Adaptation française: Ivan Smets
Relecture de la version française: Guillaume Lelarge
Préparation de la publication de la v.f.: Jean-Philippe Guérard
Version : 1.03.fr.1.0
2004-11-11
Historique des versions | ||
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Version 1.03.fr.1.0 | 2004-11-11 | IS, GL, JPG |
Adaptation française | ||
Version 1.03 | 2003-04-13 | JPM |
mise à jour des notes sur les icônes et des notes sur le manuel de KDE 3.1 (update icon notes and kde 3.1 handbook notes) | ||
Version 1.02 | 2002-07-14 | JPM |
mise à jour de kcontrol (kcontrol update) | ||
Version 1.01 | 2002-06-10 | JPM |
mise à jour d'un lien (link update) | ||
Version 1.0 | 2002-06-07 | JPM |
Ajout d'informations sur kcontrol (Added kcontrol info) | ||
Version 0.03 | 2002-05-22 | JPM |
Était le guide pratique du gestionnaire de connexion de KDE (was KDE GUI Login Window Manager HOWTO) | ||
Version 0.02 | 2002-05-21 | JPM |
Version 0.01 | 2002-04-14 | JPM |
Résumé
Ce document est un guide pratique pour la configuration du gestionnaire de connexion KDM. Il aborde les sujets suivants :
ajout d'autres gestionnaires de fenêtres dans le menu déroulant ;
activation des icônes de sélection des utilisateurs dans la fenêtre de connexion ;
restriction de l'arrêt du système au seul l'utilisateur root.
Table des matières
Important | |
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Le texte ci-dessous est la version française de la licence de ce document. Seule la version originale de cette licence, présentée dans la section suivante, fait foi. |
Copyright © 2002 by John Meshkoff
Copyright © 2004 Ivan Smets, Guillaume Lelarge et Jean-Philippe Guérard pour la version française.
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Important | |
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Le texte ci-dessous est la licence de ce document. Ce texte fait foi. Il est composé de la licence en anglais du document orignal, suivi de la licence en français de sa traduction. |
Copyright © 2002 by John Meshkoff.
Copyright © 2004 Ivan Smets, Guillaume Lelarge et Jean-Philippe Guérard pour la version française.
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Cette information est basée sur mon installation par défaut d'une
Redhat 6.1 dotée de l'environnement KDE. Si vous utilisez une autre
distribution ou une autre version de Redhat ou si vous avez effectué
une installation diffèrente, alors vous pouvez avoir à faire quelques
travaux de « prospection ». Heureusement, ce guide vous
donnera ce dont vous avez besoin pour commencer à chercher ! Ce
guide pratique est le résultat de ma volonté d'ajouter un autre
gestionnaire de fenêtres ou un environnement bureautique au menu
déroulant de l'écran de connexion ; des investigations plus
poussées ont révélé d'autres options de configuration. J'ai commencé
mon propre « travail de détective » quand j'ai trouvé une
référence sur une liste Redhat qui mentionnait /etc/inittab
et son rôle dans le
démarrage du système. Dans /etc/inittab
, j'ai trouvé les entrées
suivantes, qui définissent comment le système X Window est lancé dans
la versions de ma distribution :
# Lancez xdm au niveau d'exécution 5 # xdm est maintenant un service séparé x:5:respawn:/etc/X11/prefdm -nodaemon
Voici à quoi ressemble prefdm :
#!/bin/sh PATH=/sbin:/usr/sbin:/bin:/usr/bin:/usr/X11R6/bin # Lancez le gestionnaire d'affichage X préféré preferred= if [ -f /etc/sysconfig/desktop ]; then if grep -q GNOME /etc/sysconfig/desktop 2> /dev/null; then preferred=gdm elif grep -q KDE /etc/sysconfig/desktop 2> /dev/null; then preferred=kdm elif grep -q AnotherLevel /etc/sysconfig/desktop 2> /dev/null; then preferred=xdm fi fi if [ -z ":$preferred" ]; then if which gdm >/dev/null 2>&1; then preferred=gdm elif which kdm >/dev/null 2>&1; then preferred=kdm elif which xdm >/dev/null 2>&1; then preferred=xdm fi fi if [ -n "$preferred" ] && which $preferred >/dev/null 2 >&1; then exec `which $preferred` $* fi exit 1
Aucun changement n'est nécessaire pour prefdm ; il
détermine le gestionnaire d'affichage du système par défaut et
lui demande de lancer le l'interface de connexion. Durant la
phase de démarrage, prefdm parcourt le fichier /etc/sysconfig/desktop
et
sélectionne la liste des gestionnaires d'affichage
disponibl ; dans le cas de mon installation de
Workstation KDE, il s'agit de kdm (KDE Display Manager). Notez
que gdm (Gnome Display Manager) n'est pas installé sur mon
système ; xdm (X Display Manager) est installé par défaut
comme une partie du système X Window et était apparemment
utilisé par les versions plus anciennes de Redhat.
Avertissement | |
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Les procédures décrites dans ce guide pratique implique d'apporter des changements aux fichiers de configuration du système ; si vous n'étes pas coutumier de ce type de manipulation, quelques précautions sont nécessaires. Introduire des erreurs dans ce type de fichier peut rendre instable votre système, ou l'arrêter brutalement. Les procédures décrites dans ce guide pratique ont été testées et ne doivent pas causer de problème si elles sont utilisés correctement. |
Si vous avez la version 2.2 de KDE ou une version ultérieure et que vous n'êtes pas à l'aise avec l'édition manuel de fichier système, vous pouvez ouvrir une fenêtre de terminal (xterm ou konsole) en tant qu'utilisateur non privilégié et saisir :
su -c 'kcontrol'
Validez avec la touche « Enter ».
Entrer le mot de passe de l'utilisateur root à l'invite de la commande et faites les changements à partir du « KDE Control Center » qui apparaît. Aller par les menus Applications / Login Manager. Choisissez l'onglet de configuration appropriée ; vous pouvez facilement configurer chaque aspect de l'écran de connexion à partir d'ici. Dans les premières versions de KDE, kcontrol peut modifier kdmrc mais ne peut pas modifier Xsession ; jetez un œil aux notes ci-dessous sur les changements de la version KDE 2.2 et ultérieures.
Pour comprendre comment configurer manuellement certains d'entre eux et voir ce que ces fichiers de configuration font, procédez comme suit.
Note | |
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Précaution : quelques fichiers de configuration ont changés depuis la version de kdm que j'utilise, particuliérement depuis les versions supérieures à la 2.0 : L'extrait suivant est tiré du FreeBSD Handbook-X11. « Note: In KDE 2.2 this has changed: kdm now uses its own configuration files. Please see the KDE 2.2 documentation for details. » |
Note | |
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KDE 3.1 a inclus la documentation de kdm, voir Le manuel de kdm |
La plupart du contenu dans ce nouveau manuel s'applique aux anciennes versions ; les nouvelles caractéristiques y sont aussi décrites.
Si vous voulez éditer les fichiers de configuration ou juste comprendre leur fonctionnement, consultez la documentation de votre version.
N'utilisez pas de traitement de texte pour éditer les fichiers de configuration systèmes ; de tels programmes introduisent des caractères de formatage spéciaux qui corrompent les fichiers. Utiliser un éditeur de texte, et plus particuliérement un qui peut manipuler de longues lignes sans introduire de retour chariot supplémentaire dans le code existant. Les éditeurs appropriés sont vim (vi improved), vi et emacs. Il en existe d'autres mais ils sont habituellement installé par défaut dans les installations de station de travail Linux ; ils ont chacun des caractéristiques qui les rendent particulièrement adéquat pour écrire et éditer du code informatique. Jetez un œil à la section bibliographie à la fin de ce guide pratique pour plus d'informations.
Avertissement | |
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Avant de faire la moindre modification des fichiers de configuration système, vous devez faire des copies de sauvegarde des originaux, de façon à pouvoir les restaurer en cas d'erreur critique ! |
Les fichiers qui vont être modifiés ici sont /usr/share/config/kdmrc
, fichier où nous
ajoutons les labels de sélection à la liste déroulante sur l'écran
de connexion, et /etc/X11/xdm/Xsession
, fichier où nous
ajoutons le chemin des exécutables pour nos labels (si vous
utilisez une distribution différente, les chemins menant à ces
fichiers peuvent être différent) ; Saisissez juste
locate kdmrc
et locate
Xsession
dans un shell [c'est-à-dire dans un émulateur
de terminal tel qu'un xterm ou la
konsole de KDE pour les trouver).
La ligne par défaut à changer dans kdmrc ressemble à ceci :
SessionTypes=kde;gnome;anotherlevel;default;failsafe;
Après avoir ajouter des labels de sélection pour deux nouveaux gestionnaires de fenêtre, windowmaker et blackbox, la ligne ressemble à ceci :
SessionTypes=kde;gnome;windowmaker;blackbox;anotherlevel;default;failsafe;
Notez l'ordre dans lequel j'ai ajouté les labels des nouveaux
gestionnaires de fenêtres ; tous les enregistrements apparaîtront
dans la liste déroulante dans le même ordre qu'ils apparaissent dans
la liste « SessionTypes ». Ensuite, il faut ajouter les
mêmes entrées dans le fichier /etc/X11/xdm/Xsession
. Voici à quoi
ressemble la section appropriée de Xsession avant d'ajouter de
nouvelles entrées :
# maintenant, nous savons si xdm/gdm/kdm a demandé un # environnement spécifique # case $# in 1) case $1 in failsafe) exec xterm -geometry 80x24-0-0 ;; gnome) exec gnome-session ;; kde) exec startkde ;; anotherlevel) # we assume that switchdesk is installed. exec /usr/share/apps/switchdesk/Xclients.anotherlevel ;; esac esac
Voici à quoi ressemble cette section du fichier Xsession après avoir ajouté les nouvelles entrées (notez que les étiquettes de sélection doivent être exactement les mêmes que dans Xsession et prefdm, c'est-à-dire que la syntaxe et la casse doivent être identique) :
# maintenant, nous savons si xdm/gdm/kdm a demandé un # environnement spécifique # case $# in 1) case $1 in failsafe) exec xterm -geometry 80x24-0-0 ;; gnome) exec gnome-session ;; kde) exec startkde ;; windowmaker) exec wmaker ;; blackbox) exec blackbox ;; anotherlevel) # we assume that switchdesk is installed. exec /usr/share/apps/switchdesk/Xclients.anotherlevel ;; esac esac
Notez que quand les exécutables sont installés dans un des chemins indiqués ci-dessous, seul le nom des exécutables est requis après « exec » ; sinon le chemin absolu doit être inclus comme indiqué dans « Xclients.anotherlevel » (ci-dessus) :
/usr/bin/
/usr/local/bin/
/usr/X11R6/bin/
/usr/bin/X11/
Ces exemples doivent être suffisants pour que vous puissiez ajouter votre gestionnaire de fenêtres favori au gestionnaire de connexion graphique de KDE, ou tout au moins, vous donnez un point de départ pour trouver comment l'adapter a votre installation.
Avec la Redhat 6.1, la fenêtre de connexion par défaut de KDE
affiche une boite de dialogue avec un champ de saisie pour le nom
de l'utilisateur, un autre champ pour le mot de passe et un menu
déroulant pour sélectionner le gestionnaire de fenêtres de votre
choix. En effectuant les changements suivants dans le fichier
/usr/share/config/kdmrc
,
les icônes des utilisateurs apparaitront dans le haut de la fenêtre de
connexion. Voilà à quoi ressemblent les lignes par défaut qui
contrôle l'aspect des icônes des utilisateurs dans le fichier kdmrc
(les autres lignes sont représentés par « ... ») :
#Users=root;johndoe ... UserView=false
Voici les mêmes lignes après édition effacez les caractères de commentaires (#) devant « Users=... » et remplacez « john doe » par votre nom d'utilisateur (s'il y a plusieurs comptes utilisateurs sur votre système, vous devez ajouter leurs nom d'utilisateur à cet endroit en les séparant d'un point virgule comme indiqué). Changez « UserView=false » par « UserView=true » comme indiqué ci-dessous :
Users=root;johnpipe ... UserView=true
Maintenant, lorsque vous vous connectez, vous devez cliquer sur une icône avec la souris pour sélectionner l'utilisateur ; vous devez toujours saisir votre mot de passe.
Vous pouvez remplacez les icônes par défaut par vos propres
icônes ; placez vos propres icônes dans le répertoire /usr/share/apps/kdm/pics/users/
. Elles
doivent avoir une taille de 64 pixels sur 64, en conformité avec le
manuel de KDM. Dans KDE 1.x, les icônes par défaut sont en 62 par 63,
et ma nouvelle icône est en 60 par 60, aussi si les tailles d'icônes
sont relativement proche de la taille 64 par 64, elles seront
acceptées. Le manuel dit que « kdm est capable de supporter des
icônes de différentes tailles mais le rendu sera médiocre. »,
aussi il y a quelques dérives évidentes ici. Vos icônes doivent être
nommées « username.xpm ». Par exemple mon nom
d'utilisateur est « johnpipe » et ma nouvelle icône se
nomme « johnpipe.xpm ».
Note | |
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Depuis KDE 1.x, le format des icônes est passée du .xpm (XPixMap) à .png (portable network graphic). |
Par défaut, le bouton d'arrêt sur l'écran de connexion permet à
n'importe qui de l'utiliser pour arrêter le système. La section du
fichier /usr/share/config/kdmrc
contrôlant les
droits d'utilisant de ce bouton ressemble à ceci :
#ShutdownButton=RootOnly ShutdownButton=ConsoleOnly
Pour permettre uniquement à l'utilisateur root d'arrêter le système, vous devez modifier la ligne comme indiqué ci-dessous :
ShutdownButton=RootOnly #ShutdownButton=ConsoleOnly
Cliquer sur le bouton d'arrêt vous demandra maintenant de saisir le mot de passe de l'utilisateur root avant de lancer l'arrêt du système.
Vous trouverez de nombreux autres guides pratiques (en anglais) sur le site du Projet de documentations Linux (LDP).
De nombreux guides pratiques sont d'ores et déjà disponibles en français sur le site du projet Traduc.org.
Lectures recommandées :
En fonction de votre distribution Linux et de sa version, vous devez déjà avoir les guides pratiques précédents installés sur votre système. S'ils ne le sont pas, vous devez les avoir sur votre CDROM d'installation.