Adaptation française: Emmanuel Araman
Relecture de la version française: Camille Huot, Alain Portal
Préparation de la publication de la v.f.: Jean-Philippe Guérard
Version : 0.14.fr.1.0
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Copyright © 2004 Red Hat, Inc
Copyright © 2004 Emmanuel Araman, Camille Huot, Alain Portal, Jean-Philippe Guérard
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11 octobre 2004
Historique des versions | ||
---|---|---|
Version 0.14.fr.1.0 | 2004-10-11 | EA, CH, AP, JPG |
Première traduction française | ||
Version 0.14 | 2004-10-06 | AJL |
Ajout d'une référence au script lvm2_createinitrd dans les sources ; petite mise à jour de l'exemple de lvcreate ; ajout de « vgchange -ay » dans la recette « Déplacer un groupe de volumes vers un autre système » (Added reference to lvm2_createinitrd in source tree; Adjusted lvcreate example slightly; Added 'vgchange -ay' in 'Moving a volume group to another system' recipe). | ||
Version 0.13 | 2004-08-16 | AJL |
Clarification de la description sur les liens ; correction du nombre majeur du périphérique de contrôle de dm ; suppression de /boot de vg dans l'exemple de petite configuration LVM ; ajout de commentaires sur /boot et / dans LVM ; suppression d'un lien mort (Clarify symlink farm description; Fix dm control device major number; Remove /boot from vg in small lvm setup example; Add notes about /boot and / on LVM; Remove outdated link). | ||
Version 0.12 | 2004-06-07 | AJL |
Mise à jour de la FAQ sur LVM 2 (Updated LVM 2 FAQ entries) | ||
Version 0.11 | 2004-05-03 | AJL |
Mise à jour de la FAQ sur LVM 2 (Updated LVM 2 FAQ entries) | ||
Version 0.10 | 2004-04-22 | AJL |
Retrait de -print0 de la commande find suite aux retours indiquant que cela ne fonctionne pas (removed -print0 from find command after receiving reports that it doesn't work). | ||
Version 0.9 | 2004-04-16 | AJL |
Ajout de -print0 à la commande find avant la redirection vers cpio (Added -print0 to find command before pipingit to cpio) ; changement de la ligne de commande vgimport pour LVM 2 (Changed vgimport command line for LVM 2) ; ajout de ext3 au paragraphe de redimensionnement de ext2 (Added ext3 to the ext2 resize section) ; mise à jour de la FAQ (Updated FAQ) mise à jour des liens (Updated Links section). | ||
Version 0.8 | 2004-02-25 | AJL |
Mise à jour de l'emplacement du CVS et des liens FTP (Updated CVS locations and FTP links) ; ajout d'un paragraphe sur l'extension d'un système de fichiers JFS (Added section on extending a JFS filesystem) ; corrections typographiques — utilisation d'aspell sur le document (Fixed typos - Ran aspell against document). | ||
Version 0.7 | 2004-02-16 | AJL |
Mise à jour pour inclure les informations sur LVM 2 et le mappeur de périphériques (Updated to include LVM 2 and device mapper information) mise à jour des adresses électroniques (Updated email addresses) ; mise à jour des droits d'utilisation (Updated copyright) ; ajout de la FAQ (Added FAQ section) ; ajout de la licence (Added document license) ; mise à jour vers DocBook 4.2 (Updated to docbook 4.2). | ||
Version 0.6 | 2003-12-09 | AJL |
Mise à jour pour LVM 1.0.8 (Updated for LVM 1.0.8) ; réparation d'un lien cassé (fixed broken link) ; clarification de la partie sur le script d'initialisation RedHat (Clarified redhat init script section). | ||
Version 0.5 | 2003-02-10 | AJL |
Mise à jour des informations du script initscript de RedHat pour les versions 7.0 et supérieures (Updated Redhat initscript information for 7.0 and above) ; ajout des informations pour supprimer une table de partitions d'un disque lorsque pvcreate échoue (Added information on removing a partition table from a disk if pvcreate fails) ; la taille par défaut de PE est désormais de 32 Mo (Default PE size is 32MB now) ; mise à jour de la méthode d'instantanés avec XFS (Updated method for snapshotting under XFS). | ||
Version 0.4 | 2002-12-16 | AJL |
Mise à jour pour LVM 1.0.6 (Updated for LVM 1.0.6). | ||
Version 0.3 | 2002-09-16 | AJL |
Suppression de l'exemple de pvmove du chapitre « Opérations de commandes » — nous pointons désormais vers la recette plus détaillée sur pvmove qui contient différents avertissements (removed example pvmove from Command Operations section - we now just point to the more detailed recipe on pvmove that contains various warnings and such). | ||
Version 0.2 | 2002-09-11 | AJL |
Mise à jour pour LVM 1.0.5 et conversion vers DocBook XML 4.1.2. (Updated for LVM 1.0.5 and converted to DocBook XML 4.1.2). | ||
Version 0.1 | 2002-04-28 | gf |
Conversion initiale du source du format Latex de Sistina vers le format LinuxDoc du tLDP (Initial conversion from Sistina's LaTeX source and import to tLDP in LinuxDoc format). |
Résumé
Ce document explique comment compiler, installer et configurer le gestionnaire de volumes logiques (LVM) de Linux. Il inclut aussi une description synthétique de LVM. Cette version de guide pratique couvre LVM 2 avec le mappeur de périphériques et LVM 1.0.8.
Table des matières
Ce document essaie de rassembler tous les éléments nécessaires pour obtenir LVM et le faire fonctionner. Il traite l'ensemble du processus pour l'obtenir, le compiler, l'installer et le mettre en œuvre. Il fournit aussi des liens vers des configurations testées de LVM. Cette version de guide pratique couvre LVM 2 et LVM 1.0.8.
Toutes les versions précédentes de LVM sont considérées comme obsolètes et sont gardées uniquement pour des raisons historiques. Ce document n'a pas pour objet d'essayer d'expliquer et décrire le fonctionnement de ces versions.
Vous trouverez la plus récente version française de ce document à l'adresse : http://www.traduc.org/docs/howto/lecture/LVM-HOWTO.html.
La dernière version originale de ce guide pratique est disponible sur le serveur CVS du Projet de documentation Linux avec les autres guides pratiques (howto). Vous pouvez l'obtenir en faisant un checkout de « LDP/howto/docbook/LVM-HOWTO.xml » sur le serveur CVS du LDP. Vous devriez toujours pouvoir obtenir une version lisible de ce guide pratique à l'adresse : http://www.tldp.org/HOWTO/LVM-HOWTO.html.
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Ce document est distribué dans l'espoir qu'il sera utile mais SANS AUCUNE GARANTIE, explicite ou implicite. Même si tous les efforts ont été faits pour assurer l'exactitude des informations documentées ici, les auteurs, éditeurs, mainteneurs, contributeurs, traducteurs n'assument AUCUNE RESPONSABILITÉ pour les erreurs ou les dommages, directs ou indirects, qui pourraient résulter de l'utilisation des informations documentées ici.
Liste de tous ceux qui ont écrit dans ce document.
Jochen Radmacher - Informations sur l'extension de JFS
S'il vous plaît, veuillez prévenir le mainteneur du guide pratique si vous pensez devoir être dans la liste ci-dessus.
LVM est un gestionnaire de volumes logiques (Logical Volume Manager) pour le système d'exploitation Linux. Il existe désormais deux versions de LVM pour Linux :
LVM 2 - La dernière et meilleure version de LVM pour Linux.
LVM 2 est presque entièrement compatible avec les volumes créés avec LVM 1, à l'exception des instantanés (il faut supprimer les volumes d'instantanés avant de passer à LVM 2).
LVM 2 utilise le mappeur de périphériques du noyau Linux. Le mappeur de périphériques est inclus dans les noyaux 2.6. Des mises à jour sont disponibles pour les noyaux 2.4 récents.
LVM 1 - La version présente dans les noyaux 2.4.
LVM 1 est un produit mature et considéré comme stable depuis plusieurs années. Le pilote noyau pour LVM 1 est inclus dans les noyaux 2.4, mais cela ne veut pas dire que votre noyau 2.4.x est à jour de la dernière version de LVM. Regardez dans le fichier README pour obtenir les dernières informations sur les versions de noyaux possédant le code le plus récent.
Table des matières
La gestion par volumes logiques permet une gestion de plus haut niveau des problèmes de stockage sur disque par rapport à l'approche traditionnelle avec des disques et des partitions. Cela apporte à l'administrateur système une bien meilleure flexibilité pour allouer de l'espace aux applications et aux utilisateurs.
Les volumes de stockage créés au moyen du gestionnaire de volumes logiques peuvent être redimensionnés et déplacés à la demande, bien que cela puisse nécessiter une mise à jour des utilitaires des systèmes de fichiers.
Le gestionnaire de volumes logiques autorise aussi la gestion de volumes logiques par groupes d'utilisateurs, ce qui permet à l'administrateur système de gérer des groupes de volumes en utilisant un nommage compréhensible avec, par exemple, des noms comme « developpement » et « ventes » plutôt que les noms des disques physiques comme « sda » et « sdb ».
La gestion par volumes logiques est traditionnellement associée aux grosses installations contenant de nombreux disques mais elle est également appropriée pour les petites installations avec un ou deux disques.
Le partitionnement du disque dur est l'une des décisions difficiles pour un nouvel utilisateur de Linux. La nécessité de devoir estimer précisément l'espace disque pour les fichiers systèmes et utilisateurs rend l'installation plus complexe que nécessaire et certains utilisateurs choisissent simplement de mettre toutes leurs données sur une seule grosse partition pour essayer de contourner ce problème.
Une fois que l'utilisateur (ou le programme d'installation) a déterminé l'espace nécessaire pour /home, /usr et /, il arrive fréquemment qu'une des partitions soit saturée alors qu'il reste encore plein d'espace libre sur une autre partition.
Avec la gestion par volumes logiques, le disque entier est alloué à un groupe de volumes et des volumes logiques sont créés pour contenir les systèmes de fichiers /, /usr et /home. Si, par exemple, le volume logique /home est plus tard saturé mais qu'il reste de l'espace libre dans /usr, alors il est possible de réduire /usr de quelques mégaoctets et de réallouer cet espace à /home.
Une autre solution est d'allouer un espace minimal pour chaque volume logique et de laisser une partie de l'espace disque non alloué. Ensuite, lorsque les partitions commencent à être remplies, elles peuvent être étendues suivant les besoins.
Par exemple : Joe achète un PC avec 8,4 Go d'espace disque et installe Linux avec le partitionnement suivant :
/boot /dev/hda1 10 Mo swap /dev/hda2 256 Mo / /dev/hda3 2 Go /home /dev/hda4 6 Go
Il pense que cette répartition optimisera l'espace disponible pour tous ses fichiers MP3.
Quelque temps plus tard, Joe décide qu'il veut installer la dernière suite bureautique et le dernier environnement graphique disponible, mais il réalise que la partition racine n'est pas assez grande. Par contre, puisqu'il a archivé tous ses MP3 grâce à son nouveau graveur DVD, il lui reste plein d'espace libre dans /home.
Les différentes possibilités qui s'offrent à lui ne sont pas satisfaisantes :
Reformater le disque, modifier le partitionnement et tout réinstaller.
Acheter un nouveau disque et trouver un nouveau partitionnement qui demandera le moins de déplacements de données.
Utiliser un lien symbolique de / vers /home et installer le nouveau logiciel dans /home.
Avec LVM, tout cela devient beaucoup plus facile :
Jane achète un PC identique mais utilise LVM pour diviser son disque de manière similaire :
/boot /dev/hda1 10 Mo swap /dev/vg00/swap 256 Mo / /dev/vg00/root 2 Go /home /dev/vg00/home 6 Go
Note | |
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La partition de démarrage /boot n'est pas incluse dans le LV car les chargeurs de démarrage ne gèrent pas encore les volumes LVM. Il est possible que le démarrage sur une partition LVM fonctionne, mais vous risquez de vous retrouvez avec un système non amorçable. |
Seuls les utilisateurs avancés peuvent envisager de passer leur partition racine en LVM | |
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Pour passer la partition racine en LVM, une image initrd doit activer le LV racine au démarrage. Si le noyau est mis à jour sans créer l'image initrd nécessaire, le noyau ne pourra pas démarrer. Les nouvelles distributions incluent LVM dans leurs scripts mkinitrd ainsi que dans leurs images initrd, donc cela va devenir de moins en moins problématique. |
Lorsque Jane rencontre le même problème, elle peut réduire la taille de /home d'un gigaoctet et rajouter cet espace dans la partition racine.
Supposons que Joe et Jane remplissent aussi la partition /home et décident d'ajouter un nouveau disque de 20 Go dans leur système.
Joe formate le disque entièrement dans une seule partition (/dev/hdb1) et l'utilise comme /home en y déplaçant les données de son /home existant. Il lui reste alors 6 Go inutilisés qu'il peut faire apparaître comme une extension de /home avec un lien symbolique, /home/joe/anciens-mp3 par exemple.
Jane ajoute simplement le nouveau disque dans son groupe de volumes existant et étend son /home pour inclure le nouveau disque. Ou bien, elle pourrait déplacer les données de /home de l'ancien vers le nouveau disque et ensuite étendre le volume racine existant pour couvrir tout l'ancien disque.
Les avantages de la gestion par volumes logiques sont plus évidents sur les gros systèmes avec de nombreux disques.
Gérer une importante ferme de disques prend beaucoup de temps et peut s'avérer particulièrement complexe si le système comporte de nombreux disques de tailles différentes. Gérer les problèmes d'espace, généralement conflictuels, entre les différents utilisateurs peut devenir un cauchemar.
Les différents groupes de volumes et volumes logiques, qui peuvent être agrandis autant que nécessaire, peuvent être alloués à des groupes d'utilisateurs. L'administrateur peut « garder en réserve » de l'espace jusqu'à ce qu'il soit requis. Cet espace peut alors être ajouté au groupe de volumes qui en a le plus besoin.
Quand de nouveaux disques sont ajoutés au système, il n'est plus nécessaire de déplacer les fichiers des utilisateurs pour optimiser le nouvel espace de stockage. Il suffit simplement d'ajouter le nouveau disque à un ou plusieurs groupes de volumes et d'étendre les volumes logiques suivant les besoins.
Il est aussi facile de se séparer des anciens disques en déplaçant les données sur des disques plus récents. Ceci peut être effectué à chaud, sans coupure de service pour l'utilisateur.
Table des matières
Le schéma suivant donne une vision générale des composants d'un système à base de LVM.
+-- Groupe de volumes (Volume Group) ------------+ | | | +----------------------------------------+ | | PV | PE | PE | PE | PE | PE | PE | PE | PE | | | +----------------------------------------+ | | . . . . | | . . . . | | +----------------------------------------+ | | LV | LE | LE | LE | LE | LE | LE | LE | LE | | | +----------------------------------------+ | | . . . . | | . . . . | | +----------------------------------------+ | | PV | PE | PE | PE | PE | PE | PE | PE | PE | | | +----------------------------------------+ | | | +------------------------------------------------+
Voici une autre façon de visualiser ceci (grâce à la gentillesse d'Erik Bågfors de la liste de diffusion linux-lvm) :
hda1 hdc1 (PV dans des partitions ou disques entiers) \ / \ / diskvg (VG) / | \ / | \ usrlv rootlv varlv (LV) | | | ext2 reiserfs xfs (Systèmes de fichiers)
Le groupe de volumes est l'abstraction de plus haut niveau utilisée dans LVM. C'est un ensemble de volumes logiques et physiques au sein d'une seule unité d'administration.
Un volume physique est typiquement un disque dur, bien que cela puisse aussi être un périphérique qui « ressemble » à un disque dur (par exemple, un périphérique de RAID logiciel).
C'est l'équivalent d'une partition de disque d'un système sans LVM. Le
LV est visible comme un périphérique de bloc standard. En tant que
tel, le LV peut contenir un système de fichiers.
(Ex : /home
.)
Chaque volume physique est divisé en morceaux de données, appelés extents physiques. Ces extents ont une taille identique à celle des extents logiques du groupe de volumes.
Chaque volume logique est divisé en morceaux de données, appelés extents logiques. La taille d'extents est la même pour tous les volumes logiques du groupe de volumes.
Voici un exemple concret pour aider à la compréhension :
Prenons un groupe de volumes nommé VG1, avec une taille d'extent physique de 4 Mo. Nous mettons dans ce groupe de volumes deux partitions de disques, /dev/hda1 et /dev/hdb1. Ces partitions vont devenir les volumes physiques PV1 et PV2 (l'administrateur peut mettre des noms plus parlants). Les PV sont divisés en morceaux de 4 Mo, puisque c'est la taille des extents pour le groupe de volumes. Les disques sont de tailles différentes et nous avons donc 99 extents pour PV1 et 248 pour PV2. Nous pouvons maintenant créer un volume logique de taille entre 1 et 347 (248 + 99) extents. Quand le volume logique est créé, une relation est définie entre les extents logiques et physiques, c'est-à-dire que l'extent logique 1 peut correspondre à l'extent physique 51 de PV1 et les données écrites sur les quatre premiers mégaoctets du volume logique seront en fait écrites sur le 51ème extent de PV1.
L'administrateur peut utiliser différentes stratégies pour effectuer la relation entre les extents logiques et les extents physiques :
La correspondance linéaire permet d'attribuer une plage de PE à un LV dans l'ordre. Par exemple, les LE 1 à 99 correspondront à PV1 et les LE 100 à 347 à PV2.
La correspondance répartie (striped) permet de distribuer des morceaux d'extents logiques sur plusieurs volumes physiques, par exemple :
1er morceau de LE[1] -> PV1[1], 2me morceau de LE[1] -> PV2[1], 3me morceau de LE[1] -> PV3[1], 4me morceau de LE[1] -> PV1[2],
et ainsi de suite. Dans certaines situations, cette stratégie peut améliorer les performances du volume logique.
Défaut de LVM 1 | |
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Avec LVM 1, les LV créés par répartition ne peuvent pas être étendus au-delà des PV où ils ont été créés initialement. |
Une des merveilleuses fonctionnalités apportées par LVM est l'instantané. Elle permet à l'administrateur de créer un nouveau périphérique qui est une copie exacte d'un volume logique figé à un moment donné. Typiquement, cela peut être utilisé lors de traitements par lots sur le volume logique, pour une sauvegarde par exemple, lorsque l'on ne veut pas arrêter une application qui est en train de modifier les données. Une fois que l'on a fini d'utiliser l'instantané, l'administrateur système peut tout simplement supprimer le périphérique. Cette fonctionnalité demande à ce que l'instantané soit effectuée lorsque le volume logique se trouve dans un mode consistant. La suite du document en donne quelques exemples.
Mise à jour de LVM 1 vers LVM 2 | |
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Assurez-vous de supprimer tous les instantanés avant la mise à jour de LVM 1 vers LVM 2. (Cf. Section 1, « FAQ LVM 2 ».) |
De plus amples informations sur les instantanés sont disponibles dans la Section 4, « Faire une sauvegarde avec un instantané (snapshot) ».
Table des matières
1.1. | J'ai LVM 1 installé et fonctionnel sur mon système. Comment faire pour passer à LVM 2 ? | ||||
Voici les instructions pour démarrer rapidement :)
| |||||
1.2. |
J'ai des erreurs concernant
| ||||
La cause première de ce problème est de ne pas avoir lancé le script devmap_mknod.sh après le redémarrage avec un noyau utilisant le mappeur de périphériques. Ce script génère le nœud de contrôle pour le mappeur de périphériques.
Si vous n'avez pas le script devmap_mknod.sh, ne désespérez pas,
il est assez simple de créer le fichier
| |||||
1.3. | Quelles sont les commandes et types de volumes logiques compatibles avec LVM 2 ? | ||||
Si vous utilisez le correctif de l'archive lvm2 pour les noyaux stables 2.4, toutes les fonctionnalités majeures de LVM1 seront compatibles avec les outils de LVM2 (il est toujours nécessaire de supprimer les instantanés avant la mise à jour de LVM 1 vers LVM 2.) Si vous utilisez la version du mappeur de périphériques du noyau 2.6 de kernel.org, les commandes et types de LV suivants ne sont pas compatibles :
| |||||
1.4. | Les formats de représentation sur le disque des groupes de volumes et volumes logiques sont-ils différents dans LVM 2 par rapport à LVM 1 ? | ||||
Oui. LVM 2 utilise le format de méta-données lvm 2. Ce format est beaucoup plus flexible que celui de LVM 1. Il supprime ou réduit la plupart des limitations de LVM 1. | |||||
1.5. | LVM 2 est-il compatible avec les VG et LV créés avec LVM 1 ? | ||||
Oui. LVM 2 est capable d'activer et de fonctionner avec les VG et LV créés avec LVM 1 à l'exception des instantanés qui doivent être supprimés avant la mise à jour. Les instantanés qui restent après la mise à jour devront être supprimés afin que l'on puisse activer leur volume d'origine avec LVM 2. | |||||
1.6. | Puis-je passer mes VG et LV qui proviennent de LVM 1 au format natif de LVM 2 ? | ||||
Oui. vgconvert permet de convertir un VG et tous les LV qu'il contient au nouveau format de méta-données lvm 2. Attention, il n'est pas toujours possible de revenir ensuite aux méta-données lvm 1. | |||||
1.7. | J'ai mis à jour mon système avec LVM 2, mais les utilitaires échouent constamment en indiquant qu'il ne reste plus de mémoire libre. Que se passe-t-il ? | ||||
Une des causes possibles de cela est le non positionnement par certaines versions de LVM 1 du champ UUID dans les structures de PV et VG alors qu'elles étaient supposées le faire. (L'utilisateur qui a signalé l'anomalie utilisait une Mandrake 9.2, mais d'autres distributions peuvent être impactées.) Les dernières versions des utilitaires de LVM 2 positionnent les UUID automatiquement s'ils manquent, il vous suffit donc de récupérer une version plus récente que la vôtre et le problème devrait être résolu. Dans le cas contraire, envoyez un message sur la liste de diffusion linux-lvm. | |||||
1.8. | Ma partition racine est sur un LV en LVM 1. Comment faire pour passer à LVM 2 ? Qu'est devenu lvmcreate_initrd ? | ||||
Passer à LVM 2 avec sa partition racine en LVM est un peu compliqué, mais pas impossible. Vous devez créer un noyau compatible avec le mappeur de périphériques et installer les utilitaires LVM 2. (Vous devriez faire une sauvegarde des utilitaires de LVM 1 ou trouver un disque de secours avec les utilitaires LVM au cas où vous en auriez besoin avant la fin de la migration.) Ensuite, vous devez trouver un script mkinitrd compatible avec votre distribution et de LVM 2. Voici la liste des scripts mkinitrd que je connais et qui sont compatibles avec LVM 2, classés par distributions : Scripts mkinitrd compatible LVM 2
| |||||
1.9. | Comment se comporte LVM par rapport à un renommage soudain des disques physiques ? | ||||
Très bien : LVM identifie les PV par leur UUID et non par le nom du périphérique. Chaque disque (PV) possède un UUID, qui est un identifiant unique dans le système. Il est utilisé par « vgscan » pour le reconnaître lorsqu'un nouveau disque est ajouté et change la numérotation du disque. Pour cela, la plupart des distributions lancent vgscan dans les scripts de démarrage pour détecter les ajouts de matériel. Si vous faites des ajouts à chaud, je pense que vous devrez faire cela manuellement. D'un autre coté, si votre VG est activé et utilisé, la renumérotation ne devrait pas l'affecter du tout. L'identifiant est uniquement utilisé lors de l'activation et le pire qu'il puisse arriver sans le vgscan est que l'activation échoue avec un message indiquant qu'il manque un PV.
| |||||
1.10. | J'essaie de remplir mon VG et vgdisplay/vgs indique que j'ai 1,87 Go de libre mais quand je fais un lvcreate vg -L1.87G, il indique « pas assez d'extents libres » (« insufficient free extents »). Que se passe-t-il ? | ||||
Le chiffre 1,87 Go est arrondi à deux décimales, donc il correspond à quelque chose comme 1,866 Go. C'est juste une présentation à l'écran du chiffre pour donner une idée générale de la taille du VG. Si vous voulez donner une taille exacte, vous devez utiliser les extents à la place de quelque multiple d'octets. Dans le cas de vgdisplay, utilisez le chiffre donné par Free PE à la place. Free PE / Size 478 / 1.87 GB ^^^ Vous devriez donc lancer la commande suivante : # lvcreate vg -l478 Remarquez qu'à la place d'un « L » majuscule, il faut utiliser un « l » minuscule pour dire à LVM d'utiliser les extents plutôt que les octets. Dans le cas de vgs, il est nécessaire de lui demander explicitement le nombre d'extents disponibles : # vgs -o +vg_free_count,vg_extent_count Cela demande à vgs de rajouter le nombre d'extents libres et leur nombre total à la fin de la liste produite par vgs. Utilisez le nombre d'extents libres de la même façon que pour le cas de vgdisplay. |
Table des matières
La première chose à faire est de récupérer une copie de LVM.
Télécharger une archive de LVM par FTP.
Télécharger le code source en développement continu par CVS.
Assurez-vous de télécharger aussi les sources du mappeur de périphériques.
Note | |
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Le correctif du noyau pour LVM 1 doit être généré avec les sources de LVM 1. Plus d'informations sur ceci peuvent être trouvées dans la Section 2, « Construire le module du noyau pour LVM 1 ». |
Remarque : L'état du code dans l'entrepôt CVS évolue sauvagement. Il contient des erreurs, certaines peuvent faire planter LVM ou le noyau. Il peut aussi ne pas compiler du tout. Considérez-le comme du code de qualité alpha et que vous pourriez perdre des données... Vous êtes prévenu.
Pour suivre la progression des développements de LVM, abonnez-vous aux listes de diffusion de LVM, linux-lvm et la liste de commit appropriée. (Cf. Section 1, « Listes de diffusion ».)
Pour construire LVM à partir des sources CVS, plusieurs outils GNU sont nécessaires :
le client CVS version 1.9 ou supérieure ;
GCC 2.95.2 ;
GNU make 3.79 ;
autoconf version 2.13 ou supérieure.
Pour vous rendre la vie plus facile lors des mises à jour futures de
l'arbre CVS, créez le fichier $HOME/.cvsrc
et mettez-y les lignes suivantes qui permettent de configurer le
comportement par défaut des commandes CVS les plus utilisées. Faites-le
avant de continuer plus loin.
diff -u -b -B checkout -P update -d -P
De même, si vous utilisez une connexion à bas débit (comme un modem
RTC), vous voudrez probablement rajouter une ligne contenant
cvs -z5
dans ce fichier. Cela active un niveau de
compression qui sera utilisé par toutes les commandes CVS.
Bibliothèque et utilitaires du mappeur de périphériques
La bibliothèque du mappeur de périphériques est nécessaire pour construire LVM 2.
Vous devez vous authentifier lors de votre premier chargement :
# cvs -d :pserver:cvs@sources.redhat.com:/cvs/dm login cvs
Le mot de passe est « cvs ». La commande ne renvoie rien
en cas de succès et renvoie un message d'erreur en cas d'échec.
Seule la première connexion nécessite une
authentification explicite.
Toutes les commandes CVS suivantes lisent le mot de passe
stocké dans le fichier
$HOME/.cvspass
pour l'authentification.
La commande de « checkout » suivante permet de récupérer une copie du code :
# cvs -d :pserver:cvs@sources.redhat.com:/cvs/dm checkout device-mapper
Cela crée un nouveau répertoire
device-mapper
dans le répertoire courant.
Il contient la version la plus à jour possible du code du
mappeur de périphériques.
LVM 2
Vous devez vous authentifier lors de votre premier chargement :
# cvs -d :pserver:cvs@sources.redhat.com:/cvs/lvm2 login cvs
Le mot de passe est « cvs ». La commande ne renvoie rien
en cas de succès et un message d'erreur en cas d'échec.
Seule la première connexion nécessite une
authentification explicite.
Toutes les commandes CVS suivantes lisent le mot de passe
stocké dans le fichier
$HOME/.cvspass
pour l'authentification.
La commande de « checkout » suivante permet de récupérer une copie du code :
# cvs -d :pserver:cvs@sources.redhat.com:/cvs/lvm2 checkout LVM2
Cela crée un nouveau répertoire
LVM2
dans le répertoire courant.
Il contient la version la plus à jour possible du code de LVM 2.
LVM 1
Vous devez vous authentifier lors de votre premier chargement :
# cvs -d :pserver:cvs@sources.redhat.com:/cvs/lvm login cvs
Le mot de passe est « cvs ». La commande ne renvoie rien
en cas de succès et un message d'erreur en cas d'échec.
Seule la première connexion nécessite une
authentification explicite.
Toutes les commandes CVS suivantes lisent le mot de passe
stocké dans le fichier
$HOME/.cvspass
pour l'authentification.
La commande de « checkout » suivante permet de récupérer une copie du code :
# cvs -d :pserver:cvs@sources.redhat.com:/cvs/lvm checkout LVM
Cela crée un nouveau répertoire
LVM
dans le répertoire courant.
Il contient la version la plus à jour possible du code de LVM 1.
Les commandes CVS fonctionnent depuis n'importe où dans l'arborescence des sources et de façon récursive. Par conséquent, si vous faites une mise à jour à partir du sous répertoire « tools », cela fonctionnera mais uniquement pour le répertoire « tools » et ses sous-répertoires. Les commandes qui suivent supposent que vous êtes à la racine de l'arborescence des sources.
Les modifications du code sont assez fréquentes dans le dépôt CVS. Elles sont annoncées automatiquement par un envoi dans la liste lvm-commit.
Vous pouvez mettre à jour votre copie des sources pour correspondre au dépôt maître avec la commande update. Il n'est pas nécessaire de récupérer une nouvelle copie des sources. Il est beaucoup plus simple et rapide d'utiliser la commande update, car elle télécharge uniquement les modifications des fichiers modifiés depuis la dernière mise à jour. Elle permet aussi de fusionner automatiquement les modifications du dépôt CVS avec les changements que vous auriez pu effectuer en local. Pour cela, il vous suffit juste d'aller dans le répertoire à mettre à jour et de taper la commande suivante :
# cvs update
Si vous n'avez pas spécifié de balise lors du « checkout », cela mettra à jour vos sources par rapport à la dernière version de la branche principale des sources. Si vous aviez spécifié une balise de branche, cela mettra à jour suivant la dernière version de cette branche. Si vous aviez spécifié une balise de version, cela ne fera rien du tout.
Discutez de l'idée sur la liste de développement avant de commencer. Quelqu'un est peut-être déjà en train de travailler sur le même sujet ou peut avoir des bonnes idées pour le mener à bien.
Ainsi, vous voulez corriger un bogue ?
Développer une fonctionnalité de la liste TODO ?
Développer une nouvelle fonctionnalité ?
Bidouiller le code ne pourrait pas être plus simple.
Utilisez votre copie des sources.
Pas besoin de copier les fichiers en .orig
ou autres. CVS garde la copie des originaux.
Quand votre code fonctionnera et aura été testé du mieux possible avec le matériel dont vous disposez, faites un correctif par rapport à la version current des sources sur CVS.
# cvs update # cvs diff > patchfile
Envoyez le correctif à la liste linux-lvm ou dm-devel (Section 1, « Listes de diffusion ») avec une description des modifications et ajouts que vous avez effectués.
Si quelqu'un a travaillé sur les mêmes fichiers que vous, il se peut qu'il y ait des modifications conflictuelles. Vous le saurez quand vous mettrez à jour vos sources.
# cvs update RCS file: LVM/tools/pvcreate.c,v retrieving revision 1.5 retrieving revision 1.6 Merging differences between 1.5 and 1.6 into pvcreate.c rcsmerge: warning: conflicts during merge cvs server: conflicts found in tools/pvcreate.c C tools/pvcreate.c
Pas de panique ! Le fichier original,
tel qu'il était avant la mise à jour, est conservé avec le nom
.#pvcreate.c.1.5
.
Vous pouvez toujours le récupérer si les choses se passent mal.
Le fichier nommé pvcreate.c
contient désormais les
deux versions,
la vôtre et la nouvelle, des lignes conflictuelles.
Il vous reste simplement à ouvrir le fichier et résoudre les
conflits en effaçant la mauvaise version des lignes.
<<<<<<< pvcreate.c j++; ======= j--; >>>>>>> 1.6
N'oubliez pas de supprimer les lignes avec les symboles « < », « = » et « > ».
Table des matières
Pour utiliser LVM 1, il faut que vous compiliez le module LVM 1 du noyau (recommandé) ou, si vous le préférez, que vous reconstruisiez le noyau avec le code LVM 1 lié statiquement dedans.
Votre système Linux est probablement basé sur une des distributions populaires de Linux (Redhat, Debian...) avec laquelle le module LVM 1 est peut-être déjà fourni. Vérifiez la version des utilitaires que vous avez sur votre système en utilisant une des commandes de LVM avec l'option « -h ». Utilisez la commande pvscan -h si vous ne connaissez aucune des commandes. Si le numéro de version en tête du listing de l'aide est 1.0.8, utilisez votre configuration actuelle et sautez le reste de ce chapitre.
Afin de mettre à jour le noyau pour qu'il soit compatible avec LVM v1.0.8, vous devez effectuer les opérations suivantes :
Décompresser LVM 1.0.8 :
# tar zxf lvm_1.0.8.tar.gz
Allez dans le répertoire racine de cette version :
# cd LVM/1.0.8
Lancez le script de configuration :
# ./configure
Il faut ajouter l'option --with-kernel_dir
à
configure si les sources du noyau ne sont pas dans
/usr/src/linux
.
(Lancez ./configure --help pour
visualiser toutes les options disponibles.)
Allez dans le répertoire PATCHES :
# cd PATCHES
Lancez « make » :
# make
Vous devriez maintenant avoir un correctif appelé
lvm-1.0.8-$KERNELVERSION.patch
dans
le répertoire PATCHES. C'est le correctif du noyau pour
LVM qui sera utilisé dans la suite de ce guide pratique.
Patchez le noyau :
# cd /usr/src/linux ; patch -pX < /répertoire/lvm-1.0.8-$KERNELVERSION.patch
Un noyau de la série 2.2 doit être mis à jour avant de commencer la compilation. Allez voir ailleurs les instructions pour apprendre à appliquer des correctifs au noyau.
Correctifs :
Correctif rawio
Le correctif raw_io de Stephen Tweedie est disponible à http://www.kernel.org/pub/linux/kernel/people/sct/raw-io
Correctif lvm
Ce correctif doit être construit à partir du sous-répertoire PATCHES de la distribution de LVM 1. Vous trouverez plus d'informations dans la Section 2.1, « Fabriquer un correctif pour votre noyau ».
Une fois que les correctifs ont été correctement appliqués, il faut vous assurer que le module soit bien compilé. Les pilotes LVM 1 se trouvent dans la section « devices » de la configuration du noyau. Vous devriez aussi compiler les informations de /proc pour LVM.
Compilez les modules noyau comme d'habitude.
Le noyau 2.4 contient déjà LVM, mais vous devriez vérifier la
présence de mises à jour sur le site web de LVM (c'est-à-dire
que les noyaux 2.4.9 et inférieurs doivent utiliser le plus récent correctif
LVM 1). En configurant le noyau, cherchez
LVM 1 dans Multi-device support
(RAID and LVM). LVM 1 peut être compilé dans
le noyau ou en tant que module. Compilez votre noyau et les
modules et installez-les de la manière habituelle. Si vous
décidez de compiler LVM en tant que module, il s'appellera
lvm-mod.o
.
Si vous voulez faire des instantanés avec ReiserFS,
faites attention à appliquer le correctif
linux-2.4.x-VFS-lock
(il y en a une copie dans le répertoire
LVM/1.0.8/PATCHES
).
Si le noyau est compilé avec le système de fichiers /proc (probablement), vous pouvez vérifier la présence de LVM par l'existence du répertoire /proc/lvm. S'il n'existe pas, il se peut que vous ayez à charger le module par la commande :
# modprobe lvm-mod
Si /proc/lvm
n'existe toujours pas,
vérifiez soigneusement votre configuration noyau.
Quand LVM est actif, il existe des entrées dans
/proc/lvm
pour tous les volumes physiques,
groupes de volumes et volumes logiques. De plus, le
« fichier » appelé
/proc/lvm/global
donne le statut de LVM
et montre la version du noyau LVM en cours d'utilisation.
Table des matières
Les scripts de démarrage ne sont pas fournis par la distribution de LVM, bien qu'ils soient simples à faire soi-même.
Le démarrage de LVM demande juste ces deux commandes :
# vgscan # vgchange -ay
Et l'arrêt une seule :
# vgchange -an
Suivez les instructions ci-dessous suivant la distribution de Linux que vous utilisez.
Il est nécessaire d'ouvrir le fichier
/etc/rc.d/rc.boot
. Insérez les lignes de commandes
vgscan et vgchange juste avant les lignes qui disent
« Mounting local filesystems ».
Vous pouvez aussi modifier le fichier
/etc/rc.d/init.d/halt
pour désactiver
les groupes de volume à l'arrêt de la machine. Insérer la commande
vgchange -an
près de la fin du fichier, juste après le démontage des systèmes de fichiers ou leur montage en lecture seule et avant le commentaire disant « Now halt or reboot ».
Si vous téléchargez le paquet Debian lvm-common (pour LVM 1) ou lvm2, un script d'initialisation devrait être installé pour vous.
Si vous installez LVM à partir des sources, vous devez créer votre propre fichier d'initialisation :
Créez le script de démarrage /etc/init.d/lvm
contenant les lignes suivantes :
#!/bin/sh case "$1" in start) /sbin/vgscan /sbin/vgchange -ay ;; stop) /sbin/vgchange -an ;; restart|force-reload) ;; esac exit 0
Ensuite, exécutez les commandes :
# chmod 0755 /etc/init.d/lvm # update-rc.d lvm start 26 S . stop 82 1 .
Remarquez les points dans la dernière commande.
Aucune modification des scripts d'initialisation ne devrait être nécessaire pour les versions actuelles de Mandrake.
Pour la Redhat 7.0 et supérieure, vous ne devriez pas avoir
besoin de modifier de script d'initialisation pour démarrer
LVM s'il est inclus dans le noyau.
Si LVM est compilé en tant que module, il peut être nécessaire
de modifier /etc/rc.d/rc.sysinit
pour charger le module en y ajoutant la ligne
« modprobe lvm-mod » avant la partie disant :
# LVM initialization, take 2 (it could be on top of RAID) if [ -e /proc/lvm -a -x /sbin/vgchange -a -f /etc/lvmtab ]; then action $"Setting up Logical Volume Management:" /sbin/vgscan && /sbin/vgchange -a y fi
Note | |
---|---|
Cette portion de script est pour la RedHat 7.3. Les autres versions peuvent apparaître légèrement différentes. |
Pour les versions de RedHat antérieures à la 7.0, il est nécessaire
de modifier le fichier /etc/rc.d/rc.sysinit
.
Regardez la ligne qui dit « Mount all other filesystems »
et insérez les commandes vgscan et vgchange juste avant celle-ci.
Assurez-vous que votre système de fichiers racine est monté
en lecture/écriture avant d'utiliser les commandes LVM.
Vous voudrez peut-être aussi modifier le fichier
/etc/rc.d/init.d/halt
pour désactiver
les groupes de volumes à l'arrêt de la machine.
Insérez la commande :
vgchange -an
vers la fin du fichier, juste après le remontage des systèmes de fichiers en lecture seule et avant le commentaire qui dit « Now halt or reboot ».
La Slackware 8.1 ne demande aucune mise à jour des scripts de démarrage pour faire fonctionner LVM.
Pour les versions précédentes de Slackware 8.1, vous devrez
appliquer le correctif suivant à
/etc/rc.d/rc.S
.
cd /etc/rc.d cp -a rc.S rc.S.old patch -p0 < rc.S.diff
(Le cp sert à faire une sauvegarde au cas où).
----- snip snip file: rc.S.diff--------------- --- rc.S.or Tue Jul 17 18:11:20 2001 +++ rc.S Tue Jul 17 17:57:36 2001 @@ -4,6 +4,7 @@ # # Mostly written by: Patrick J. Volkerding, <volkerdi@slackware.com> # +# Added LVM support <tgs@iafrica.com> PATH=/sbin:/usr/sbin:/bin:/usr/bin @@ -28,19 +29,21 @@ READWRITE=yes fi + # Check the integrity of all filesystems if [ ! READWRITE = yes ]; then - /sbin/fsck -A -a + /sbin/fsck -a / + # Check only the root fs first, but no others # If there was a failure, drop into single-user mode. if [ ? -gt 1 ] ; then echo echo - echo "*******************************************************" - echo "*** An error occurred during the file system check. ***" - echo "*** You will now be given a chance to log into the ***" - echo "*** system in single-user mode to fix the problem. ***" - echo "*** Running 'e2fsck -v -y <partition>' might help. ***" - echo "*******************************************************" + echo "************************************************************" + echo "*** An error occurred during the root file system check. ***" + echo "*** You will now be given a chance to log into the ***" + echo "*** system in single-user mode to fix the problem. ***" + echo "*** Running 'e2fsck -v -y <partition>' might help. ***" + echo "************************************************************" echo echo "Once you exit the single-user shell, the system will reboot." echo @@ -82,6 +85,44 @@ echo -n "get into your machine and start looking for the problem. " read junk; fi + # okay / fs is clean, and mounted as rw + # This was an addition, limits vgscan to /proc thus + # speeding up the scan immensely. + /sbin/mount /proc + + # Initialize Logical Volume Manager + /sbin/vgscan + /sbin/vgchange -ay + + /sbin/fsck -A -a -R + #Check all the other filesystem, including the LVM's, excluding / + + # If there was a failure, drop into single-user mode. + if [ ? -gt 1 ] ; then + echo + echo + echo "*******************************************************" + echo "*** An error occurred during the file system check. ***" + echo "*** You will now be given a chance to log into the ***" + echo "*** system in single-user mode to fix the problem. ***" + echo "*** Running 'e2fsck -v -y <partition>' might help. ***" + echo "*** The root filesystem is ok and mounted readwrite ***" + echo "*******************************************************" + echo + echo "Once you exit the single-user shell, the system will reboot." + echo + + PS1="(Repair filesystem) #"; export PS1 + sulogin + + echo "Unmounting file systems." + umount -a -r + mount -n -o remount,ro / + echo "Rebooting system." + sleep 2 + reboot + fi + else echo "Testing filesystem status: read-write filesystem" if cat /etc/fstab | grep ' / ' | grep umsdos 1> /dev/null 2> /dev/null ; then @@ -111,14 +152,16 @@ echo -n "Press ENTER to continue. " read junk; fi + fi + # remove /etc/mtab* so that mount will create it with a root entry /bin/rm -f /etc/mtab* /etc/nologin /etc/shutdownpid # mount file systems in fstab (and create an entry for /) # but not NFS or SMB because TCP/IP is not yet configured -/sbin/mount -a -v -t nonfs,nosmbfs +/sbin/mount -a -v -t nonfs,nosmbfs,proc # Clean up temporary files on the /var volume: /bin/rm -f /var/run/utmp /var/run/*.pid /var/log/setup/tmp/* --snip snip snip end of file---------------
Table des matières
Allez dans le répertoire de LVM et faites un ./configure suivi d'un make. Cela créera toutes les bibliothèques et programmes.
Si vous en avez besoin, vous pouvez modifier des options avec la commande de configuration. Faites un ./configure --help pour voir les options disponibles. La plupart du temps, ceci sera inutile.
Il ne devrait pas y avoir d'erreur dans le processus de compilation. S'il y en a, reportez-vous au chapitre Signaler des erreurs et des bogues pour les signaler.
Vous êtes aussi les bienvenus si vous les corrigez et que vous nous envoyez les correctifs. Les correctifs sont habituellement à envoyer à la liste linux-lvm.
Une fois que les sources compilent correctement, faites simplement un make install pour installer la bibliothèque LVM et les utilitaires sur votre système.
Table des matières
Migrer d'une version précédente de LVM vers LVM 1.0.8 devrait être très simple. Nous avons trouvé une méthode pour lire les méta-données des PV version 1 (LVM 0.9.1 Beta7 et précédents) aussi bien que les méta-données des PV version 2 (LVM 0.9.1 Beta8 et LVM 1.0).
Attention : Les nouveaux PV initialisés avec LVM 1.0.8 utilisent la structure de disque des PV version 1. Cela signifie que LVM 0.9.1 Beta8 et LVM 1.0 ne peuvent pas lire ou utiliser les PV créés avec la version 1.0.8.
Les étapes de la migration sont très simples, mais il est néanmoins recommandé de faire une sauvegarde des données avant. Vous êtes prévenus.
Compiler le noyau LVM et les modules
Suivez les étapes expliquées dans les Chapitre 5, Obtenir LVM et Section 2, « Construire le module du noyau pour LVM 1 » pour connaître les instructions pour obtenir et compiler les éléments nécessaires de LVM pour le noyau Linux.
Compiler les utilitaires LVM
Suivez les étapes du Chapitre 9, Compiler LVM à partir des sources pour compiler et installer les utilitaires de LVM.
Configurer les scripts de démarrage
Assurez-vous d'avoir une configuration correcte des scripts de démarrage comme dans le Chapitre 7, Scripts de démarrage pour LVM 1.
Démarrer avec le nouveau noyau
Assurez-vous que le chargeur d'amorçage est configuré pour
charger le nouveau noyau avec LVM et, si vous utilisez
des modules, que la commande insmod lvm-mod
soit dans le script de démarrage ou que les lignes suivantes
soient ajoutées dans /etc/modules.conf
(anciennement appelé /etc/conf.modules
)
pour permettre à modprobe de charger le module LVM
(n'oubliez pas d'activer kmod) :
alias block-major-58 lvm-mod alias char-major-109 lvm-mod
Redémarrez la machine et appréciez.
La procédure est relativement simple si elle est suivie avec attention. Il est recommandé de faire une bonne sauvegarde avec une disquette de démarrage de secours, juste au cas où.
L'utilisation « normale » de LVM sur le système de
fichiers racine est d'avoir une seule partition non LVM
appelée /boot
qui contient
le noyau et une image disque RAM d'initialisation, nécessaire pour
démarrer le système. Le système que j'ai mis à jour était comme
suit :
# df Sys. de fich. Blocs-1k Occupé Dispo. Cap% Monté sur /dev/rootvg/root 253871 93384 147380 39% / /dev/hda1 17534 12944 3685 78% /boot /dev/rootvg/home 4128448 4568 3914168 0% /home /dev/rootvg/usr 1032088 332716 646944 34% /usr /dev/rootvg/var 253871 31760 209004 13% /var
/boot
contient l'ancien noyau et l'image disque RAM d'initialisation ainsi
que les fichiers d'amorçage de Lilo et les lignes suivantes dans
/etc/lilo.conf
:
# ls /boot System.map lost+found vmlinux-2.2.16lvm map module-info boot.0300 boot.b os2_d.b chain.b initrd.gz # tail /etc/lilo.conf image=/boot/vmlinux-2.2.16lvm label=lvm08 read-only root=/dev/rootvg/root initrd=/boot/initrd.gz append="ramdisk_size=8192"
Compiler le noyau LVM et les modules
Suivez les instructions détaillées dans les Chapitre 5, Obtenir LVM et Section 2, « Construire le module du noyau pour LVM 1 » pour obtenir et compiler les composants noyau nécessaires pour LVM.
Compiler les utilitaires LVM
Suivez les instructions détaillées dans le Section 2, « Construire le module du noyau pour LVM 1 » pour compiler et installer les utilitaires nécessaires pour LVM.
Installer les nouveaux utilitaires. Une fois cela effectué, vous ne pourrez plus faire de manipulations sur LVM car les utilitaires ne sont pas compatibles avec le noyau démarré actuellement.
Renommer le fichier initrd.gz existant
Cela permet qu'il ne soit pas écrasé par le nouveau fichier.
# mv /boot/initrd.gz /boot/initrd08.gz
Modifier /etc/lilo.conf
Faites pointer l'entrée de démarrage existante vers le fichier renommé. Vous devrez redémarrer en utilisant cela si quelque chose se passe mal. L'entrée modifiée devrait ressembler à cela :
image=/boot/vmlinux-2.2.16lvm label=lvm08 read-only root=/dev/rootvg/root initrd=/boot/initrd08.gz append="ramdisk_size=8192"
Lancer lvmcreate_initrd pour créer une nouvelle image disque RAM d'initialisation
# lvmcreate_initrd 2.4.9
N'oubliez pas de spécifier la nouvelle version du noyau afin qu'il prenne les bons modules.
Ajouter une nouvelle entrée dans /etc/lilo.conf
Cette nouvelle entrée sert à démarrer avec le nouveau noyau et le nouvel initrd.
image=/boot/vmlinux-2.4.9lvm label=lvm10 read-only root=/dev/rootvg/root initrd=/boot/initrd.gz append="ramdisk_size=8192"
Relancer lilo
Cela installe le nouveau bloc d'amorçage
# /sbin/lilo
Redémarrer la machine
Lorsque vous avez l'écran de sélection de Lilo, choisissez la nouvelle entrée (lvm10 dans cet exemple) et le système devrait démarrer avec un Linux utilisant la nouvelle version de LVM.
Si le nouveau noyau ne démarre pas, alors démarrez avec l'ancien et essayez de corriger le problème. Cela peut provenir du noyau qui n'aurait pas tous les pilotes de périphériques correctement compilés ou bien qu'ils ne sont pas disponibles dans initrd. Souvenez-vous que tous les pilotes (excepté pour LVM) qui sont nécessaires pour accéder au périphérique racine doivent être compilés en dur dans le noyau et non en tant que modules.
Si vous avez besoin d'effectuer des manipulations avec LVM lorsque vous avez redémarré sur l'ancienne version, il vous faut juste recompiler les anciens utilitaires et les installer avec :
# make install
Si vous faites cela, n'oubliez pas de réinstaller la nouvelle version lorsque vous redémarrerez avec le nouveau LVM.
Table des matières
Ce chapitre détaille quelques opérations courantes sur un système LVM. Cela ne remplace pas la lecture des pages de man.
Avant de pouvoir utiliser un disque ou une partition comme volume physique, il faut l'initialiser :
Pour un disque entier :
Lancez pvcreate sur le disque :
# pvcreate /dev/hdb
Cela crée un descripteur de groupe de volumes au début du disque.
Si vous obtenez une erreur indiquant que LVM ne peut pas initialiser un disque qui possède déjà une table de partition, vérifiez tout d'abord que vous êtes en train d'utiliser le bon disque. Si vous en êtes vraiment sûr, effectuez les commandes suivantes :
DANGEREUX | |
---|---|
Les commandes suivantes vont détruire la table des partitions sur le disque où elles sont lancées. Soyez vraiment sûr que c'est le bon disque. |
# dd if=/dev/zero of=/dev/nomdudisque bs=1k count=1 # blockdev --rereadpt /dev/nomdudisque
Quand vous utilisez LVM 1 sur des PC avec des partitions DOS, mettez le type de la partition à 0x8e avec fdisk ou un programme similaire. Ceci n'est pas nécessaire avec un système PPC ou avec LVM 2.
Lancez pvcreate sur la partition :
# pvcreate /dev/hdb1Cela crée un descripteur de groupe de volumes au début de la partition /dev/hdb1.
Utilisez le programme vgcreate :
# vgcreate mon_groupe_de_volumes /dev/hda1 /dev/hdb1
Remarque : Si vous utilisez devfs,
il est primordial d'utiliser le nom complet du périphérique
devfs plutôt que le lien symbolique dans
/dev
.
Par conséquent la commande précédente devient :
# vgcreate mon_groupe_de_volumes \\ /dev/ide/host0/bus0/target0/lun0/part1 \\ /dev/ide/host0/bus0/target1/lun0/part1
LVM 2 n'a pas cette restriction.
Vous pouvez aussi préciser la taille des extents avec l'option « -s » de cette commande si la valeur par défaut de 32 Mo ne vous convient pas. De plus, vous pouvez mettre des limites sur le nombre de volumes physiques et logiques que le volume peut contenir.
Après un redémarrage ou la commande vgchange -an, les VG et LV ne sont plus accessibles. Pour réactiver le groupe de volumes, exécutez :
# vgchange -a y mon_groupe_de_volumes
Assurez-vous qu'aucun volume logique n'est présent dans le groupe de volumes, voir les sections suivantes pour savoir comment faire.
Désactivez le groupe de volumes :
# vgchange -a n mon_groupe_de_volumes
Maintenant, vous pouvez supprimer le groupe de volumes :
# vgremove mon_groupe_de_volumes
Utilisez « vgextend » pour ajouter un volume physique déjà initialisé à un groupe de volumes existant.
# vgextend mon_groupe_de_volumes /dev/hdc1 ^^^^^^^^^ nouveau volume physique
La commande « pvdisplay » permet de s'assurer que le volume physique n'est utilisé par aucun volume logique :
# pvdisplay /dev/hda1 --- Physical volume --- PV Name /dev/hda1 VG Name myvg PV Size 1.95 GB / NOT usable 4 MB [LVM: 122 KB] PV# 1 PV Status available Allocatable yes (but full) Cur LV 1 PE Size (KByte) 4096 Total PE 499 Free PE 0 Allocated PE 499 PV UUID Sd44tK-9IRw-SrMC-MOkn-76iP-iftz-OVSen7
Si le volume physique est encore utilisé, il faut migrer les données vers un autre volume physique.
Utilisez ensuite « vgreduce » pour enlever le volume physique :
# vgreduce mon_groupe_de_volumes /dev/hda1
Pour créer un LV « testlv » linéaire de 1 500 Mo et son périphérique spécial « /dev/testvg/testlv » :
# lvcreate -L1500 -ntestlv testvg
Pour créer un volume logique de 100 LE avec 2 blocs répartis et une taille de bloc de 4 Ko :
# lvcreate -i2 -I4 -l100 -nunautretestlv testvg
Pour créer un LV qui utilise tout le VG, utilisez vgdisplay pour trouver la valeur de « Total PE », puis utilisez-la avec lvcreate.
# vgdisplay testvg | grep "Total PE" Total PE 10230 # lvcreate -l 10230 testvg -n monlv
Cela créera un LV appelé monlv qui remplira la totalité du VG testvg.
Si vous désirez allouer le volume logique sur un volume physique précis, il faut spécifier le nom du ou des PV à la fin de la commande lvcreate.
# lvcreate -L 1500 -ntestlv testvg /dev/sdg
Un volume logique doit être démonté avant d'être supprimé :
# umount /dev/monvg/homevol
# lvremove /dev/monvg/homevol
lvremove -- do you really want to remove "/dev/monvg/homevol"? [y/n]: y
lvremove -- doing automatic backup of volume group "monvg"
lvremove -- logical volume "/dev/monvg/homevol" successfully removed
Pour étendre un volume logique, il suffit de dire à lvextend de combien vous voulez augmenter la taille. Vous pouvez spécifier la quantité d'espace à ajouter ou bien la taille finale du volume logique :
# lvextend -L12G /dev/monvg/homevol lvextend -- extending logical volume "/dev/monvg/homevol" to 12 GB lvextend -- doing automatic backup of volume group "monvg" lvextend -- logical volume "/dev/monvg/homevol" successfully extended
étend /dev/monvg/homevol
jusqu'à 12 Go.
# lvextend -L+1G /dev/monvg/homevol lvextend -- extending logical volume "/dev/monvg/homevol" to 13 GB lvextend -- doing automatic backup of volume group "monvg" lvextend -- logical volume "/dev/monvg/homevol" successfully extended
ajoute 1 Go à /dev/monvg/homevol
.
Une fois le volume logique étendu, il est nécessaire d'augmenter la taille du système de fichiers à la taille correspondante. La procédure à suivre dépend du type de système de fichiers utilisé.
Par défaut, la plupart des utilitaires de redimensionnement de systèmes de fichiers vont augmenter leur taille suivant la taille du volume logique correspondant. Vous n'avez donc pas à vous occuper de spécifier la même taille pour les deux commandes.
ext2/ext3
À moins que vous n'ayez un noyau avec le correctif ext2online, il est nécessaire de démonter le système de fichiers avant le redimensionnement. (Il semble que le patch de redimensionnement à chaud soit dangereux, donc à utiliser à vos risques et périls.)
# umount /dev/monvg/homevol # resize2fs /dev/monvg/homevol # mount /dev/monvg/homevol /home
Si vous n'avez pas e2fsprogs 1.19 ou supérieur, la commande ext2resize est disponible sur ext2resize.sourceforge.net. Utilisez-la ensuite :
# umount /dev/monvg/homevol # resize2fs /dev/monvg/homevol # mount /dev/monvg/homevol /home
Pour ext2, il y a une solution plus simple : LVM 1 fournit un utilitaire appelé e2fsadm qui effectue le lvextend et le resize2fs pour vous (et peut aussi faire la réduction, voir le chapitre suivant).
Inconvénient de LVM 2 | |
---|---|
Il n'y a pas actuellement d'équivalent à e2fsadm pour LVM 2 et la version de e2fsadm de LVM 1 ne fonctionne pas avec LVM 2. |
# e2fsadm -L+1G /dev/monvg/homevol
qui est équivalente à :
# lvextend -L+1G /dev/monvg/homevol # resize2fs /dev/monvg/homevol
Remarque | |
---|---|
Il est toujours nécessaire de démonter le système de fichiers avant d'utiliser e2fsadm. |
reiserfs
Le système de fichiers Reiserfs peut être redimensionné monté ou démonté, comme vous le préférez :
en fonctionnement :
# resize_reiserfs -f /dev/monvg/homevol
hors fonctionnement :
# umount /dev/monvg/homevol # resize_reiserfs /dev/monvg/homevol # mount -treiserfs /dev/monvg/homevol /home
xfs
Les systèmes de fichiers XFS doivent être montés pour être redimensionnés et le point de montage doit être donné à la place du nom de périphérique.
# xfs_growfs /home
jfs
Comme XFS, le système de fichiers JFS doit être monté pour être redimensionné et le point de montage doit être spécifié plutôt que le nom du périphérique. Il vous faut au minimum la version 1.0.21 de jfs-utils pour cela.
# mount -o remount,resize /home
Bogue connu du noyau | |
---|---|
Certaines versions du noyau ont des problèmes avec cette syntaxe (2.6.0 en fait partie). Dans ce cas, vous devez explicitement spécifier la nouvelle taille du système de fichiers en blocs. Attention aux erreurs car vous devez connaître la taille de blocs de votre système de fichiers et vous en servir pour calculer la nouvelle taille. Exemple : Si vous devez redimensionner un système de fichiers JFS à 4 Go, écrivez : # mount -o remount,resize=1048576 /home |
Les volumes logiques peuvent être réduits de la même façon qu'ils peuvent être agrandis. Cependant, il est très important de se souvenir qu'il faut réduire la taille du système de fichiers ou de toute autre chose résidant sur le volume avant de le réduire lui-même. Autrement, vous risquez de perdre des données.
ext2
Si vous utilisez LVM 1 avec le système de fichiers ext2, vous pouvez utiliser e2fsadm comme mentionné précédemment pour effectuer les deux commandes de réduction du système de fichiers et de réduction du volume :
# umount /home # e2fsadm -L-1G /dev/monvg/homevol # mount /home
Inconvénient de LVM 2 | |
---|---|
Actuellement, il n'y a pas d'équivalent à e2fsadm pour LVM 2 et la version de e2fsadm de LVM 1 ne fonctionne pas avec LVM 2. |
Si vous préférez faire cela manuellement, vous devez connaître la nouvelle taille du volume en blocs et utiliser les commandes suivantes :
# umount /home # resize2fs /dev/monvg/homevol 524288 # lvreduce -L-1G /dev/monvg/homevol # mount /home
reiserfs
Il semble que Reiserfs préfère être démonté avant d'être réduit :
# umount /home # resize_reiserfs -s-1G /dev/monvg/homevol # lvreduce -L-1G /dev/monvg/homevol # mount -treiserfs /dev/monvg/homevol /home
xfs
Il n'y a pas moyen de réduire un système de fichiers XFS.
jfs
Il n'y a pas moyen de réduire un système de fichiers JFS.
Pour mettre un disque hors service, il faut au préalable déplacer tous ses extents physiques sur d'autres disques du groupe de volumes. Il doit y avoir assez d'extents physiques libres sur les PV qui restent pour accueillir les extents provenant du disque à enlever. Pour plus de détails, voir la Section 5, « Enlever un disque ».
Table des matières
Le LVM permet de créer des PV (volumes physiques) sur presque tous les périphériques par blocs. Par exemple, les commandes suivantes sont valides et vont très bien fonctionner dans un environnement LVM :
# pvcreate /dev/sda1 # pvcreate /dev/sdf # pvcreate /dev/hda8 # pvcreate /dev/hda6 # pvcreate /dev/md1
Dans un environnement de production « normal », il est recommandé de n'avoir qu'un seul PV par disque réel pour les raisons suivantes :
Facilité d'administration.
Il est plus simple de gérer le matériel du système si chaque disque réel n'apparaît qu'en un seul endroit. C'est particulièrement vrai en cas de problème sur le disque.
Éviter les problèmes de performances avec la répartition.
LVM ne sait pas dire si deux PV sont sur le même disque physique. Donc si vous créez des LV répartis, les blocs peuvent très bien être sur différentes partitions du même disque, ce qui entraîne une diminution des performances, plutôt qu'une augmentation.
La migration d'un système existant vers LVM.
Sur un système avec peu de disques, il peut être nécessaire de déplacer des données entre les partitions pour effectuer la conversion (cf. la Section 8, « Convertir le système de fichiers racine en LVM 1 »).
Séparer un gros disque dans plusieurs groupes de volumes.
Si vous avez un très gros disque et que vous voulez plus d'un groupe de volumes pour des raisons d'administration, alors il est nécessaire de faire plusieurs partitions sur le disque.
Si vous avez un disque avec plus d'une partition et que ces partitions sont dans le même groupe de volumes, faites attention à bien spécifier les partitions qui doivent être incluses dans le volume logique lorsque vous créez des volumes répartis.
Il est recommandé d'utiliser une seule partition qui couvre l'ensemble du disque physique. Cela évite des accidents avec les nœuds des périphériques du disque et évite les messages d'alerte du noyau au démarrage à propos de types de partitions inconnus.
Il faut porter une attention particulière aux systèmes SPARC car les disques contiennent des étiquettes de disque Sun.
L'organisation normale des disques munis d'étiquettes de disque Sun est de faire commencer la première partition à partir du bloc zéro du disque. Cela implique que l'étiquette du disque se trouve en fait sur sa première partition. Cela fonctionne parfaitement avec les systèmes de fichiers ext2 (et c'est essentiel pour amorcer un système avec avec SILO) mais ces partitions ne doivent pas être utilisées avec LVM car celui-ci commence à écrire au tout début du périphérique et écrase alors l'étiquette de disque.
Si vous voulez utiliser un disque avec des étiquettes de disque Sun, assurez-vous de faire commencer votre partition à partir du cylindre 1 ou supérieur.
Table des matières
Ce chapitre détaille plusieurs « recettes » différentes pour mettre en place LVM. L'objectif est que le lecteur puisse adapter ces recettes pour son système et ses propres besoins.
Pour cette recette, on dispose de trois disques SCSI qui vont être mis dans un volume logique utilisant LVM. Les disques sont /dev/sda, /dev/sdb et /dev/sdc.
Il faut préparer le disque avant de pouvoir l'utiliser dans un groupe de volumes :
Attention ! | |
---|---|
Les commandes suivantes vont détruire toutes les données présentes sur /dev/sda, /dev/sdb et /dev/sdc. |
Lancez pvcreate sur les disques :
# pvcreate /dev/sda # pvcreate /dev/sdb # pvcreate /dev/sdc
Cela crée une zone avec les descripteurs de groupes de volumes (volume group descriptor area, VGDA) au début des disques.
Créez un groupe de volumes
# vgcreate mon_groupe_de_volumes /dev/sda /dev/sdb /dev/sdc
Utilisez vgdisplay pour vérifier le groupe de volume
# vgdisplay --- Volume Group --- VG Name mon_groupe_de_volumes VG Access read/write VG Status available/resizable VG # 1 MAX LV 256 Cur LV 0 Open LV 0 MAX LV Size 255.99 GB Max PV 256 Cur PV 3 Act PV 3 VG Size 1.45 GB PE Size 4 MB Total PE 372 Alloc PE / Size 0 / 0 Free PE / Size 372/ 1.45 GB VG UUID nP2PY5-5TOS-hLx0-FDu0-2a6N-f37x-0BME0Y
Le plus important est de vérifier les trois premiers éléments et que la taille indiquée par « VG Size » est bien la taille de vos trois disques réunis.
Si le groupe de volumes semble correct, il est alors temps de créer un volume logique dessus.
Vous pouvez choisir la taille que vous voulez pour le volume logique (de la même manière que vous le feriez dans un environnement non LVM). Pour cet exemple, nous allons juste créer un volume logique d'1 Go dans le groupe de volumes. Nous n'utiliserons pas la répartition car il n'est pas actuellement possible de rajouter un disque une fois le volume logique créé.
# lvcreate -L1G -nmon_volume_logique mon_groupe_de_volumes lvcreate -- doing automatic backup of "mon_groupe_de_volumes" lvcreate -- logical volume "/dev/mon_groupe_de_volumes/mon_volume_logique" successfully created
Créez un système de fichiers ext2 dans le volume logique :
# mke2fs /dev/mon_groupe_de_volumes/mon_volume_logique mke2fs 1.19, 13-Jul-2000 for EXT2 FS 0.5b, 95/08/09 Filesystem label= OS type: Linux Block size=4096 (log=2) Fragment size=4096 (log=2) 131072 inodes, 262144 blocks 13107 blocks (5.00%) reserved for the super user First data block=0 9 block groups 32768 blocks per group, 32768 fragments per group 16384 inodes per group Superblock backups stored on blocks: 32768, 98304, 163840, 229376 Writing inode tables: done Writing superblocks and filesystem accounting information: done
Montez le volume logique et vérifiez que tout semble correct.
# mount /dev/mon_groupe_de_volumes/mon_volume_logique /mnt # df Filesystem 1k-blocks Used Available Use% Mounted on /dev/hda1 1311552 628824 616104 51% / /dev/mon_groupe_de_volumes/mon_volume_logique 1040132 20 987276 0% /mnt
Si tout s'est passé correctement, vous avez désormais un
volume logique avec un système de fichiers ext2 monté dans
/mnt
.
Pour cette recette, on dispose de trois disques SCSI qui vont être mis dans un volume logique en utilisant LVM. Les disques sont /dev/sda, /dev/sdb et /dev/sdc.
Remarque | |
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Il n'est pas actuellement possible d'ajouter un disque dans un volume logique réparti avec LVM 1. Utilisez LVM 2 avec le format de méta-données lvm 2 si vous voulez effectuer cela. |
Il faut préparer le disque avant de pouvoir l'utiliser dans un groupe de volumes :
Attention ! | |
---|---|
Les commandes suivantes vont détruire toutes les données présentes sur /dev/sda, /dev/sdb et /dev/sdc. |
Lancez pvcreate sur les disques :
# pvcreate /dev/sda # pvcreate /dev/sdb # pvcreate /dev/sdc
Cela crée une zone de descripteurs de groupes de volumes (volume group descriptor area, VGDA) au début des disques.
Créez un groupe de volumes
# vgcreate mon_groupe_de_volumes /dev/sda /dev/sdb /dev/sdc
Utilisez vgdisplay pour vérifier le groupe de volume
# vgdisplay --- Volume Group --- VG Name mon_groupe_de_volumes VG Access read/write VG Status available/resizable VG # 1 MAX LV 256 Cur LV 0 Open LV 0 MAX LV Size 255.99 GB Max PV 256 Cur PV 3 Act PV 3 VG Size 1.45 GB PE Size 4 MB Total PE 372 Alloc PE / Size 0 / 0 Free PE / Size 372/ 1.45 GB VG UUID nP2PY5-5TOS-hLx0-FDu0-2a6N-f37x-0BME0Y
Le plus important est de vérifier les trois premiers éléments et que la taille indiquée par « VG Size » est bien la taille de vos trois disques réunis.
Si le groupe de volumes semble correct, il est alors temps de créer un volume logique dessus.
Vous pouvez choisir la taille que vous voulez pour le volume logique (de la même manière que vous le feriez sur un environnement non LVM). Pour cet exemple, nous allons juste créer un volume logique d'1 Go sur le groupe de volumes. Le volume logique sera réparti en utilisant une taille de bloc de 4 Ko. Cela devrait améliorer ses performances.
# lvcreate -i3 -I4 -L1G -nmon_volume_logique mon_groupe_de_volumes lvcreate -- rounding 1048576 KB to stripe boundary size 1056768 KB / 258 PE lvcreate -- doing automatic backup of "mon_groupe_de_volumes" lvcreate -- logical volume "/dev/mon_groupe_de_volumes/mon_volume_logique" successfully created
Remarque | |
---|---|
Si vous créez le volume logique avec l'option « -i2 », vous n'utiliserez que deux disques de votre groupe de volumes. Ceci est utile si vous voulez créer deux volumes logiques à partir du même volume physique, mais ce point n'est pas abordé dans cette recette. |
Créez un système de fichiers ext2 dans le volume logique :
# mke2fs /dev/mon_groupe_de_volumes/mon_volume_logique mke2fs 1.19, 13-Jul-2000 for EXT2 FS 0.5b, 95/08/09 Filesystem label= OS type: Linux Block size=4096 (log=2) Fragment size=4096 (log=2) 132192 inodes, 264192 blocks 13209 blocks (5.00%) reserved for the super user First data block=0 9 block groups 32768 blocks per group, 32768 fragments per group 14688 inodes per group Superblock backups stored on blocks: 32768, 98304, 163840, 229376 Writing inode tables: done Writing superblocks and filesystem accounting information: done
Montez le volume logique et vérifiez que tout semble correct.
# mount /dev/mon_groupe_de_volumes/mon_volume_logique /mnt
# df Filesystem 1k-blocks Used Available Use% Mounted on /dev/hda1 1311552 628824 616104 51% / /dev/mon_groupe_de_volumes/mon_volume_logique 1040132 20 987276 0% /mnt
Si tout s'est passé correctement, vous avez désormais un
volume logique avec un système de fichiers ext2 monté dans
/mnt
.
Un serveur de données possède six disques organisés de la façon suivante :
# pvscan pvscan -- ACTIVE PV "/dev/sda" of VG "dev" [1.95 GB / 0 free] pvscan -- ACTIVE PV "/dev/sdb" of VG "sales" [1.95 GB / 0 free] pvscan -- ACTIVE PV "/dev/sdc" of VG "ops" [1.95 GB / 44 MB free] pvscan -- ACTIVE PV "/dev/sdd" of VG "dev" [1.95 GB / 0 free] pvscan -- ACTIVE PV "/dev/sde1" of VG "ops" [996 MB / 52 MB free] pvscan -- ACTIVE PV "/dev/sde2" of VG "sales" [996 MB / 944 MB free] pvscan -- ACTIVE PV "/dev/sdf1" of VG "ops" [996 MB / 0 free] pvscan -- ACTIVE PV "/dev/sdf2" of VG "dev" [996 MB / 72 MB free] pvscan -- total: 8 [11.72 GB] / in use: 8 [11.72 GB] / in no VG: 0 [0] # df Filesystem 1k-blocks Used Available Use% Mounted on /dev/dev/cvs 1342492 516468 757828 41% /mnt/dev/cvs /dev/dev/users 2064208 2060036 4172 100% /mnt/dev/users /dev/dev/build 1548144 1023041 525103 66% /mnt/dev/build /dev/ops/databases 2890692 2302417 588275 79% /mnt/ops/databases /dev/sales/users 2064208 871214 1192994 42% /mnt/sales/users /dev/ops/batch 1032088 897122 134966 86% /mnt/ops/batch
Comme vous pouvez le voir, les groupes « dev » et
« ops » sont presque pleins.
Un nouveau disque est acheté et ajouté au système.
Il devient /dev/sdg
.
Le nouveau disque doit être partagé entre ops et dev. Il est donc partitionné en deux volumes physiques /dev/sdg1 et /dev/sdg2 :
# fdisk /dev/sdg Device contains neither a valid DOS partition table, nor Sun or SGI disklabel Building a new DOS disklabel. Changes will remain in memory only, until you decide to write them. After that, of course, the previous content won't be recoverable. Command (m for help): n Command action e extended p primary partition (1-4) p Partition number (1-4): 1 First cylinder (1-1000, default 1): Using default value 1 Last cylinder or +size or +sizeM or +sizeK (1-1000, default 1000): 500 Command (m for help): n Command action e extended p primary partition (1-4) p Partition number (1-4): 2 First cylinder (501-1000, default 501): Using default value 501 Last cylinder or +size or +sizeM or +sizeK (501-1000, default 1000): Using default value 1000 Command (m for help): t Partition number (1-4): 1 Hex code (type L to list codes): 8e Changed system type of partition 1 to 8e (Unknown) Command (m for help): t Partition number (1-4): 2 Hex code (type L to list codes): 8e Changed system type of partition 2 to 8e (Unknown) Command (m for help): w The partition table has been altered! Calling ioctl() to re-read partition table. WARNING: If you have created or modified any DOS 6.x partitions, please see the fdisk manual page for additional information.
Ensuite, les volumes physiques sont créés sur cette partition :
# pvcreate /dev/sdg1 pvcreate -- physical volume "/dev/sdg1" successfully created # pvcreate /dev/sdg2 pvcreate -- physical volume "/dev/sdg2" successfully created
Les volumes sont ensuite ajoutés aux groupes de volumes dev et ops :
# vgextend ops /dev/sdg1 vgextend -- INFO: maximum logical volume size is 255.99 Gigabyte vgextend -- doing automatic backup of volume group "ops" vgextend -- volume group "ops" successfully extended # vgextend dev /dev/sdg2 vgextend -- INFO: maximum logical volume size is 255.99 Gigabyte vgextend -- doing automatic backup of volume group "dev" vgextend -- volume group "dev" successfully extended # pvscan pvscan -- reading all physical volumes (this may take a while...) pvscan -- ACTIVE PV "/dev/sda" of VG "dev" [1.95 GB / 0 free] pvscan -- ACTIVE PV "/dev/sdb" of VG "sales" [1.95 GB / 0 free] pvscan -- ACTIVE PV "/dev/sdc" of VG "ops" [1.95 GB / 44 MB free] pvscan -- ACTIVE PV "/dev/sdd" of VG "dev" [1.95 GB / 0 free] pvscan -- ACTIVE PV "/dev/sde1" of VG "ops" [996 MB / 52 MB free] pvscan -- ACTIVE PV "/dev/sde2" of VG "sales" [996 MB / 944 MB free] pvscan -- ACTIVE PV "/dev/sdf1" of VG "ops" [996 MB / 0 free] pvscan -- ACTIVE PV "/dev/sdf2" of VG "dev" [996 MB / 72 MB free] pvscan -- ACTIVE PV "/dev/sdg1" of VG "ops" [996 MB / 996 MB free] pvscan -- ACTIVE PV "/dev/sdg2" of VG "dev" [996 MB / 996 MB free] pvscan -- total: 10 [13.67 GB] / in use: 10 [13.67 GB] / in no VG: 0 [0]
L'action suivante est d'étendre les systèmes de fichiers pour que de l'espace disque supplémentaire soit disponible aux utilisateurs.
Il existe des outils qui permettent le redimensionnement à chaud des systèmes de fichiers ext2, mais nous utilisons ici la méthode la plus sûre et démontons les deux systèmes de fichiers avant le redimensionnement :
# umount /mnt/ops/batch # umount /mnt/dev/users
Nous utilisons ensuite la commande e2fsadm pour redimensionner le volume logique et le système de fichiers ext2 en une seule opération. Nous utilisons ext2resize à la place de resize2fs (qui est la commande par défaut de e2fsadm). Pour cela, nous définissons la variable d'environnement E2FSADM_RESIZE_CMD pour dire à e2fsadm d'utiliser cette commande.
# export E2FSADM_RESIZE_CMD=ext2resize # e2fsadm /dev/ops/batch -L+500M e2fsck 1.18, 11-Nov-1999 for EXT2 FS 0.5b, 95/08/09 Pass 1: Checking inodes, blocks, and sizes Pass 2: Checking directory structure Pass 3: Checking directory connectivity Pass 4: Checking reference counts Pass 5: Checking group summary information /dev/ops/batch: 11/131072 files (0.0<!-- non-contiguous), 4127/262144 blocks lvextend -- extending logical volume "/dev/ops/batch" to 1.49 GB lvextend -- doing automatic backup of volume group "ops" lvextend -- logical volume "/dev/ops/batch" successfully extended ext2resize v1.1.15 - 2000/08/08 for EXT2FS 0.5b e2fsadm -- ext2fs in logical volume "/dev/ops/batch" successfully extended to 1.49 GB # e2fsadm /dev/dev/users -L+900M e2fsck 1.18, 11-Nov-1999 for EXT2 FS 0.5b, 95/08/09 Pass 1: Checking inodes, blocks, and sizes Pass 2: Checking directory structure Pass 3: Checking directory connectivity Pass 4: Checking reference counts Pass 5: Checking group summary information /dev/dev/users: 12/262144 files (0.0% non-contiguous), 275245/524288 blocks lvextend -- extending logical volume "/dev/dev/users" to 2.88 GB lvextend -- doing automatic backup of volume group "dev" lvextend -- logical volume "/dev/dev/users" successfully extended ext2resize v1.1.15 - 2000/08/08 for EXT2FS 0.5b e2fsadm -- ext2fs in logical volume "/dev/dev/users" successfully extended to 2.88 GB
Nous pouvons désormais remonter les systèmes de fichiers et vérifier qu'il y a maintenant plus d'espace libre.
# mount /dev/ops/batch # mount /dev/dev/users # df Filesystem 1k-blocks Used Available Use% Mounted on /dev/dev/cvs 1342492 516468 757828 41% /mnt/dev/cvs /dev/dev/users 2969360 2060036 909324 69% /mnt/dev/users /dev/dev/build 1548144 1023041 525103 66% /mnt/dev/build /dev/ops/databases 2890692 2302417 588275 79% /mnt/ops/databases /dev/sales/users 2064208 871214 1192994 42% /mnt/sales/users /dev/ops/batch 1535856 897122 638734 58% /mnt/ops/batch
À la suite de l'exemple précédent, nous désirons maintenant utiliser l'espace supplémentaire dans le groupe de volumes « ops » pour faire une sauvegarde de la base de données tous les soirs. Pour nous assurer de la cohérence des données sur la bande, nous utilisons la fonctionnalité d'instantané de LVM.
Ce type de volume est une copie en lecture seule d'un autre volume et qui contient toutes les données qui étaient dans ce volume au moment de sa création. Cela signifie que nous pouvons faire une sauvegarde du volume sans se préoccuper des modifications de données pendant la sauvegarde et par conséquent il n'y a pas besoin de garder la base de données éteinte pendant la sauvegarde.
Il reste un peu plus de 500 Mo d'espace libre dans le groupe de volume « ops ». Nous allons l'utiliser entièrement pour le volume logique d'instantané. Un volume logique d'instantané peut être aussi grand ou petit que vous le souhaitez, mais il doit être assez grand pour contenir toutes les modifications qui peuvent apparaître sur le volume originel pendant la durée de vie de l'instantané. Ici, permettre 500 Mo de modifications dans la base de données devrait être très large.
# lvcreate -L592M -s -n dbbackup /dev/ops/databases lvcreate -- WARNING: the snapshot must be disabled if it gets full lvcreate -- INFO: using default snapshot chunk size of 64 KB for "/dev/ops/dbbackup" lvcreate -- doing automatic backup of "ops" lvcreate -- logical volume "/dev/ops/dbbackup" successfully created
Note | |
---|---|
Si l'instantané est effectué pour un système de fichiers XFS, la commande xfs_freeze doit être utilisée pour figer le système de fichiers avant la création de l'instantané. (Si le système de fichiers est monté.) # xfs_freeze -f /mnt/point; lvcreate -L592M -s -n dbbackup /dev/ops/databases; xfs_freeze -u /mnt/point |
Les instantanés pleins sont automatiquement désactivés | |
---|---|
Si le volume logique d'instantané devient plein, il deviendra inutilisable. Il est donc vital d'allouer suffisamment d'espace. |
Nous pouvons désormais créer un point de montage et monter le volume.
# mkdir /mnt/ops/dbbackup # mount /dev/ops/dbbackup /mnt/ops/dbbackup mount: block device /dev/ops/dbbackup is write-protected, mounting read-only
Si vous utilisez le système de fichiers XFS, il faut ajouter l'option
nouuid
à la commande mount :
# mount /dev/ops/dbbackup /mnt/ops/dbbackup -onouuid,ro
Note | |
---|---|
Avant, on conseillait l'option norecovery pour pouvoir monter des instantanés XFS. Désormais, il est recommandé de ne pas utiliser cette option mais, à la place, d'utiliser xfs_freeze pour figer le système de fichiers avant la création de l'instantané. |
Je suppose que vous avez des stratégies de sauvegarde un peu plus sophistiquées que ça !
# tar -cf /dev/rmt0 /mnt/ops/dbbackup tar: Removing leading `/' from member names
Une fois la sauvegarde effectuée, vous pouvez démonter le volume et le supprimer du système. Vous devriez enlever les volumes d'instantanés dès que vous avez fini de les utiliser car il font une copie de toutes les données écrites sur le volume originel et cela peut impacter les performances.
# umount /mnt/ops/dbbackup # lvremove /dev/ops/dbbackup lvremove -- do you really want to remove "/dev/ops/dbbackup"? [y/n]: y lvremove -- doing automatic backup of volume group "ops" lvremove -- logical volume "/dev/ops/dbbackup" successfully removed
Admettons que vous ayez un vieux disque IDE sur /dev/hdb. Vous voulez le retirer mais de nombreux fichiers sont encore dessus.
Sauvegarder votre système | |
---|---|
Vous devriez toujours effectuer une sauvegarde de votre système avant de faire une opération avec pvremove. |
Si vous avez assez d'extents libres sur les autres disques du groupe de volumes, c'est très simple. Il suffit d'exécuter la commande :
# pvmove /dev/hdb pvmove -- moving physical extents in active volume group "dev" pvmove -- WARNING: moving of active logical volumes may cause data loss! pvmove -- do you want to continue? [y/n] y pvmove -- 249 extents of physical volume "/dev/hdb" successfully moved
Cela va déplacer les extents physiques alloués sur /dev/hdb vers les autres disques du groupe de volumes.
pvmove est lent | |
---|---|
Attention, pvmove est très lent car il doit copier le contenu
d'un disque vers un ou plusieurs autres, bloc par bloc. Si
vous souhaitez plus d'informations sur l'avancement de
l'opération, utilisez l'option |
Nous pouvons désormais supprimer l'ancien disque du groupe de volumes.
# vgreduce dev /dev/hdb vgreduce -- doing automatic backup of volume group "dev" vgreduce -- volume group "dev" successfully reduced by physical volume: vgreduce -- /dev/hdb
Le disque peut désormais être enlevé physiquement au prochain arrêt de la machine ou bien être réalloué à d'autres utilisateurs.
Si vous n'avez pas assez d'extents physiques libres pour les anciens extents, il va falloir rajouter un disque dans le groupe de volumes et y déplacer les extents.
D'abord, il faut utiliser pvcreate sur le nouveau disque pour le rendre disponible dans LVM. Dans cette recette, nous montrons qu'il n'est pas nécessaire de partitionner un disque pour pouvoir l'utiliser.
# pvcreate /dev/sdf pvcreate -- physical volume "/dev/sdf" successfully created
Comme les développeurs utilisent beaucoup d'espace disque, leur volume est un bon candidat pour l'ajout.
# vgextend dev /dev/sdf vgextend -- INFO: maximum logical volume size is 255.99 Gigabyte vgextend -- doing automatic backup of volume group "dev" vgextend -- volume group "dev" successfully extended
Ensuite, nous déplaçons les données de l'ancien disque vers le nouveau. Remarquez qu'il n'est pas nécessaire de démonter le système de fichiers avant de le faire. Cependant, il est *vivement* recommandé de faire une sauvegarde complète avant de faire cette opération au cas où elle soit interrompue par une coupure électrique ou tout autre problème. La commande pvmove peut prendre un temps considérable et réduire les performances des deux volumes. Il est donc conseillé d'attendre qu'ils ne soient pas trop occupés.
# pvmove /dev/hdb /dev/sdf pvmove -- moving physical extents in active volume group "dev" pvmove -- WARNING: moving of active logical volumes may cause data loss! pvmove -- do you want to continue? [y/n] y pvmove -- 249 extents of physical volume "/dev/hdb" successfully moved
Nous pouvons désormais supprimer l'ancien disque du groupe de volumes.
# vgreduce dev /dev/hdb vgreduce -- doing automatic backup of volume group "dev" vgreduce -- volume group "dev" successfully reduced by physical volume: vgreduce -- /dev/hdb
Le disque peut être enlevé physiquement au prochain arrêt de la machine ou bien être réalloué à d'autres utilisateurs.
Il est très simple de déplacer un groupe de volumes entier vers un autre système. Par exemple, si on acquiert un nouveau serveur pour le département. Pour cela, on utilise les commandes vgexport et vgimport.
Note | |
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vgexport et vgimport ne sont pas nécessaires pour déplacer des disques. Ce sont des outils d'administration permettant d'empêcher les accès aux volumes le temps de les déplacer. |
Il faut nous assurer qu'aucun utilisateur n'accède aux fichiers sur le volume et ensuite il faut le démonter :
# unmount /mnt/design/users
Rendre le groupe de volumes inactif l'enlève du noyau et empêche toute activité sur celui-ci.
# vgchange -an design vgchange -- volume group "design" successfully deactivated
Il est ensuite nécessaire d'exporter le groupe de volumes. Cela empêche qu'on y accède sur « l'ancienne » machine et le prépare à être retiré.
# vgexport design vgexport -- volume group "design" sucessfully exported
Au prochain arrêt de la machine, le disque peut être enlevé et placé sur sa nouvelle machine.
Une fois connecté au nouveau système, un pvscan initial montre qu'il est devenu /dev/sdb :
# pvscan pvscan -- reading all physical volumes (this may take a while...) pvscan -- inactive PV "/dev/sdb1" is in EXPORTED VG "design" [996 MB / 996 MB free] pvscan -- inactive PV "/dev/sdb2" is in EXPORTED VG "design" [996 MB / 244 MB free] pvscan -- total: 2 [1.95 GB] / in use: 2 [1.95 GB] / in no VG: 0 [0]
Nous pouvons désormais importer le groupe de volumes (ce qui l'active au passage) et monter le système de fichiers.
# vgimport design /dev/sdb1 /dev/sdb2 vgimport -- doing automatic backup of volume group "design" vgimport -- volume group "design" successfully imported and activated
Vous devez activer le groupe de volumes avant de pouvoir y accéder.
# vgchange -ay design
Supposons que nous devons rajouter le nouveau groupe d'utilisateurs « design » au système. Un moyen de le gérer est d'ajouter un groupe de volumes au système pour y mettre leurs données. Ici, nous n'avons pas de nouveau disque mais beaucoup d'espace libre sur les disques existants qui peut être réalloué.
# pvscan pvscan -- reading all physical volumes (this may take a while...) pvscan -- ACTIVE PV "/dev/sda" of VG "dev" [1.95 GB / 0 free] pvscan -- ACTIVE PV "/dev/sdb" of VG "sales" [1.95 GB / 1.27 GB free] pvscan -- ACTIVE PV "/dev/sdc" of VG "ops" [1.95 GB / 564 MB free] pvscan -- ACTIVE PV "/dev/sdd" of VG "dev" [1.95 GB / 0 free] pvscan -- ACTIVE PV "/dev/sde" of VG "ops" [1.95 GB / 1.9 GB free] pvscan -- ACTIVE PV "/dev/sdf" of VG "dev" [1.95 GB / 1.33 GB free] pvscan -- ACTIVE PV "/dev/sdg1" of VG "ops" [996 MB / 432 MB free] pvscan -- ACTIVE PV "/dev/sdg2" of VG "dev" [996 MB / 632 MB free] pvscan -- total: 8 [13.67 GB] / in use: 8 [13.67 GB] / in no VG: 0 [0]
Nous décidons de réallouer /dev/sdg1 et /dev/sdg2 à « design ». Il faut commencer par déplacer tous les extents physiques dans des espaces libres d'autres volumes (dans notre cas /dev/sdf pour le VG dev et /dev/sde pour ops).
De l'espace est toujours utilisé sur les volumes choisis, il faut donc déplacer les données autre part.
Déplacez tous les extents physiques utilisés de /dev/sdg1 vers /dev/sde et de /dev/sdg2 vers /dev/sdf.
# pvmove /dev/sdg1 /dev/sde pvmove -- moving physical extents in active volume group "ops" pvmove -- WARNING: moving of active logical volumes may cause data loss! pvmove -- do you want to continue? [y/n] y pvmove -- doing automatic backup of volume group "ops" pvmove -- 141 extents of physical volume "/dev/sdg1" successfully moved # pvmove /dev/sdg2 /dev/sdf pvmove -- moving physical extents in active volume group "dev" pvmove -- WARNING: moving of active logical volumes may cause data loss! pvmove -- do you want to continue? [y/n] y pvmove -- doing automatic backup of volume group "dev" pvmove -- 91 extents of physical volume "/dev/sdg2" successfully moved
Maintenant, séparez /dev/sdg2 de dev et ajoutez-le à un nouveau groupe appelé « design ». Il est possible de faire cela avec vgreduce et vgcreate, mais vgsplit combine les deux commandes.
# vgsplit dev design /dev/sdg2 vgsplit -- doing automatic backup of volume group "dev" vgsplit -- doing automatic backup of volume group "design" vgsplit -- volume group "dev" successfully split into "dev" and "design"
Ensuite, enlevez /dev/sdg1 de ops et ajoutez-le dans design.
# vgreduce ops /dev/sdg1 vgreduce -- doing automatic backup of volume group "ops" vgreduce -- volume group "ops" successfully reduced by physical volume: vgreduce -- /dev/sdg1 # vgextend design /dev/sdg1 vgextend -- INFO: maximum logical volume size is 255.99 Gigabyte vgextend -- doing automatic backup of volume group "design" vgextend -- volume group "design" successfully extended
Maintenant, créez un volume logique. Au lieu d'allouer tout l'espace disponible, gardez un peu d'espace de réserve au cas où vous en auriez besoin ailleurs.
# lvcreate -L750M -n users design lvcreate -- rounding up size to physical extent boundary "752 MB" lvcreate -- doing automatic backup of "design" lvcreate -- logical volume "/dev/design/users" successfully created
# mke2fs /dev/design/users mke2fs 1.18, 11-Nov-1999 for EXT2 FS 0.5b, 95/08/09 Filesystem label= OS type: Linux Block size=4096 (log=2) Fragment size=4096 (log=2) 96384 inodes, 192512 blocks 9625 blocks (5.00<!-- ) reserved for the super user First data block=0 6 block groups 32768 blocks per group, 32768 fragments per group 16064 inodes per group Superblock backups stored on blocks: 32768, 98304, 163840 Writing inode tables: done Writing superblocks and filesystem accounting information: done
Sauvegardez votre système | |
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Il est fortement recommandé de faire une sauvegarde complète de votre système avant d'essayer de convertir votre racine en LVM 1. |
Complications des mises à jour | |
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Avoir son système de fichiers racine en LVM 1 peut compliquer significativement les procédures de mise à jour (suivant les distributions) donc la décision ne doit pas être prise à la légère. Plus précisément, vous devez vous assurer que le module LVM 1 (s'il n'est pas compilé directement dans le noyau) ainsi que les utilitaires vgscan et vgchange sont disponibles avant, pendant et après la mise à jour. |
Complications des récupérations | |
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Avoir son système racine sous LVM 1 peut compliquer significativement la récupération de systèmes de fichiers endommagés. Si vous perdez votre initrd, il sera très difficile de démarrer le système. Il faudra alors un disque de récupération contenant le noyau, le module et les utilitaires LVM 1 et tous les outils nécessaires pour récupérer un système de fichiers endommagé. Soyez sûr de faire des sauvegardes régulières et de garder une méthode de démarrage alternative qui permet la récupération de LVM. |
Dans cet exemple, tout le système était installé sur une seule partition racine excepté /boot. Le système avait 2 Go de disque partitionnés de la façon suivante :
/dev/hda1 /boot /dev/hda2 swap /dev/hda3 /
La partition / remplissait tout le disque hormis la partition /boot et le swap. Un des pré-requis important pour cette procédure est que moins de la moitié de la partition racine soit remplie (pour pouvoir en faire une copie dans le volume logique). Si ce n'est pas le cas, un second disque devra être utilisé. La procédure est alors similaire, sauf qu'il n'est pas nécessaire de réduire la partition racine existante et /dev/hda4 doit être remplacé, par exemple, par /dev/hdb1 dans notre cas.
Le plus simple pour faire cela est d'utiliser GNU parted. Ce logiciel permet de réduire ou d'agrandir des partitions avec des systèmes de fichiers. Il est possible d'utiliser resize2fs et fdisk, mais GNU parted est moins sensible aux erreurs. S'il n'est pas inclus dans votre distribution, vous pouvez le télécharger à l'adresse : ftp://ftp.gnu.org/pub/gnu/parted.
Une fois que vous avez installé parted et QUE VOUS AVEZ SAUVEGARDÉ VOTRE SYSTÈME :
Démarrez en mode mono-utilisateur (tapez linux S à l'invite de Lilo). Ceci est important car cela assure que le système de fichiers racine sera monté en lecture seule et qu'aucun programme n'accédera au disque.
Utilisez parted pour réduire la partition racine. Cela doit permettre d'avoir assez de place sur le disque pour une copie complète de celui-ci dans un volume logique. Dans cet exemple, la partition de 1,8 Go est réduite à 1 Go. Cela montre les tailles et noms des partitions sur le disque.
# parted /dev/hda (parted) p . . .
Maintenant, retaillez la partition :
(parted) resize 3 145 999
Le premier nombre est le numéro de la partition (hda3). Le second est le numéro de début de partition de hda3 (en Mo depuis le début du disque), ne le changez pas. Le dernier numéro (en Mo depuis le début du disque) indique la fin de la partition et devrait la réduire d'à peu près à la moitié de sa taille actuelle.
Créez une nouvelle partition :
(parted) mkpart primary ext2 1000 1999
Cela crée une nouvelle partition pour contenir les données initiales de LVM 1. Elle devrait commencer juste à la suite de la partition réduite hda3 et terminer à la fin du disque.
Quittez parted :
(parted) q
Assurez-vous que le noyau qui tourne actuellement fonctionne avec LVM 1 et est configuré avec les paramètres CONFIG_BLK_DEV_RAM et CONFIG_BLK_DEV_INITRD.
Changez le type de la nouvelle partition de Linux à LVM (8e). Parted ne connaît pas les partitions LVM 1, donc il faut le faire avec fdisk.
# fdisk /dev/hda Command (m for help): t Partition number (1-4): 4 Hex code (type L to list codes): 8e Changed system type of partition 4 to 8e (Unknown) Command (m for help): w
Initialisez LVM 1 (vgscan) :
# vgscan
Insérez la nouvelle partition dans un PV :
# pvcreate /dev/hda4
Créez un nouveau groupe de volumes :
# vgcreate vg /dev/hda4
Créez un volume logique pour contenir la nouvelle racine :
# lvcreate -L250M -n root vg
Créez un système de fichiers dans le volume logique et copiez-y les fichiers racines.
# mke2fs /dev/vg/root # mount /dev/vg/root /mnt/ # find / -xdev | cpio -pvmd /mnt
Ouvrez /mnt/etc/fstab de la nouvelle racine pour monter / sur /dev/vg/root. Par exemple :
/dev/hda3 / ext2 defaults 1 1
devient :
/dev/vg/root / ext2 defaults 1 1
# lvmcreate_initrd
Retenez le nom du fichier créé par lvmcreate_initrd. Il doit être dans /boot.
Ajoutez une entrée dans /etc/lilo.conf pour LVM 1. Cela devrait ressembler à ceci :
image = /boot/KERNEL_IMAGE_NAME label = lvm root = /dev/vg/root initrd = /boot/INITRD_IMAGE_NAME ramdisk = 8192
où KERNEL_IMAGE_NAME est le nom de votre noyau avec LVM 1 et INITRD_IMAGE_NAME est le nom de l'image initrd créée par lvmcreate_initrd. Il se peut que la valeur pour ramdisk doive être augmentée si vous avez une grosse configuration LVM 1, mais 8192 devrait suffire pour la plupart des utilisateurs. La valeur par défaut de ramdisk est 4096. Dans le doute, vérifiez dans la sortie de la commande lvmcreate_initrd la ligne qui dit :
lvmcreate_initrd -- making loopback file (6189 kB)
et créez un ramdisk de la taille entre parenthèses.
Vous devez recopier ce nouveau lilo.conf dans le nouveau système de fichiers racine.
# cp /etc/lilo.conf /mnt/etc/
Redémarrez et tapez « lvm » à l'invite de Lilo. Le système devrait démarrer sous Linux en utilisant le nouveau volume logique.
Si cela a fonctionné, vous devriez mettre lvm comme démarrage par défaut en ajoutant la ligne suivante dans la première section de /etc/lilo.conf :
default=lvm
Si cela n'a pas fonctionné, redémarrez normalement et penchez-vous sur le problème. Cela peut provenir d'une erreur de syntaxe dans lilo.conf ou de LVM 1 qui n'est pas disponible dans l'image disque RAM ou le noyau. Examinez soigneusement le message affiché au démarrage.
Une fois que vous êtes satisfait de la configuration, vous pouvez ajoutez le reste du disque dans LVM 1, y compris l'ancienne partition racine.
D'abord, il faut mettre le type de partition à 8e (LVM) :
# fdisk /dev/hda Command (m for help): t Partition number (1-4): 3 Hex code (type L to list codes): 8e Changed system type of partition 3 to 8e (Unknown) Command (m for help): w
Convertissez-la en PV et ajoutez-la au groupe de volumes :
# pvcreate /dev/hda3 # vgextend vg /dev/hda3
Table des matières
Attention | |
---|---|
Ne faites pas ceci si vous n'êtes pas sûr de ce que vous faites. Vous y perdrez probablement toutes vos données. |
Si vous avez mis à jour LVM d'une version précédente aux premières versions 0.9 ou 0.9.1 et que vgscan indique vgscan -- no volume groups found, voici un moyen de corriger le problème :
Téléchargez le programme de réparation des UUID à partir du répertoire des contributions chez Sistina.
Il se trouve à : ftp://ftp.sistina.com/pub/LVM/contrib/uuid_fixer-0.3-IOP10.tar.gz.
Extrayez uuid_fixer-0.3-IOP10.tar.gz
:
# tar zxf uuid_fixer-0.3-IOP10.tar.gz
Allez dans uuid_fixer :
# cd uuid_fixer
Il y a deux possibilités à ce niveau :
Utiliser le binaire déjà compilé (pour une architecture i386 uniquement)
Assurez-vous de lister tous les PV dans le VG que vous restaurez et suivez les indications :
# ./uuid_fixer <LISTE DE TOUS LES PV DU VG QUI DOIVENT ÊTRE RESTAURÉS>
Construire le programme uuid_fixer à partir des sources
Ouvrez le Makefile avec votre éditeur favori et vérifiez que LVMDIR pointe sur vos sources de LVM.
Ensuite, lancez make.
# make
Lancez maintenant uuid_fixer. Assurez-vous de lister tous les PV dans le VG que vous restaurez et suivez les indications :
# ./uuid_fixer <LISTE DE TOUS LES PV DU VG QUI DOIVENT ÊTRE RESTAURÉS>
Désactivez les groupes de volumes (optionnel) :
# vgchange -an
Lancez vgscan :
# vgscan
Réactivez des groupes de volumes :
# vgchange -ay
LVM n'est pas conscient des clusters | |
---|---|
Faites très attention en faisant cela car LVM n'est pas conscient des clusters et il est très facile de perdre toutes ses données. |
Si vous avez un environnement avec du fiber-channel ou du SCSI partagé où plusieurs machines peuvent avoir un accès physique à un lot de disques, vous pouvez utiliser LVM pour diviser ces disques en volumes logiques. Si vous voulez partager des données, vous devriez vraiment regarder GFS ou un autre système de fichiers pour cluster.
Le point clé à se souvenir lorsqu'on partage des volumes est que toute l'administration de LVM doit être effectuée sur l'un des nœuds et que LVM doit être arrêté sur tous les autres nœuds avant de faire une quelconque modification sur le nœud d'administration. Une fois les changements effectués, il est nécessaire de lancer vgscan sur les autres nœuds avant de réutiliser les groupes de volumes. Aussi, à moins que vous n'utilisiez un système de fichiers ou une application prenant en compte les clusters (comme GFS), un seul nœud à la fois peut monter un système de fichiers. C'est à l'administrateur de gérer cela ; LVM ne vous empêchera pas de corrompre vos données.
La séquence de démarrage de chaque nœud est la même que pour une configuration à un seul nœud avec l'utilisation de :
vgscan vgchange -ay
dans les scripts de démarrage.
Si vous avez besoin d'apporter une quelconque modification aux méta-données de LVM (indépendamment que cela affecte ou pas les volumes montés sur d'autres nœuds), il faut utiliser la procédure suivante. Dans les points suivants, le « nœud d'administration » est un nœud choisi arbitrairement dans le cluster.
Nœud d'administration Autres nœuds --------------------- ------------------ Fermer tous les volumes logiques (umount) vgchange -an <faire les modifications, par ex. lvextend> vgscan vgchange -ay
Les VG doivent être actifs sur le nœud d'administration | |
---|---|
Vous n'avez pas besoin et ne devez pas défaire les VG du nœud d'administration. Par conséquent, cela doit être le nœud avec les pré-requis d'uptime les plus grands. |
Je me répète encore : Soyez très prudent en faisant cela.
ATTENTION, toute communication avec les listes de diffusion de LVM doit se faire exclusivement en anglais.
Juste nous dire que LVM ne fonctionne pas ne nous donne pas assez d'informations pour vous aider. Nous devons connaître les différents composants de votre configuration. La première chose à faire est de regarder les archives de la liste de diffusion linux-lvm pour vérifier si quelqu'un n'a pas déjà signalé le même problème. Si vous ne trouvez pas de rapport de bogue pour un problème similaire au vôtre, vous devriez essayer de récupérer autant d'information que possible. La liste est organisée avec trois catégories d'erreurs :
Pour les erreurs de compilation :
Détaillez la version spécifique de LVM que vous utilisez. Si elle provient d'un paquet, donnez le nom du fichier tar et des différents correctifs que vous auriez pu appliquer. Si elle provient du serveur CVS public, donner la date et l'heure où vous l'avez récupérée.
Donnez le message d'erreur exact. Fournissez aussi les quelques lignes qui précèdent le message d'erreur et les quelques lignes suivantes. Elles donnent parfois des indices sur la raison du problème.
Listez les étapes, dans l'ordre, qui ont amené à l'erreur. Indiquez si l'erreur est reproductible. Si vous repartez de l'état initial, les mêmes étapes permettent-elles de reproduire l'erreur ?
Pour les erreurs LVM :
Incluez toutes les informations demandées dans le paragraphe compilation.
Ajoutez une brève description de votre matériel : type de machine et de disques, interface des disques (SCSI, FC, NBD) et toute autre information matérielle que vous trouvez importante.
Donnez les lignes de commandes de LVM qui ont amené l'erreur.
Un fichier de trace produit par les commandes fautives.
Pour cela, vérifiez la présence des lignes suivantes dans
/etc/lvm/lvm.conf
:
log { file="/tmp/lvm2.log" level=7 activation=1 }
Quand LVM panique :
Incluez toutes les informations demandées dans les deux paragraphes précédents.
Fournissez les informations de debug de la machine. Le mieux est de récupérer ces informations d'une console sur le port série de la machine, étant donné qu'il est difficile de faire un copier/coller d'une machine en panique et qu'il est très facile de faire une erreur en recopiant les informations à la main.
Cela peut faire beaucoup d'informations. Si vous avez plusieurs fichiers, faites une archive tar et gzip en un seul fichier. Envoyez un lien vers l'archive sur la liste de diffusion appropriée (voir la Section 1, « Listes de diffusion ») avec une brève description de l'erreur. Si vous n'avez pas de site web ou ftp pour mettre votre archive à disposition, vous pouvez essayer d'envoyer le fichier à la liste.
Table des matières
ATTENTION, toute communication avec les listes de diffusion de LVM doit se faire exclusivement en anglais.
Avant de poster sur une de nos listes, veuillez lire tout le document et vérifier les archives pour voir si votre question n'a pas déjà eu une réponse. S'il vous plaît, ne postez que du format texte sur nos listes. Les messages enjolivés sont presque impossibles à lire s'ils ne sont pas lus sur un client de messagerie qui les comprend. L'étiquette standard des listes de diffusion s'applique. Les questions ou données de configuration incomplètes rendent les réponses très difficiles à faire.
Listes de diffusion de LVM
Cette liste est destinée aux questions et commentaires des utilisateurs. Vous pouvez obtenir vos réponses d'autres utilisateurs qui ont eu les mêmes problèmes. Les discussions ouvertes sont encouragées. Les rapports de bogues doivent être envoyés à cette liste.
L'inscription se fait par une interface web.
Les anciens messages sont consultables dans les archives.
Cette liste n'est pas spécifique à LVM mais elle est mentionnée ici du fait de l'utilisation du mappeur de périphériques par LVM 2.
L'inscription se fait par l'interface web.
Les anciens messages sont consultables dans les archives.
Listes LVM relatives au commit
Cette liste reçoit des messages automatiquement quand quelqu'un fait un commit dans le CVS de LVM 2. Son but est de permettre de suivre l'évolution de l'arborescence CVS.
Les anciens messages sont consultables dans les archives.
Cette liste reçoit des messages automatiquement quand quelqu'un fait un commit dans le CVS de LVM. Son but est de permettre de suivre l'évolution de l'arborescence CVS.
Les anciens messages sont consultables dans les archives.
Cette liste reçoit des messages automatiquement quand quelqu'un fait un commit dans le CVS de dm. Son but est de permettre de suivre l'évolution de l'arborescence CVS.
Les anciens messages sont consultables dans les archives.
Anciennes listes
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