spool/lpd/dj
(sd
signifie
spool directory). Le périphérique utilisé est
/dev/lp0
. La page d'en-tête est supprimée
(sh
) et aucune limite de taille de fichier n'est fixée
(mx
)
Notez que la même entrée pourrait s'écrire:
lp|dj|deskjet:sd=/var/spool/lpd/dj:mx#0:lp=/dev/lp0:sh:
mais c'est moins beau.
Vous pouvez consultez la page de manuel de printcap
sur
http://www.picante.com/~gtaylor/pht/man/printcap.html
. Toutes les
options y sont décrites.
Tous les champs exceptés les noms d'imprimantes sont entourés de deux-points et repérés par un symbole de deux lettres suivi du signe égal. Ensuite est indiquée la valeur qui peut être de type numérique, booléenne ou chaîne de caractères:
champ type signification
lp string designe le peripherique d'impression
sd string designe le repertoire de spool
lf string designe le fichier de rapport d'erreurs
if string specifie le nom du filtre d'entree
rm string designe le nom d'un site d'impression distant
rp string designe le nom d'une imprimante distante
sh booleen indique s'il faut supprimer les en-tetes
sf booleen indique s'il faut supprimer les sauts de pages
de fin de travaux
mx numerique indique la taille maximum d'un job
(en blocs = 1Ko sous linux)
Si vous spécifiez /dev/null
comme
périphérique, tous les traitements se feront, mais tout
partira à la poubelle. Ca semble ridicule, mais cela vous permet par
exemple de tester une configuration. Lisez le chapitre ``Imprimantes qui
ne sont pas de simples périphériques''. Si vous
désignez une imprimante distante avec rp
et rm
,
lp
doit contenir :lp=:
.
Ne laissez pas ce champ vide en cas d'impression locale, le démon signalerait une erreur.
Tout fichier spécifié ici doit exister, sinon le rapport d'erreurs ne se ferait pas.
Les filtres d'entrée sont des utilitaires transformant les données qu'il reçoivent sur leur entrée standard en un format particulier qu'il sortent sur leur sortie standard. Typiquement, la conversion texte - PostScript déjà mentionnée.
Si vous spécifiez un filtre d'entrée, le démon n'envoie pas directement les données au périphérique. Il exécute le filtre en dirigeant les donnés sur son entrée standard et en désignant le périphérique de sortie comme sortie standard.
Envoyer des données à une imprimante rattachée
à une machine distante est très simple: il suffit de
spécifier le nom de la machine avec rm
et le nom de
l'imprimante avec rp
. S'assurer que l'entrée lp
est vide. A noter que les données seront d'abord mises dans le spool
local avant d'être transférées. Même si votre
imprimante est distante, il faudra également un spool local.
Les bannières concernent éventuellement les utilisations à plusieurs personnes. Elles identifient les jobs.
La suppression de ces bannières vous permet d'économiser du papier. Par contre la gestion des sauts de page sera plus intéressante, surtout si vous utilisez des traitements de textes qui formatent toujours des pages pleines. Dans ce cas, pas besoin de saut de page supplémentaire. Vous auriez sinon une page blanche en fin de chaque travail. Si vous utilisez des listings ou autres documents, ajouter un saut de page garantit que chaque travail commancera bien en début de page.
Ce champ permet de limiter la taille des données pour chaque job. Le
nombre à spécifier est en blocs de BUFSIZE
(pardon,
de 1 Ko) sous Linux. La valeur 0 rend la taille illimitée,
permettant la soumission de travaux limitée uniquement à la
taille du disque. Notez que la limite concerne la taille des
données mises en spool, et non pas les données
envoyées à l'imprimante physique. Si la limite est
dépassée, le fichier est tronqué avec
l'émission d'un message disant: lpr: <fichier>: copy file
is too large
.
Cela peut être intéressant pour des imprimantes physiques en mode texte, notamment si des utilisateurs ou des programmes créent accidentellement des données trop volumineuses.
Si vous manquez de mémoire de masse, pourquoi n'inventeriez-vous pas un filtre qui décompresse ce qu'il a à envoyer à l'imprimante ? Vous soumettriez alors des données compressées.
Si avec les explications précédentes, tout marche c'est formidable, mais en règle général, cela ne suffit pas. Regardez ci-dessous ce que l'on obtient sur la DeskJet 500, lorsque j'envoie un fichier texte:
Ceci est la premiere ligne.
Celle-ci est la deuxieme.
Voici la troisieme.
Et alors l'impression d'un fichier PostScript... Vous obtenez le listing complet du code PostScript avec les même effets d'escalier. Une horreur.
Il faut donc quelque chose de plus et c'est le rôle des filtres. Les
plus observateurs d'entre vous auront peut-être remarqué
l'existence des paramètres if
(input filter) et of
(output filter) dans le fichier printcap. Pour l'instant nous avons besoin
de if
.
Un filtre est un simple programme exécutable qui lit les données sur son entrée standard et sort le résultat sur sa sortie standard.
Commençons par écrire un script que vous appellerez
filtre
et qui ajoute des retours chariot avant chaque caractère
fin de ligne. Ceci élimine l'effet d'escalier.
#!/usr/local/bin/perl
# La ligne ci-dessous doit contenir le chemin complet vers perl
# Ce script doit etre executable: chmod 755 filtre
while(<STDIN>){chop $_; print "$_\r\n";};
# Vous pouvez aussi vouloir terminer avec une fin de page: print "\f";
Dans /etc/printcap
, l'entrée est modifiée en
conséquence:
lp|dj|deskjet:\
:sd=/var/spool/lpd/dj:\
:mx#0:\
:lp=/dev/lp0:\
:if=/var/spool/lpd/dj/filtre:\
:sh:
Essayez d'écrire le filtre en shell qui sera plus efficace que de
charger perl
. Bon allez, je vous aide un peu:
#!/bin/sh
if [ "$1" = -c ]; then
cat
else
sed -e s/$/^M/
fi
# echo -ne suppose que /bin/sh correspond a bash
echo -ne \\f
Notez que '^M' symbolise le caractère retour-chariot et non pas un
`^' suivi d'un 'M'. Dans emacs, pour saisir ce caractère, entrez la
séquence C-q C-m
, alors que sous vi, entrez C-v
C-m
. Le test de $1 permet d'invalider l'insertion du
retour-chariot par la commande lpr -l
A savoir que lpr
génère des paramètres qui sont passés au
filtre. Par défaut il passe -w0
. Si l'option -l
est donnée, il passe -c
. Ce script est traditionnellement
nommé /usr/lib/lpf
. Si vous avez plusieurs scripts de la
sorte, une bonne idée consiste à les mettre tous dans un
sous-répertoire, par exemple /usr/lib/lpd
.
Il se peut aussi que votre imprimante puisse passer dans un mode permettant
l'ajout de retour-chariots grâce à une séquence
d'échappement. Voici un exemple de filtre utilisant la commande
echo -ne
pour envoyer cette séquence:
#!/bin/sh
# Filtre pour imprimantes HP, permettant de traiter LF comme CRLF
# La commande echo -ne suppose que /bin/sh correspond a bash
echo -ne \\033&k2G
cat
echo -ne \\f
Vous pouvez compliquer les filtres comme bon vous semble. Le mieux est
d'avoir un filtre qui reconnaît le fichier d'entrée et le
convertit au bon format pour votre imprimante. Un tel filtre est
appelé filtre magique. Ne vous embêtez pas à les
écrire vous-même, il en existe sûrement
déjà un qui vous convient. Allez voir sur
tsx-11.mit.edu:/pub/linux/sources/usr.bin/magic-filter-x.y.tar.gz
.
Les différences qui existent entre les nombreuses distributions font
que l'on ne peut ici être exhaustif. Je pense que beaucoup de gens
utilisent maintenant les distributions type slackware
et on peut
raisonnablement s'appuyer sur cet exemple.
Pensez à inclure lpd
dans le fichier rc.local après le
démarrage éventuel de syslogd
. Voici les fichiers
tels que l'on peut les trouver:
-r-sr-xr-x 1 root lp 9308 Aug 23 21:45 /usr/bin/lpq*
-r-sr-xr-x 1 root lp 10056 Aug 23 21:45 /usr/bin/lpr*
-r-sr-xr-x 1 root lp 8900 Aug 23 21:45 /usr/bin/lprm*
-r-x------ 1 root lp 1596 Aug 23 21:45 /usr/bin/lptest*
-r-xr-sr-x 1 root lp 17160 Aug 23 21:45 /usr/sbin/lpc*
-rwxr--r-- 1 root lp 34072 Aug 23 21:45 /usr/sbin/lpd*
et pour chaque répertoire de spool:
/usr/spool/lp/lpr0/
total 5
drwxr-xr-x 2 root lp 1024 Feb 12 15:15 ./
drwxr-xr-x 3 root lp 1024 Sep 2 1993 ../
-rw-r----x 1 root lp 4 Feb 12 15:15 .seq
-rw-r--r-- 1 root lp 3 Feb 13 20:46 lock
-rw-rw-r-- 1 root root 27 Feb 12 15:15 status
Ces trois fichiers sont créés par lpr
et
lpd
. Ils peuvent être absents si vous ne les avez encore
jamais lancés. Avec d'anciennes versions il fallait exécuter
touch
sur ces fichiers ou bien modifier leurs droits. Les bugs
concernant ces fichiers ont maintenant été corrigés
dans les versions récentes.
Il est à noter également que le groupe d'appartenance
était daemon
avec d'anciennes versions, et est maintenant
lp
.
Ne soyez pas surpris de trouver des choses légèrement différentes sur votre système. D'un autre côté, si quelque chose ne fonctionne pas, pensez à soupçonner ces droits avant d'affoler nos boîtes aux lettres (Si vous saviez le nombre de courriers électroniques reçus et dont la solution se trouve là !).
On peut trouver le programme lpr
avec ou sans le bit setuid(root). En
fait ce n'est pas si évident que cela. Tout dépend des
droits et permissions des répertoires de spool. Autant que je sache,
il y a une totale sécurité avec lpr
, même si il
est setuid(root). Donc, à la limite, positionnez le bit pour ne pas
vous soucier des droits d'accès au répertoire de spool.
Vous êtes libre de mettre les binaires dans les répertoires
que vous voulez, bien qu'ils se trouvent couramment dans /usr/bin
ou /usr/sbin
. (lpc
et lpd
peuvent se trouver
par exemple dans /etc
). Certaines commandes étant
intéressantes pour tout utilisateur, il est bon de les laisser aux
endroits habituels.
Attention toutefois, car les gens qui conçoivent les distributions sont également libres de choisir. Pensez à supprimer les anciennes versions, si vous changez de distribution.
L'emplacement du fichier de verrouillage principal du démon lpd
(lpd.lock
), est fixé en dur dans le code. Il se trouve
dans /var/spool/lpd/lpd.lock
. Donc, vous devrez prévoir un
répertoire /var/spool/lpd
même si votre
répertoire de spool est différent. Les binaires anciens
mettaient ce fichier dans /var/spool/lpd.lock
/
Typiquement, chez moi, on trouve
/var/spool/lpd/
drwxr-xr-x 4 root lp 1024 Aug 18 1994 ./
drwxr-xr-x 18 root root 1024 Aug 17 1994 ../
-rw-r--r-- 1 root root 3 Feb 14 20:12 lpd.lock
/var/spool/lp/lpr0
drwxr-xr-x 2 root lp 1024 Feb 12 15:15 ./
drwxr-xr-x 3 root lp 1024 Sep 2 1993 ../
-rw-r----x 1 root lp 4 Feb 12 15:15 .seq*
-rw-r--r-- 1 root root 3 Feb 14 20:12 lock
-rw-rw-r-- 1 root root 27 Feb 12 15:15 status
Etant donné que l'on jongle en permanence entre /usr
et
/var
, il est clair qu'un lien doit exister entre les deux. Soit
vous définissez vos répertoires dans
/usr/spool/
... et définissez le lien /var
vers
/usr
, soit vous mettez tout sous /var/spool/lpd
... et
définissez le lien /usr/spool
vers /var/spool
.
Si vous avez, comme moi, une partition root (/) et une partition /usr, les
deux cas ne sont pas identiques. Dans le premier, vos fichiers seront
stockés dans la partition de root, /var
etant
créé sous /
, dans l'autre, ce sera dans la partition
/usr
, puisque /usr
est monté. Vous pouvez aussi
avoir un système de fichiers /var
réservé.
Le fichier de configuration principal est /etc/printcap
. Il existe
aussi, pour l'impression distante, les fichiers /etc/hosts.allow
et /etc/hosts.lpd
.
Désormais, le répertoire /etc
est le
répertoire où sont situés les fichiers de
configuration. Vous pouvez choisir de les mettre ailleurs, mais
définissez toujours un lien symbolique de /etc
vers vos
fichiers. Si votre système comporte des binaires qui vont toujours
chercher leur configuration dans /usr/etc
ou /etc/inet
,
ils sont sûrement très anciens et vous gagneriez à
mettre votre système à jour.
Pas mal de filtres sont déjà rédigés et disponibles sur Sunsite ou lip6 dans /pub/sunsite/linux/system/printing.
Titre: magicfilter
Version: 1.1b
Date-entree: 04APR95
Description: Un filtre d'impression automatique, extensible, parametrable.
Detecte tout type de fichier pour lequel existe un utilitaire
de conversion. Ce filtre est ecrit en C et completement controle'
par un fichier de configuration externe. Cette version
apporte la creation "automagique" de ce fichier
d'apres les logiciels installes sur votre systeme
grace a 'GNU Autoconf'.
Cette version corrige les bogues de la version 1.1/1.1a;
En plus: filtres pour imprimantes PostScript non-ASCII
Auteur: H. Peter Anvin <hpa@zytor.com>
Site-initial: sunsite.unc.edu
53000 /pub/Linux/system/printing/magicfilter-1.1b.tar.gz
licence-copie: GPL
Titre: apsfilter
Version: 4.9.1
Date-entree: Lundi, 10. Juillet 1995, 21:22:35 MET DST
Description: magicfilter for lpd with auto filetype detection
Mots-cles: lpd magicfilter aps apsfilter
Site-initial: sunsite.unc.edu
/pub/Linux/system/printing/
211KB aps-491.tgz
Platformes: C-Compiler, gs Postscript emulator, pbmutils
Licence-copie: GPL
Les filtres APS se configurent dans l'entrée if du fichier
/etc/printcap
et convertissent la plupart des types de fichiers
connus (texte, PostScript, dvi, gif, ...) en commandes
compréhensibles par votre imprimante.
Titre: ez-magic printer filter
Version: 1.0.5
Date-entree: 26 Janvier 1997
Description: ez-magic est un filtre d'impression supportant 8 formats
de fichiers (txt,ps,gif,bmp,pcx,png,jpg,tif).
Il permet l'impression via un reseau (SMB), ou vers une
imprimante locale. Lit depuis un fichier, STDIN ou lpd.
Simple a utiliser et a configurer. Seul un fichier 'script'
est necessaire, pas de multitudes de manuels et pilotes.
Necessite des programmes de conversion (tels que netpbm et
ghostscript). Ecrit en 'bash'. Ajout de nouveaux formats
facile. Preconfigure pour HP DeskJet 870Cse en reseau.
Comparable a apsfilter et autres.
Mots-cles: magic filter, print, graphics, samba, network, smb,
ghostscript, postscript, gif, jpg, simple
Auteur: toby@eskimo.com (Toby Reed)
Maintenu-par: toby@eskimo.com (Toby Reed)
Site-initial: http://www.eskimo.com/~toby/ez-magic-1.0.5.tar.gz
38 kb ez-magic-1.0.5.tar.gz
Site-secondaire:sunsite.unc.edu /pub/Linux/system/printing
38 kb ez-magic-1.0.5.tar.gz
Licence-copie: Copyright, droits complets de manipulation sauf 1 ou 2
restrictions.
Les logiciels d'impression sont disponibles en France par exemple sur
ftp://ftp.lip6.fr/pub/linux/sunsite/system/Printing
.
GhostScript est un logiciel majeur pour l'impression sous Linux. En effet la plupart des logiciels génèrent du PostScript. Ce logiciel, gratuit, est capable de convertir le PostScript en langage compréhensible par votre imprimante (si le pilote est disponible). Il joue le rôle de filtre afin que vous puissiez considérer votre imprimante comme PostScript. Ceci vous simplifie grandement la vie.
GhostScript est disponible sous deux formes. Une version commerciale, appelée Alladin GhostScript, peut être utilisée librement pour des besoins privés mais ne doit pas être distribuée par les distributions payantes de Linux. Elle est généralement en avance d'une année sur la version gratuite.
La version gratuite est sous licence GNU et n'est rien d'autre qu'une version plus ancienne de Alladin GhostScript.
gs
est le nom de l'exécutable. gs -help
vous donne
une aide rapide sur les paramètres disponibles. (La liste des
pilotes est la liste des pilotes compilés avec la version et non la
liste complète.)
Quoi que vous fassiez avec gs
, il est conseillé d'invalider
l'accès aux fichiers (par -dSAFER
). En effet
PostScript est un langage pleinement opérationnel et un fichier
PostScript peu scrupuleux peut endommager vos fichiers et vous donner
un terrible mal de crâne..
Exemple de ligne de commande pour un imprimante Stylus 800
gs -dNOPAUSE -sDEVICE=escp2 -sPAPERSIZE=a4 -sOutputFile=/dev/lp1 fichier.ps
La taille, l'aspect et la situation d'une image sur une page sont
réglés par le pilote de l'imprimante dans GhostScript.
Si vous trouvez que vos impressions sont tronquées ou mal
cadrées il faudra soit retoucher le code du pilote
(déconseillé), soit modifier les fichiers de configuration
(gs_init.ps
, gamma.ps
)
Il se peut que vous trouviez vos impressions trop sombres. Ceci peut
arriver si votre imprimante n'a pas une définition suffisante. Dans
ce cas vous devez créer votre propre fonction de transfert. Pour
ceci, créez le fichier gamma.ps
dans le répertoire
des librairies de GhostScript et appelez le fichier sur la ligne de
commande de gs avant le fichier à imprimer. Pour éclaricir le
résultat, vous devez diminuer les valeurs indiquées.
Notamment si votre pilote utilise l'algorithme de Floyd-Steinberg pour
rastériser les couleurs, des valeurs comprises entre 0.15 et 0.2
sont mieux adaptées.
---8<---- gamma.ps ----8<---
%!
%transfer functions for cyan magenta yellow black
{0.3 exp} {0.3 exp} {0.3 exp} {0.3 exp} setcolortransfer
---8<------------------8<---
Vous pouvez aussi modifier les dominantes de couleurs (voir le
répertoire /examples
de GhostScript qui contient une
page de test des couleurs).
Une des caractéristiques de lpd
est qu'il supporte l'impression
sur des imprimantes rattachées à d'autres machines que la
vôtre. Avec, en plus, une combinaison de filtres soignée,
vous aurez un système d'impression transparent, réparti et
performant.
Pour que des machines distantes puissent utiliser l'imprimante
attachée à votre machine, le nom de ces machines doit
être référencé soit dans le fichier
/etc/hosts.lpd
, soit dans le fichier /etc/hosts.equiv
.
Ce sont des fichiers textes normaux, dans lesquels on indique un nom de
machine par ligne.
Il est préférable de déclarer les machines dans
/etc/hosts.lpd
qui est spécialement réservé
à l'impression, le fichier /etc/hosts.equiv
donnant des
droits plus étendus.
Vous pouvez restreindre les droits d'accès distants par groupe ou
par utilisateur. Les groupes autorisés sont indiqués
grâce au paramètre :rg=:
du fichier
printcap
: rg=admin
restreint l'utilisation aux
utilisateurs du groupe admin
. Le paramètre booléen
:rs=:
du même fichier restreint l'accès aux
utilisateurs ayant un compte sur votre machine.
Pour imprimer vers une autre machine, vous devez créer une
entrée printcap
telle que:
# REMOTE djet500
lp|dj|deskjet:\
:sd=/var/spool/lpd/dj:\
:rm=machine.out.there.com:\
:rp=printername:\
:lp=/dev/null:\
:sh:
Vous noterez qu'il doit bien exister un répertoire de spool local
géré par votre lpd
local. Les fichiers soumis y seront
copiés puis envoyés vers la machine distante.
Vous pouvez utiliser rlpr
pour soumettre une impression directement
à la machine distante sans passer par un démon local et toute
sa configuration. C'est particulièrement intéressant lorsque
vous imprimer rarement et vers différentes imprimantes.
rlpr
s'appuie sur TCP/IP. Il n'est pas nécessaires que les
imprimantes soient connues explicitement. N'ayant pas besoin de fichier
printcap, il est plus facile à gérer. Il est compatible avec
lpr
.
Il existe un mini-document (Printing to Windows HOWTO
) qui
décrit ceci très bien.
Il est possible de rediriger une file lpd
vers un service d'impression
SMB grâce au programme smbclient
(http://www.picante.com/~gtaylor/pht/man/smbclient.html
). Samba
contient un script (smbprint
) qui fait cela. Vous devez mettre un
fichier de configuration pour l'imprimante en question dans le
répertoire de spool et décrire le programme smbprint
en
tant que filtre dans /etc/printcap
:
lp|remote-smbprinter:\
:lp=/dev/null:sh:\
:sd=/var/spool/lpd/lp:\
:if=/usr/local/sbin/smbprint:
Vous pouvez également utiliser le programme smbclient
pour
soumettre un fichier directement à un service d'impression SMB sans
impliquer lpd
. Lisez la documentation de tous ces programmes pour
plus d'information.
La suite logicielle ncpfs
contient un utilitaire appelé
nprint
qui fournit les mêmes fonctionnalités que smbprint
pour NetWare. Vous pouvez l'obtenir sur
ftp://sunsite.unc.edu/pub/Linux/system/filesystems/ncpfs/
. Avec
ncpfs
vous pouvez monter des volumes du serveur NetWare sous
Linux. Vous pouvez également soumettre des travaux d'impression
vers NetWare ou mettre des travaux d'impression de NetWare en file sur
votre système Linux. Vous devez disposer d'un noyaux 1.2.x ou
1.3.54 et ultérieur. ncpfs
NE fonctionne PAS
avec un noyau 1.3.x (x < 54).
Pour que nprint
fonctionne via lpd
, vous devez écrire un
shell-script pour diriger stdin sur l'imprimante NetWare. Vous
l'installerez comme un filtre (if
) d'une file d'impression
lpd
. Vous obtiendrez :
sub2|remote-NWprinter:\
:lp=/dev/null:sh:\
:sd=/var/spool/lpd/sub2:\
:if=/var/spool/lpd/nprint-script:
le script nprint-script
ressemble à quelque chose comme :
#! /bin/sh
# Essayez en premier le compte invite (guest)sans mot de passe!
/usr/local/bin/nprint -S net -U name -P passwd -q printq-name -
Le paquetage logiciel netatalk
contient l'équivalent de
nprint
et smbclient
. Référez-vous au
Netatalk-HOWTO
dans lequel est bien décrite la
procédure d'impression vers et depuis un réseau Apple.
Certaines imprimantes (HP et autres) sont fournies avec une interface
Ethernet que vous pouvez directement adresser pour soumettre vos travaux
d'impression. Conformez-vous au manuel du constructeur. En
général, ces imprimantes font ``tourner'' un lpd
et
fournissent une ou plusieurs files vers lesquelles vous pouvez imprimer.
Une imprimante HP, par exemple, pourra fonctionner avec une entrée
printcap
telle que:
lj-5|remote-hplj:\
:lp=/dev/null:sh:\
:sd=/var/spool/lpd/lj-5:\
:rm=printer.name.com:rp=raw:
Les imprimantes LaserJet HP avec une interface JetDirect ont en général deux files incorporées; l'une ``raw'' accepte le PCL (et peut-être le PostScript), l'autre ``text'' accepte l'ascii pur (et s'arrange pour résoudre d'elle-même les problèmes d'effets d'escalier).
Dans un environnement dans lequel plusieurs imprimantes ne supportent pas le PostScript, il peut être bon de configurer un serveur d'impression dédié vers lequel toutes les machines enverront leurs travaux et sur lequel GhostScript tournera.
Certaines anciennes imprimantes HP ne supportent qu'un protocole mal foutu s'appuyant sur des connexions TCP, notamment les premièrs modèles à base de cartes JetDirect (et quelques JetDirectEx). Pour imprimer vers de telles imprimantes, vous devez ouvrir une connexion TCP vers un port dédié (9100) et envoyer votre impression vers cette connexion. Voici le script Perl correspondant :
#!/usr/bin/perl
# Thanks to Dan McLaughlin for writing the original version of this
# script (And to Jim W. Jones for sitting next to Dan when writing me
# for help ;)
$fileName = @ARGV[0];
open(IN,"$fileName") || die "Can't open file $fileName";
$dpi300 = "\x1B*t300R";
$dosCr = "\x1B&k3G";
$ends = "\x0A";
$port = 9100 unless $port;
$them = "bach.sr.hp.com" unless $them;
$AF_INET = 2;
$SOCK_STREAM = 1;
$SIG{'INT'} = 'dokill';
$sockaddr = 'S n a4 x8';
chop($hostname = `hostname`);
($name,$aliases,$proto) = getprotobyname('tcp');
($name,$aliases,$port) = getservbyname($port,'tcp')
unless $port =~ /^\d+$/;;
($name,$aliases,$type,$len,$thisaddr) =
gethostbyname($hostname);
($name,$aliases,$type,$len,$thataddr) = gethostbyname($them);
$this = pack($sockaddr, $AF_INET, 0, $thisaddr);
$that = pack($sockaddr, $AF_INET, $port, $thataddr);
if (socket(S, $AF_INET, $SOCK_STREAM, $proto)) {
# print "socket ok\n";
}
else {
die $!;
}
# Give the socket an address.
if (bind(S, $this)) {
# print "bind ok\n";
}
else {
die $!;
}
# Call up the server.
if (connect(S,$that)) {
# print "connect ok\n";
}
else {
die $!;
}
# Set socket to be command buffered.
select(S); $| = 1; select(STDOUT);
# print S "@PJL ECHO Hi $hostname! $ends";
# print S "@PJL OPMSG DISPLAY=\"Job $whoami\" $ends";
# print S $dpi300;
# Avoid deadlock by forking.
if($child = fork) {
print S $dosCr;
print S $TimesNewR;
while (<IN>) {
print S;
}
sleep 3;
do dokill();
} else {
while(<S>) {
print;
}
}
sub dokill {
kill 9,$child if $child;
}
Une des bizarreries de lpd
est que le filtre d'entrée
(if
) n'est pas exécuté pour des imprimantes
distantes. Si vous devez absolument passer par un filtre, il vous faudra
utiliser deux files, la première redirigeant vers la
deuxième. Par exemple :
lj-5:remote-hplj:\
:lp=/dev/null:sh:\
:sd=/var/spool/lpd/lj-5:\
:if=/usr/lib/lpd/filter-lj-5:
lj-5-remote:lp=/dev/null:sh:rm=printer.name.com:\
:rp=raw:sd=/var/spool/lpd/lj-5-raw:
et le filtre filter-lj-5
(exemple):
#!/bin/sh
gs <options> -q -dSAFER -sOutputFile=- - | \
lpr -Plj-5-remote -U$5
L'option -U
ne fonctionne que si lpr
est lancé en
tant que démon. Elle positionne correctement le nom du
soumissionnaire du travail dans la deuxième queue. Il serait
d'ailleurs mieux d'utiliser une méthode plus sûre pour
récupérer ce nom car ce n'est pas toujours le 5ème
paramètre.
L'impression depuis un client Windows vers un serveur Unix est directement
supporté par SMB
en utilisant le paquetage SAMBA
(qui supporte également le partage de fichiers du système de
fichiers Linux vers les clients Windows).
Samba est fourni avec une documentation complète. Vous pouvez soit installer un filtre magique sur Linux et imprimer du PostScript soit installer un pilote d'imprimante spécifique sous Windows et décrire une file sans filtre. En s'appuyant sur les pilotes Windows, vous pourrez obtenir de meilleurs résultats, mais c'est un peu plus compliqué à administrer si vous avez plusieurs stations sous Windows. Donc essayez d'abord la première solution.
Il y a des services NetWare disponibles pour Linux, mais je n'ai aucune idée si vous pouvez offrir des services d'impression depuis des client Netware. Des informations sont les bienvenues.
Netatalk permet d'imprimer depuis une station Apple sur EtherTalk. Voir le
Netatalk HOWTO
(http://thehamptons.com/anders/netatalk
)
pour de plus amples renseignements.
Si vous disposez d'un modem/fax, vous pouvez configurer votre système pour envoyer ou recevoir des fax aux formats PostScript, dvi, ascii, etc... Vous pourrez même faire en sorte que votre courrier électronique soit faxé!
Les modems/Fax supportent les commandes de classe 1 ou 2. Les modems de classe 1 ont un sous-ensemble de fonctionnalités d'un fax disons traditionnel (donc, le logiciel doit faire le reste... et le coût de traitement est parfois critique!)
La classe 1 correspond au standard EIA 578. Les modems de classe 2 répondent au sandard EIA 592. Vous trouverez dans la documentation de votre modem à quelle classe il appartient. Ne confondez pas classe et groupe. Le groupe est généralement le groupe III.
Les logiciels de fax tournant sous Linux doivent savoir convertir les
données reçues en un format compatible avec le groupe III
pour la transmission. Comme d'habitude Ghostscript sait faire ! Le
pilote tiffg3
génère des messages fax encodés au
format g3/tiff
. Vous devrez compiler et intégrer le pilote
si ce n'est déjà fait.
Un des logiciels les plus complets sur le sujet, HylaFax
est
disponible sur :
ftp.sgi.com:/sgi/fax/?????.src.tar.Z
Il supporte toutes sortes de choses comme les multiples modems et la diffusion.
mgetty + sendfax
est un couple de logiciels, contenant un
getty
pour Linux et les modems fax ainsi qu'un logiciel d'envoi de fax
assez simple. Ce paquetage se trouve à:
sunsite.unc.edu:/pub/Linux/system/serial/getty/mgetty+sendfax-1.0.0.tar.gz
Enfin, efax
mérite d'être mentionné. C'est un
excellent choix pour Linux. Il supporte les classes 1 et 2.
sunsite.unc.edu:/pub/Linux/apps/serialcomm/fax/efax08a.tar.gz
(Répertoire dans lequel on trouvera également
vfax10.tar.z
, qfax1.3.tar.gz
,
xfax.v1.07s.tar.gz
)
C'est un service expérimental vous permettant d'envoyer un courrier
électronique que vous souhaitez imprimer sur un fax distant. Des
formats tels que PostScript sont supportés. Bien que la couverture
géographique de ce service soit très faible, il est
très prometteur. Pour plus d'information,
référez-vous au site Web ``Remote Printing WWW Site''
(http://www.tpc.int/
).
Linux sait faire tourner un grand nombre de binaires avec plus ou moins de réussite: Linux/x86, Linux/Alpha, Linux/Sparc, iBCS, Windows (Un jour, avec Wine), Mac/68k (avec Executor) et Java. WordPerfect, traitement de texte commercial tourne bien avec l'émulation iBCS. La suite Corel Office en Java est également prometteuse...)
En ce qui concerne Linux, les choix sont limités aux logiciels Unix classiques:
La plupart des langages balisés sont bien adaptés aux projets conséquents ou répétitifs pour lesquels vous souhaitez que l'ordinateur contrôle la mise en forme pour un résultat homogène. Vouloir ajouter un bel effet dans un tel langage choquera certainement.
C'est l'un des plus anciens langages balisés sous Unix. Les pages de
manuel en ligne sont l'exemple le plus connu de pages formattées en
macros nroff; beaucoup de gens ne jurent que par lui... mais sa syntaxe
est quand même plus compliquée que nécessaire; ce n'est
certainement pas le bon choix pour les nouveaux projets. Il est
intéressant de savoir que vous pouvez imprimer une page de manuel
directement en PostScript avec groff
. La syntaxe est la suivante:
man -t truc | lpr
. Le résultat en vaut vraiment la peine.
TeX (et le paquetage de macros LaTeX) est l'un des langages balisés
le plus répandu sous Unix. Les travaux techniques sont souvent
rédigés en LaTeX parce qu'il simplifie grandement la mise en
page et il est l'un des rares logiciels à traiter correctement et
puissamment les fomules mathématiques. Le format de sortie de TeX
est dvi, et peut être converti en PostScript ou PCL (HP)
à l'aide du programme dvips
ou dvilj
.
Il y a au moins un interpréteur de SGML gratuit sous Unix et Linux; il est la base du système de documentation LinuxDoc-SGML. Il supporte bien entendu d'autres types de documents.
Bien connu, il permet d'écrire des documents simples.
Ca y est! Linux et Unix ne manquent plus de tels traitement de texte. Il existe plusieurs suites logicielles dont une disponible gratuitement pour une utilisation personnelle: StarOffice.
Une compagnie allemande distribue StarOffice
pour Linux. On peut
trouver une version libre de droits sur les serveurs ftp classiques. Cette
version est limitée à un usage personnel. Cette suite
logicielle est très complète; vous trouverez tout ce dont
vous rêviez. Il existe d'ailleurs un mini-HOWTO décrivant
où la trouver et comment l'lnstaller. La plupart des imprimantes
sont reconnues.
LyX
est une interface pour LaTeX assez prometteuse. Rendez-vous
sur la page Web de Lyx à
http://www-pu.informatik.uni-tuebingen.de/users/ettrich/
pour de
plus amples renseignements.
Cette interface comprend un éditeur WYSIWYG appelé ez
comportant la plupart des fonctionnalités de base d'un traitement de
texte: HTML, et MIME pour courrier et forums de discussions (niouzes, si
vous préférez).
Caldera et Red Hat vendent des paquetages logiciels comprenant les applications principales, à savoir un traitement de texte et un tableur. Caldera vend également (à vérifier) WABI, l'émulation Windows de Sun qui permet de faire tourner les applications de Microsoft bien connues.
Pour plus d'information, consultez les sites de Caldera
(http://www.caldera.com
) et de Red Hat
(http://www.redhat.com
).
D'autres vendeurs peuvent m'envoyer un courrier descriptif de leur offre.
Tout ce que vous imprimez peut être également visualisé à l'écran. Ceci permet dans bien des cas d'économiser du papier.
GhostScript possède un pilote X11 utilisé par Ghostview
(http://www.picante.com/~gtaylor/pht/man/ghostview.html
). La
dernière version de ce logiciel devrait permettre également
la visualisation de fichiers au format PDF.
les fichiers TeX dvi (DeVice Independent - indépendant du
périphérique) peuvent être visualisés sous X11
à l'aide de xdvi
(http://www.picante.com/~gtaylor/pht/man/xdvi.html
). Les versions
récentes de xdvi
appellent ghostscript
pour le rendu de
spécificités PostScript.
Un pilote VT100 (dgvt
) existe également. Tmview
fonctionne sous Linux avec svgalib
, si cela vous suffit.
Acrobat Reader d'Adobe est disponible pour Linux. Vous pouvez le
charger depuis http://www.adobe.com
. Vous pouvez également
utiliser xpdf
, un logiciel gratuit fournit avec les sources.
GhostScript, devrait, comme je l'ai dit plus haut, supporter le format
pdf.
Le démon lpd
fournit cinq attributs que vous pouvez positionner
dans /etc/printcap
afin de contrôler le port série
sur lequel se trouve votre imprimante.
br
(numerique) definit le taux de transfert en bauds (appel a ioctl(2))
fc
(num) efface des indicateurs (sgtty.h)
fs
(num) positionne des indicateurs (inverse de `fc')
xc
xs
Pour définir la vitesse du port, la syntaxe est évidente. Exemple: br \#9600.
Les autres paramètres à positionner correspondent à un ensemble de bits, que l'on pourra soit positionner, soit mettre à 0. Pour effacer des bits, on utilisera les paramètres fc et xc, pour les positionner, fs et xs.
Faites bien attention aux bits que vous sélectionnez. Mais au fait
que sont-ils ? Souvenez-vous..., la commande stty
. Elle indique de
nombreux paramètres caractérisant un tty. La commande
stty -a
affiche en clair les paramètres du tty, certains
d'entre-eux étant précédés d'un tiret s'ils
sont invalidés et sans tiret s'ils sont validés. La commande
stty
peut être appliqués au port série (voir
exemple). Ce sont certains de ces paramètres (des drapeaux, des
flags, donc des bits) que l'on va manipuler.
# stty -a < /dev/ttyS2
speed 9600 baud; rows 0; columns 0; line = 0;
intr = ^C; quit = ^\; erase = ^?; kill = ^U; eof = ^D; eol = <undef>;
eol2 = <undef>; start = ^Q; stop = ^S; susp = ^Z; rprnt = ^R; werase = ^W;
lnext = ^V; min = 1; time = 0;
-parenb -parodd cs8 hupcl -cstopb cread -clocal -crtscts
-ignbrk -brkint -ignpar -parmrk -inpck -istrip -inlcr
-igncr -icrnl ixon -ixoff -iuclc -ixany -imaxbel
-opost -olcuc -ocrnl -onlcr -onocr -onlret -ofill -ofdel nl0 cr0 tab0
bs0 vt0 ff0
-isig -icanon -iexten -echo -echoe -echok -echonl -noflsh -xcase -tostop
-echoprt -echoctl -echoke
Note: utilisez toujours stty
de cette façon (stty <
/dev/ttyS?
); cette command utilise en effet l'entrée standard).
Vous pouvez utiliser cette commande pour configurer le port de façon
à obtenir une impression correcte. Par exemple, les
différences que l'on peut noter entre le stty ci-dessus et
l'initialisation du port au démarrage de ma machine réside
dans les informations -clocal
, -crtscts
et ixon
.
(La configuration de votre port pourra très bien être
différente selon la manière dont votre imprimante gère
le contrôle de flux).
Votre port étant bien configuré, faites : cat fichier >
/dev/ttyS?
(? est le numéro de votre port) pour imprimer un
fichier.
Imprimez par exemple le fichier
/usr/src/linux/include/asm-i386/termbits.h
. Vous y
découvrirez un tas de définitions de constantes et de
structures. Nous allons voir quelles valeurs définies dans ce
fichier vont nous servir pour configurer le port, non plus avec stty, mais
avec les paramètres fc
, xc
, fs
et xs
du fichier
printcap. Regardez la section commençant par :
/* c_cflag bit meaning */
#define CBAUD 0010017
Elle décrit justement les bits manipulables à l'aide de fc et
fs dont on parlait. On y voit les constantes des vitesses de modulation en
baud, puis des lignes qui nous intéressent particulièrement :
ce sont les mêmes paramètres que dans la commande
stty
. Je sens que vous voyez où on veut en venir. stty
n'est qu'un interface nécessaire au positionnement (ou effacement)
de bits.
Vous savez maintenant que chaque paramètre affiché par
stty
correspond à un bit, et qui ont la valeur 0 lorsqu'il y a
un tiret devant. Notez alors les bits à effacer (ce sera fait avec
la paramètre fc
) et ceux à positionner (paramètre
fs
). Exemple: `fc\#0177777'
(Attention le paramètre
fc
semble surcharger le paramètre br
, donc prenez garde
à les positionner correctement).
Ensuite occupez-vous des bits à positionner. Par exemple s'il faut
positionner les bits cs8
, hupcl
et cread
, regardez les
constantes CS8
(0000060), HUPCL
(0002000) et CREAD
(0000200). Pensez à la vitesse de modulation qu'il faut aussi
définir, dans mon cas, ce sera B9600
(0000015). Tous ces bits
ensemble font `0002275'. Indiquez cette valeur au paramètre
fs
.
Effectuez les même réglages avec la section suivante intitulée
/* c_lflag bits */
Dans mon cas je n'ai rien à positionner, j'ai donc simplement
à fournir la valeur xc\#0157777
, puis xs\#0
. Une fois
votre fichier printcap correctement défini, essayez d'imprimer. Si
quelque chose ne va pas, continuez à lire les paragraphes suivants.
Souvenez-vous de toujours commencer par les bits que vous souhaitez voir
à 0 (fc
et xc
), puis de définir seulement
après des bits à positionner (fs
et xs
).
La commande cat
fonctionne pour le port série, mais pas
lpd
La mise en place de lpd
n'est pas traitée ici, mais sachez que
si vous avez des problèmes avec la configuration du port
série, vous pouvez empêcher lpd
de le configurer en
considérant votre imprimante comme ne présentant pas une
interface normale. Lisez également à ce propos le chapitre
suivant.
Donnez à votre imprimante le périphérique
/dev/null1
(mknod /dev/null1 c 1 3
). N'utilisez pas
/dev/null
, pour ne pas qu'il soit ouvert de manière
exclusive. Enlevez les paramètres de vitesse et de positionnement
des bits du fichier printcap
.
Créez un shell-script comme ci-dessous :
#!/bin/sh
echo if: $* >> /var/spool/lpd/results
# /dev/lp est un lien vers /dev/ttyS2 auquel est reliee l'imprimante
exec votre_vieux_filtre $* > /dev/lp
...ou si vous n'avez pas de paramètre `if' configuré...
#!/bin/sh
echo if: $* >> /var/spool/lpd/results
cat > /dev/lp
# la commande ``echo -ne'' suppose que /bin/sh correspond a bash
echo -en \\f > /dev/lp
Donnez-lui les droits de lecture/écriture pour tout le
monde. Essayez-le: /usr/lib/lpd/if <FICHIER
.
Définissez un filtre d'entrée dans votre fichier
printcap
pour appeler ce script. :if=/usr/lib/lpd/if:
.
Utilisez la commande stty
pour configurer le port
correctement. Essayez d'imprimer. Vous devriez pouvoir déterminer
si le(s) fichier(s) sont bien mis dans le répertoire de spool. Cela
devrait imprimer, si votre essai manuel du script précédent a
fonctionné. Bien entendu, le mieux serait de pouvoir se passer du
script d'entrée et donc du paramètre if
.
Supposons donc que la méthode précédente a
fonctionné, et que vous pensez avoir correctement configuré
votre fichier printcap. Exécutez la commande stty -a
</dev/ttyS?
. Si certains paramètres ne sont pas corrects,
vérifiez les constantes du fichier termbits.h
. Si la
configuration est incorrecte, malgré tous vos efforts de
vérification, n'hésitez pas à installer un
démon récent.
Certaines anciennes imprimantes séries ont des petits tampons
mémoire et gèrent mal le contrôle de flux. Supprimer
le FIFO du port série (16550) avec setserial
(faites croire
à setserial que c'est un port 8250 et ça marchera).
Si votre imprimante est PostScript, elle peut ne pas être
capable de traiter du texte pur. Si tel est le cas, vous devrez mettre en
place un filtre pour transformer le texte en PostScript. Un excellent
freeware (logiciel libre de tout droit de distribution et d'utilisation)
appelé nenscript
réalise cela très bien. Si vous
ne mettez pas en place un tel filtre, vous devez vous assurer par d'autres
moyens que l'imprimante ne reçoit bien que du PostScript.
Vous pouvez également définir dans vos fichiers de login
(.profile
, par exemple) ou celui par défaut, une variable
d'environnement PRINTER
définissant l'imprimante à
utiliser. Exemple:
export PRINTER=lpr0
Ceci évite d'avoir à spécifier -Plpr0
à chaque fois.
Il est possible de ``réutiliser'' une entrée printcap. Si vous déclarez votre propre machine comme machine hôte distante, et une autre imprimante comme imprimante distante, vous pouvez rediriger les données à imprimer de l'une vers l'autre. Souvenez-vous que si vous utilisez cette technique, les données passeront par chaque filtre de la chaîne et seront mises successivement dans chaque spool.
Bien que vous puissiez spécifier pour une imprimante autant d'alias
que vous le souhaitez, il semble que pour la meilleure utilisation, les
deux premiers doivent être identiques et doivent correspondre au nom
réel. Certains programmes n'utiliseront que ces deux
entrées. La commande lpc indiquera seulement le premier alias, alors
que les commandes lpr
, lprm
et lpq
comprennent tous les
alias.
Plutôt que de spécifier une taille maximum de fichier pour
l'impression, vous préfereriez sans doute que les fichiers du spool
ne puissent remplir votre disque, même temporairement. Pour ce faire,
créez un fichier appelé minfree
dans chaque
répertoire de spool, contenant, sous forme d'un nombre de blocs (1
Ko pour Linux), la quantité minimum d'espace disque devant rester
pour que les données puissent être acceptées dans le
spool. Vous créerez un fichier réel dans le
répertoire principal de spool et, dans chaque
sous-répertoire, un lien symbolique vers ce fichier.
Voici un guide de configuration étape par étape pour une
imprimante nommée /dev/lp0
. Vous pouvez l'étendre
à votre guise. Pour faire ce qui suit, vous devez être root.
(NDT: L'auteur a tout installé dans /usr/spool/lpd
. J'ai
préféré modifier légèrement cette
configuration en définissant /usr/spool/lp/lpr0
et
/usr/spool/lpd
, comme dans la plupart des distributions)
lpr
,
lprm
, lpq
, lpc
et lpd
. Voir à ce propos: Les
programmes importants.
lpr0
:
mkdir /usr/spool/lp /usr/spool/lp/lpr0
chowm root.lp /usr/spool/lp /usr/spool/lp/lpr0
chmod ug=rwx,o=rx /usr/spool/lp /usr/spool/lp/lpr0
lpd.lock
:
mkdir /usr/spool/lpd
chowm root.lp /usr/spool/lpd
chmod ug=rwx,o=rx /usr/spool/lpd
/usr/spool/lp/lpr0
et
/usr/spool/lpd
, créez les fichier nécessaires, avec
les bons droits (Cette manipulation n'est pas nécessaire avec les
versions récentes du gestionnaire d'impression):
cd /usr/spool/lp/lpr0
touch .seq errs status lock
chown root.lp .seq errs status lock
chmod ug=rw,o=r errs status
chmod u=rw,go=r lock
chmod u=rw,g=r,o=x .seq
cd /usr/spool/lpd
touch .seq errs status lock
chown root.lp .seq errs status lock
chmod ug=rw,o=r errs status
chmod u=rw,go=r lock
chmod u=rw,g=r,o=x .seq
filtre_entree
dans le
répertoire /usr/spool/lp/lpr0
. Utilisez le filtre
décrit précédemment. Donnez-lui les bons droits.
cd /usr/spool/lp/lpr0
chmod ug=rwx,o=rx filtre_entree
/etc/printcap
, s'il n'existe pas. Enlevez
les entrées qu'il contient et ajoutez une entrée de test
décrite précédemment. Donnez-lui les droits
-rw-r--r--
.
/etc/rc.d/rc.local
ou rc.multi
. Ajoutez
la ligne /usr/sbin/lpd
à la fin. Cela lancera le
démon au boot. Vous pouvez aussi le lancer à la main :
root# /usr/sbin/lpd
ls -l | lpr -Plpr0
/tmp
et vérifiez la présence du
fichier testlp.out
. Il devrait contenir le listing du
répertoire dans lequel vous étiez.
/etc/printcap
. Dupliquez l'entrée lpr0
. Vous
avez alors 2 entrées identiques. Dans la première
entrée, changez, sur la première ligne uniquement, les
occurrences de lpr0
par testlp
. Dans la seconde entrée,
changez /dev/null
par le périphérique réel,
par exemple /dev/lp0
. Dans la seconde entrée, enlevez le
champ if
complètement.
/etc/printcap
modifié.
ls -l | lpr -Plpr0
Cette imprimante peut poser des problèmes d'impression en
PostScript
. Si vous constatez, après avoir imprimé un
document PostScript
, qu'elle ne sort plus les documents suivants et
qu'elle affiche ``DATA RECEIVED'' en permanence, suivez les conseils qui
suivent. Merci à <Patrick.Begou@hmg.inpg.fr>.
printcap
est très simple:
# /etc/printcap
#
# This file can be edited with the printtool in the control-panel.
laser5M|lp:\
:lp=/dev/lp2:\
:sh:\
:sd=/var/spool/lpd/laser5M:\
:lf=/var/spool/lpd/laser5M/erreurs:\
:if=/var/spool/lpd/laser5M/filter_court:
filter_court
) est donné ci-dessous.
Il n'accepte que les fichiers ascii, PostScript et PostScript
compressé. Ce qui est intéressant, ce sont les chaines
d'initialisation en PCL. En gros:
\033%-12345X passage en mode PCL (d'apres l'ingenieur de MDS)
\033E reinitialisation de l'imprimante les \n
semblent indispensables dans le filtre.
Avec echo -ne
, Esc c'est 033
en octal (27
en décimal
)
#!/bin/sh
#
# Filtre d'impression gerant l'ascii, le postscript et le postscript
# compresse pour une laserjet 5M. A declarer comme filtre "if" dans
# /etc/printcap.
# Reinitialise l'imprimante entre chaque impression postscript pour
# eviter les erreurs sur timeout.
#
# Version 0.1 P. BEGOU 8/97 (Patrick.Begou@hmg.inpg.fr)
#
# recuperation des donnees dans un fichier temporaire
#
FILE=/tmp/laser5M.$$
cat - > ${FILE}
#
# Scrutation du type de fichier
#
filetype=`file $FILE| cut -d":" -f2`
case $filetype in
*PostScript*)
(echo -ne "\033%-12345X\n"; cat ${FILE}; echo -ne "\033%-12345X\033E\033%-12345X\n")
echo " $FILE postscript" >&2
;;
*text*|*script*)
(echo -ne "\033%-12345X\n"; /usr/bin/nenscript -s -2rG -p- ${FILE};
echo -ne "\033%-12345X\033E\033%-12345X\n")
echo " $FILE texte" >&2
;;
*compress*)
# verifions qu'il s'agit bien de postscript.
resu=`zcat ${FILE} |head -1|grep "^%!"|wc -l`
if [ ${resu} -eq 1 ]
then
(echo -ne "\033%-12345X\n"; zcat ${FILE}; echo -ne "\033%-12345X\033E\033%-12345X\n")
echo " $FILE compresse" >&2
else
echo " $FILE compresse non reconnu" >&2
fi
;;
*)
echo " $FILE non reconnu" >&2
;;
esac
#
# On repond Ok, tout s'est bien passe.
#
rm ${FILE}
exit 0
Voici comment configurer, par logiciel, le passage en mode recto-seulement ou recto-verso aussi bien pour de l'ascii que du PostScript.
Il suffit d'insérer après la première ligne...
%!Ado...
...les lignes suivantes pour valider le recto-verso:
%%BeginFeature: *Duplex DuplexNoTumble
<<Duplex true /Tumble false>> setpagedevice
%%EndFeature
ou, pour valider le recto seul:
%%BeginFeature: *Duplex None
<<Duplex false>> setpagedevice
%%EndFeature
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En bref, nous souhaitons que l'information contenue dans ces document soit répandue le plus largement possible. Cependant, nous souhaitons maintenir le copyright sur ce document, et souhaiterions être avertis de toute re-distribution. Si vous avez des questions à ce propos, contactez Greg Hankins, le nouveau coordinateur des documents Linux HOWTO à l'adresse <gregh@cc.gatech.edu>. Son représentant français est Eric Dumas <dumas@freenix.fr,dumas@Linux.EU.Org>.