<saad POINT zniber CHEZ insa TIRET rouen POINT fr>
Adaptation française
Élève-ingénieur 4e année INSA de Rouen, département Architecture des Systèmes d'Information.
<yvon POINT benoist CHEZ insa TIRET rouen POINT fr>
Relecture de la version française
Professeur agrégé d'anglais, INSA de Rouen, département Architecture des Systèmes d'Information.
Version : 0.45.fr.1.0
21 juillet 2006
Historique des versions | ||
---|---|---|
Version 0.45.fr.1.0 | 2006-07-21 | SZ, YB, JPG |
Adaptation française de la sixième révision. Cette version n'est pas encore publiée, mais contient des corrections qui justifient de traduire cette version plutôt que la précédente. Ajout de liens vers www.hiersay.net et www.ircaide.org. Suppression de la partie consacrée aux distributions Linux, qui est totalement obsolète. | ||
Version 0.45 | (non publiée) | FLWM |
Sixième révision. | ||
Version 0.40 | 2005-01-07 | FLWM |
Cinquième révision. Ajout d'un travail de Peter G. Smith. Passage à Fedora Core 3 et à la version 10.0 de Slackware. Suppression de toutes les adresses électroniques. Les liens sous forme textuelle sont désormais visibles dans le texte. Mise à jour de tous les liens morts. | ||
Version 0.30 | 2002-11-21 | FLWM |
Quatrième révision. Passage à la version 8.0 de Red Hat (suppression des PowerTools) et à la version 8.1 de Slackware. Ajout d'informations manquantes sur la RFC 2810. Mise à jour de tous les liens morts. | ||
Version 0.20 | 2001-07-01 | FLWM |
Troisième révision. Principalement des corrections. Passage à la version 7.1 de Red Hat et à la version 8.0 de Slackware. | ||
Version 0.10 | 2001-01-08 | FLWM |
Deuxième révision. Principalement des corrections. | ||
Version 0.05 | 2000-12-22 | FLWM |
Version initiale. |
Résumé
Ce document a pour but de décrire les bases de l'IRC et des applications correspondantes pour Linux.
Table des matières
Ce document est toujours en cours de réalisation et doit être considéré en tant que tel. Je ferai de mon mieux pour qu'il demeure exact et à jour.
Il y a des bibles que l'on ne saurait oublier, ce sont :
La RFC 1459 de Jarkko Oikarinen et Darren Reed était la première à traiter du protocole Internet Relay Chat (IRC) — http://abcdrfc.free.fr/rfc-vf/rfc1459.html
La RFC 2810 de Christophe Kalt est une mise à jour de la RFC 1459 et décrit l'architecture de l'IRC — http://ftp.isi.edu/in-notes/rfc2810.txt (en anglais)
La RFC 2811 de Christophe Kalt est une mise à jour de la RFC 1459 et décrit la gestion des canaux IRC — http://ftp.isi.edu/in-notes/rfc2811.txt (en anglais)
La RFC 2812 de Christophe Kalt est une mise à jour de la RFC 1459 et décrit le protocole client de l'IRC — http://ftp.isi.edu/in-notes/rfc2812.txt (en anglais)
La RFC 2813 de Christophe Kalt est une mise à jour de la RFC 1459 et décrit le protocole serveur de l'IRC — http://ftp.isi.edu/in-notes/rfc2813.txt (en anglais)
Ne manquez pas non plus de consulter les liens suivants :
http://www.hiersay.net/ (en français)
http://www.ircaide.org/ (en français)
http://www.irchelp.org/ (en anglais)
Les objectifs de ce guide pratique sont entre autres :
de vous indiquer des ressources importantes sur l'IRC ;
d'éviter les mauvaises utilisations les plus courantes de l'IRC en rédigeant un code de bon usage pour l'IRC ;
d'établir une liste des clients, serveurs, bots et mandataires[1] les plus répandus, avec les noms des responsables de leur maintenance, leurs #canaux, une brève description, l'emplacement où les télécharger, leur page d'accueil et des conseils ;
Vous trouverez la plus récente version française de ce document à l'adresse : http://www.traduc.org/docs/howto/lecture/IRC.html.
La dernière version originale de ce document est disponible sur http://www.pervalidus.net/documentation/IRC-mini-HOWTO/.
Une copie de ce site peut également être disponible à l'adresse http://www2.pervalidus.net/documentation/IRC-mini-HOWTO/.
Vous pouvez m'écrire (en anglais, français ou portugais) si vous avez des suggestions à propos de ce guide pratique. Je sais qu'il est loin d'être fini, mais j'espère qu'il vous sera utile. Je vous demanderais juste d'éviter de me demander d'ajouter votre application, distribution ou site. Il y peu de chances que j'accepte, mais vous pouvez toujours essayer de me convaincre. Ne me demandez pas de support technique non plus. Je n'ai pas le temps d'aider tout le monde.
Au passage, quelqu'un désirant travailler sur les aspect protocole et serveur serait le bienvenu.
Frédéric L. W. Meunier — http://www.pervalidus.net/contact.html.
N'hésitez pas à faire parvenir vos commentaires et suggestions
concernant l'adaptation française de ce document au projet Traduc.org à l'adresse :
<commentaires CHEZ traduc POINT org>
.
Extrait de la RFC 2810 :
Le protocole IRC est destiné à réaliser des téléconférences en mode texte. Il est développé depuis 1989, date à laquelle il a été mis en œuvre pour la première fois pour permettre aux utilisateurs d'un forum BBS de dialoguer entre eux.
Ce protocole a été pour la première fois décrit officiellement en mai 1993 dans la RFC 1459 [IRC], et a continué d'évoluer.
Le protocole IRC est basé sur le modèle client-serveur. Il convient très bien à une utilisation répartie sur plusieurs machines. Une utilisation typique consiste en un processus unique (le serveur) constituant un point de connexion central pour les clients (ou les autres serveurs), distribuant ou multiplexant les messages, et réalisant d'autres fonctions.
Ce modèle réparti, qui nécessite que chaque serveur possède une copie des informations sur l'état global, demeure le problème le plus flagrant de ce protocole. En effet, en imitant la taille maximale pouvant être atteinte par un réseau, il constitue un handicap sérieux. Si les réseaux existant ont pu continuer à s'étendre à une vitesse incroyable, c'est bien grâce aux fabricants de matériel qui nous fournissent des systèmes toujours plus puissants.
Le premier démon IRC fut écrit durant l'été 1988 par Jarkko « WiZ » Oikarinen de l'Université d'Oulu en Finlande. Destiné à l'origine à remplacer Talk par un outil style BBS, l'IRC s'est répandu rapidement ; d'abord en Scandinavie, puis dans le reste du monde. En moins d'un an, plus de 40 serveurs étaient connectés ensemble.
À ce stade-là, il n'y avait qu'un seul réseau, et un nom n'était donc pas nécessaire : on disait simplement « IRC » ; mais au fur et à mesure que le réseau grandissait, des désaccords commencèrent à apparaître. L'IRC était un moyen de communication assez chaotique, où les coupures de connexion, les pseudonymes en double et les prises des contrôle des canaux étaient devenus chose courante. Il était donc inévitable qu'à un moment ou à un autre des utilisateurs se séparent du reste pour former leurs propres réseaux.
Une des premières grandes ruptures eu lieu en 1992, quand Wildthang créa le réseau Undernet. À l'origine destiné à être un réseau de test, Undernet s'est rapidement développé, acquérant la réputation d'un réseau sympathique grâce à la mise en place de services de protection des utilisateurs et des canaux.
Deux ans plus tard, Undernet s'est lui-même divisé, donnant naissance au nouveau réseau DALnet. Le fondateur de DALnet, Dalvenjah, porta le concept de services d'Undernet à un niveau supérieur avec la mise en place d'un support pour la réservation de pseudonymes, les G-lines (bannissement sur un réseau entier) et un tas d'autres fonctions.
Pendant ce temps sur IRCnet (c'est ainsi qu'était alors nommé le réseau IRC d'origine), les esprits s'échauffaient. IRCnet était opposé à l'idée de possession de pseudonyme ou de canal qu'Undernet et DALnet avaient mis en place, mais il était clair que quelque chose devait être fait à propos des incessantes prises de contrôle de canaux qui se produisaient. Deux idées différentes furent proposées : un verrouillage temporaire des pseudonymes et des noms de canaux [nick/channel delays], et l'horodatage [timestamping] (voir http://www.irchelp.org/ pour plus d'informations), mais le débat pour décider laquelle adopter fut houleux.
En juillet 1996, IRCnet se scinda, avec le départ de la plupart des serveurs nord-américains pour former EFnet, faisant d'IRCnet un réseau essentiellement européen.
Depuis lors, des centaines d'autres petits réseaux plus petits se sont formés, la plupart utilisant des versions modifiées de DALnet, EFnet, IRCnet ou bien l'ircd d'Undernet.
Le client IRC standard est l'ircII d'origine. Il se trouve dans la plupart des distributions Linux, et il a servi de base à la plupart des autres clients IRC en mode texte (en particulier BitchX et EPIC).
ircII est simple d'utilisation. Supposons que vous vouliez vous connecter à irc.freenode.net sous le pseudonyme « guide-pratique ».
En ligne de commande, entrez :
$ irc guide-pratique irc.freenode.net
Vous pouvez également définir des variables d'environnement, de sorte que vous n'ayez pas à définir ces options en ligne de commande. Pour les utilisateurs de bash et zsh :
$ export IRCNICK=guide-pratique IRCSERVER=irc.freenode.net
Pour les utilisateurs de csh et tcsh :
$ setenv IRCNICK guide-pratique $ setenv IRCSERVER irc.freenode.net
Il vous suffit ensuite de les ajouter au profil de votre interpréteur de
commandes (par exemple à ~/.bash_profile
ou à
~/.zprofile
).
IRCNAME et IRCUSER sont également des variables courantes, servant respectivement à définir la partie nom IRC (IRCNAME) et l'identifiant (IRCUSER) tels qu'ils sont renvoyés sur la première ligne affichée par la commande /whois :
guide-pratique is ~identifiant@nom_de_machine (nom IRC)
Gardez à l'esprit que IRCUSER ne marchera pas si vous exécutez un démon
ident (ce qui est le cas par défaut sur la plupart des distributions).
Si vous avez quand même besoin de changer votre nom d'utilisateur (ce
qui n'est pas recommandé, et j'espère que vous n'utiliserez pas IRC
connecté sous le compte root !), installez oidentd depuis http://ojnk.sourceforge.net/. Pour le paramétrer, consultez la
page de manuel du fichier oidentd.conf
. Pour finir,
exécutez la commande :
/usr/local/sbin/oidentd -g nobody -u nobody
Ajoutez cette commande à vos scripts de démarrage (par exemple à /etc/rc.d/rc.local) quand vous aurez terminé.
S'ils ne sont pas définis, IRCNICK, IRCUSER et IRCNAME seront lus dans
/etc/passwd
.
Utilisez /help pour avoir une liste de toutes les commandes disponibles (/help help est un bon point de départ). Remplacez « pseudo » par n'importe quel pseudonyme IRC.
D'abord :
/set NOVICE off
/nick guide-pratique-IRC
transforme votre pseudonyme IRC en guide-pratique-IRC ;
/set realname Guide Pratique de l'IRC sous Linux
transforme votre nom IRC en « Guide Pratique d'IRC sous Linux » (le nom IRC ne change pas pour les connexions en cours) ;
/j #petits-guides
permet de rejoindre le canal #petit-guides ;
/j #guides-pratiques-non-maintenus
permet de rejoindre le canal #guides-pratiques-non-maintenus ;
/j #petits-guides
change canal actif courant en #petits-guides ;
/msg pseudo Salut
envoie un message privé à l'utilisateur pseudo contenant le texte « Salut » ;
/notice pseudo Salut
ou
/notice #petits-guides Salut
envoie une notification à pseudo (ou au canal #petits-guides) contenant le texte Salut ;
/query pseudo
démarre une conversation privée avec pseudo ;
/query
met fin à la conversation privée ;
/me utilise Linux
envoie une action annonçant « guide-pratique-IRC utilise Linux » à la conversation privée (query) ou au canal courant ;
/dcc chat pseudo
démarre une discussion directe avec pseudo.
Utilisez /msg =pseudo (vous remarquerez le
« =
») pour envoyer des messages dans la
discussion ;
/dcc send pseudo /etc/HOSTNAME
envoie le fichier spécifié à pseudo ;
/dcc get pseudo
reçoit le fichier envoyé par pseudo ;
/part
vous fait quitter le canal actif courant ;
/part #guides-pratiques-non-maintenus
vous fait partie du canal #guides-pratiques-non-maintenus ;
/discon
vous déconnecte du serveur IRC courant ;
/server irc.oftc.net
vous connecte au serveur IRC irc.oftc.net ;
/quit Bye.
vous fait quitter votre session IRC en indiquant comme raison : Bye.
La plupart des commandes ci-dessus (dont celles utilisant des variables d'environnement) fonctionneront également avec d'autres clients en mode console.
Attention ! | |
---|---|
N'utilisez jamais IRC quand vous êtes connecté sous le compte
$ man adduser |
Sur les canaux Linux, vous ne devez pas :
Vous comporter comme un imbécile. Si vous voulez être respecté, commencez par respecter les autres.
Utiliser des couleurs (^C). La plupart des utilisateurs de Linux ne tolèrent pas ce genre de fantaisies, et ircII ne les prends pas vraiment en charge. Il en va de même pour l'ANSI.
Utiliser des mots en CAPITALES, des caractères gras (^B), inversés (^V), soulignés (^_) ou clignotant (^F) ou la cloche (^G). Les 4 premiers sont faits pour mettre en valeur un mot, pas le texte entier. Les 2 derniers sont tout simplement agaçants.
Demander si vous pouvez poser une question. Posez-la donc, mais lisez d'abord toute la documentation disponible sur le sujet. Commencez par chercher sur file://usr/share/doc/ (sur certains systèmes cela peut être file://usr/doc/), sinon allez sur http://www.traduc.org, http://www.tldp.org/ ou http://www.ibiblio.org/pub/Linux/docs/. Et ne répétez pas votre question sur-le-champ. Attendez au moins 10 minutes. Si vous ne recevez pas de réponse, c'est parce que personne ne sait ou ne veut répondre. Respectez ce choix, les autres utilisateurs ne sont pas à votre service. De plus, n'envoyez jamais de messages personnels en nombre. C'est considéré comme abusif.
Responsable de la maintenance : ircII project
Canal IRC : #ircII (canal officiel ?) sur EFNet
Écrit à l'origine par Michael Sandrof, ircII est intégré à la plupart des distributions Linux. Il utilise termcap. Ce n'est pas un bon choix pour la plupart des utilisateurs. Cependant, ce logiciel reste une référence. Mathusalem et autres gourous l'utiliseront volontiers. Les moins aventureux regretteront qu'il ait été installé.
Vous trouverez la dernière version d'ircII sur ftp://ircii.warped.com/pub/ircII/. Sa page d'accueil se trouve sur http://www.eterna.com.au/ircii/
Responsable de la maintenance : EPIC Software Labs
Canal IRC : #EPIC sur EFNet
Basé sur ircII, EPIC (client ircII programmable avancé — Enhanced Programmable ircII Client) est destiné aux vrais créateurs de scripts et aux utilisateurs en quête de liberté. Quand vous le lancerez pour la première fois, vous comprendrez que vous devriez vraiment apprendre les bases de l'écriture de scripts.
Vous trouverez la dernière version d'EPIC sur http://prbh.org/?page=ftp. Sa page d'accueil se trouve sur http://www.epicsol.org/
Responsable de la maintenance : Colten Edwards
Canal IRC : #BitchX sur EFNet
Étant à l'origine un script pour ircII, BitchX est maintenant un client populaire dont le but est de réduire le recours à l'écriture de scripts. Pour ce faire, il intègre un large éventail de fonctionnalités (même les utilisateurs expérimentés ne peuvent se rappeler de toutes ses fonctions). Beaucoup considèrent BitchX comme une usine à gaz (ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose), mais il a beaucoup de succès chez les utilisateurs comme chez les opérateurs.
Vous trouverez la dernière version de BitchX sur http://www.bitchx.org/download.php. Sa page d'accueil se trouve sur http://www.bitchx.org/.
Responsable de la maintenance : Timo Sirainen
Canal IRC : #irssi sur freenode — http://freenode.net/irc_servers.shtml et IRCnet — http://www.ircnet.org/
Timo publia yagIRC en 1997. C'était un client graphique utilisant la boîte à outils GTK+. Il fût appelé pour le service militaire un an plus tard, et les nouveaux responsables de maintenance n'étaient pas à la hauteur. yagIRC disparut et il démarra irssi pour le remplacer. Celui-ci utilisait GTK+. Les versions GNOME et curses apparurent plus tard. Les versions de irssi supérieures ou égales à la version 0.7.90 se limitent à un client textuel modulaire. Irssi permet d'utiliser des scripts Perl.
Vous trouverez la dernière version d'irssi sur http://irssi.org/?page=download. Sa page d'accueil se trouve sur http://irssi.org/.
Il existe quelques autres clients basés sur ircII.
Blackened — ftp://ftp.blackened.com/pub/irc/blackened/
Ninja — ftp://qoop.org/ninja/
ScrollZ — http://www.scrollz.com/
Responsable de la maintenance : Lindsay F. Marshall
Canal IRC : Aucun ?
Écrit en Tcl/Tk, il utilise les communications réseau natives de Tcl.
Vous trouverez la dernière version de Zircon sur ftp://catless.ncl.ac.uk/pub/. Sa page d'accueil se trouve sur http://catless.ncl.ac.uk/Programs/Zircon/.
Responsable de la maintenance : Szymon Stefanek
Canal IRC : #KVIrc sur freenode
Également écrit à l'aide de la boîte à outils Qt, KVirc est un monstre. Il prend en charge les connexions vocales (DCC Voice), offre un langage d'écriture de script intégré et permet d'utiliser des modules d'extension.
Vous trouverez la dernière version de KVIrc sur http://www.kvirc.net/?id=download. Sa page d'accueil se trouve sur http://www.kvirc.net/.
Responsable de la maintenance : Peter Zelezny
Canal IRC : #Linux sur ChatJunkies — http://www.chatjunkies.org/servers.php
Il utilise GTK+ et accessoirement GNOME, et prend en charge les scripts Perl et Python.
Vous trouverez la dernière version de X-Chat sur http://xchat.org/download/. Sa page d'accueil se trouve sur http://xchat.org/.
Responsable de la maintenance : Patrick Earl
Canal IRC : #QuIRC sur DALnet — http://www.dal.net/servers/index.php3.
Il utilise Tk et prend en charge les scripts Tcl.
Vous trouverez la dernière version de QuIRC sur sa page d'accueil http://quirc.org/.
Responsable de la maintenance : les développeurs d'ircd
Canal IRC : #ircd sur IRCnet
C'est le démon IRC d'origine, utilisé principalement par IRCnet. Des versions récentes ont tenté d'améliorer la sécurité des canaux grâce à la mise en place de types (par exemple !linux) et de modes de canal supplémentaires.
Vous trouverez la dernière version de IRCD sur ftp://ftp.irc.org/irc/server/. Sa page d'accueil se trouve sur http://www.irc.org/
Responsable de la maintenance :
Canal IRC : Aucun ?
Utilisé essentiellement par EFNet. Les points forts d'Hybrid sont la rapidité et l'efficacité, dans la mesure où on n'y trouve pas un certain nombre des services proposés par d'autres réseaux. Pour se conformer à la philosophie d'EFnet selon laquelle les opérateurs ne devraient pas s'occuper de ce qui concerne les canaux, Hybrid n'autorise pas les opérateurs à définir des modes de canal, ou à se joindre à des canaux auxquels on leur aurait interdit l'accès. Ce n'est que récemment qu'Hybrid a offert la possibilité qu'un bot de service gère un canal sans opérateur.
Vous trouverez la dernière version de IRCD-Hybrid sur http://ftp1.sourceforge.net/ircd-hybrid/. Sa page d'accueil se trouve sur http://www.ircd-hybrid.org/.
Responsable de la maintenance : Undernet Coder Committee
Canal IRC : #ircu sur Undernet — http://www.undernet.org/servers.php
Il est essentiellement utilisé par Undernet. Depuis la série d'attaques de type « déni de service réparti » [DDoS] survenue en 2001 et 2002, ircu offre aux utilisateurs et aux serveurs la possibilité de dissimuler leurs adresses. De plus, la plupart des commandes /stats ont été (malheureusement) supprimées d'Undernet.
Vous trouverez la dernière version d'ircu sur http://ftp1.sourceforge.net/undernet-ircu/. Sa page d'accueil se trouve sur http://coder-com.undernet.org/.
Responsable de la maintenance : DALnet Coding Team
Canal IRC : #Bahamut sur DALnet
Basé sur Dreamforge et Hybrid, Bahamut est le serveur DALnet. Parmi les fonctionnalités, on trouve l'enregistrement des canaux et des pseudonymes, la prise en charge de pseudonymes contenant jusqu'à 15 (?) caractères, et un service de mémos.
Vous trouverez la dernière version de Bahamut sur http://bahamut.dal.net/download.php. Sa page d'accueil se trouve sur http://bahamut.dal.net/.
Responsable de la maintenance :
Canal IRC : #eggdrop sur Undernet
Généralement considéré comme le bot IRC, Eggdrop offre une protection robuste des canaux. L'utilisation de scripts Tcl offre un niveau de personnalisation élevé.
Plusieurs eggdrops peuvent être reliés entre eux pour former un réseau de bots [botnet] pouvant s'étendre à plusieurs canaux, voire à plusieurs réseaux. Sur les réseaux sans service d'enregistrement des canaux, les eggdrops sont couramment utilisés sur quasiment tous les grands canaux.
Vous trouverez la dernière version d'eggdrop sur http://www.eggheads.org/downloads/. La page d'accueil se trouve sur http://www.eggheads.org/.
Responsable de la maintenance : Proton
Canal IRC : aucun
Les premières versions d'EnergyMech (ou Emech, comme on l'appelle souvent) ont acquis la réputation d'être le bot des pirates débutants, en raison de leur aptitude à lancer de nombreux bots à partir d'un processus unique (permettant ainsi à des utilisateurs indésirables de lancer sur le réseau des centaines de clones hébergés virtuellement à partir d'un compte shell). Emech ne mérite pas cette réputation. En fait, c'est un bot de protection de canal plutôt bon, et les versions récentes d'Emech limitent cette capacité de lancement à un maximum de 4 bots. C'est une alternative à Eggdrop qui a beaucoup de succès.
Vous trouverez la dernière version d'EnergyMech sur http://www.energymech.net/download.html. Sa page d'accueil se trouve sur http://www.energymech.net/.
Responsable de la maintenance : jemfinch
Canal IRC : #supybot sur freenode et OFTC
Il est généralement considéré comme un bot moderne, offrant une protection robuste des canaux. Il permet un haut niveau de personnalisation grâce à des modules d'extension écrits en Python. Un Supybot peut s'étendre à plusieurs canaux, voire plusieurs réseaux.
Vous trouverez la dernière version de Supybot sur http://sourceforge.net/projects/supybot/. Sa page d'accueil se trouve sur http://supybot.com/.
Responsable de la maintenance : James Seter
Canal IRC : aucun ?
bnc est le mandataire d'origine.
Vous trouverez la dernière version de bnc sur http://gotbnc.com/download.html. La page d'accueil se trouve sur http://gotbnc.com/.
Responsable de la maintenance : Sebastian Kienzl
Canal IRC : aucun ?
muh est un mandataire IRC intelligent et polyvalent. Il se connectera sur IRC dès qu'il sera lancé, en protégeant ou en essayant de récupérer votre pseudonyme.
Vous trouverez la dernière version de muh sur http://ftp1.sourceforge.net/muh/. Sa page d'accueil se trouve sur http://seb.riot.org/muh/.
Responsable de la maintenance : Murat Deligönül
Canal IRC : aucun ?
Les fonctions de base d'ezbounce comprennent la protection par mot de passe, l'administration à distance, la journalisation et l'écoute sur plusieurs ports.
Vous trouverez la dernière version de ezbounce sur sa page d'accueil http://druglord.freelsd.org/ezbounce/.
Les clients les plus répandus utilisent tous GNU Autoconf et GNU Automake et sont donc livrés avec un script de configuration. Lisez les instructions d'installation après avoir extrait les sources. Assurez-vous d'avoir les bibliothèques nécessaires à la compilation. La procédure correcte consiste à faire :
cdnom_du_répertoire_créé
./configure --help ./configureplacez_vos_options_ici
make make install>~/journal_d_installation.txt
2>&1
Notez également que pour ircII, EPIC, et BitchX, il est vraiment
préférable d'éditer le fichier include/config.h
en fonction de vos
besoins.
Merci à tous les auteurs. Sans l'énorme travail qu'ils ont fourni bénévolement, je ne l'aurais jamais écrit, et nous ne nous serions jamais plongé dans Linux ou IRC.
[1] N.D.T. : en anglais, on parle d'un bouncer (c'est-à-dire d'un videur) ou d'un proxy. Parler de videur correspond bien à un programme chargé de protéger votre pseudonyme lorsque vous n'êtes pas là.